Question d'origine :
Bonjour à tous et à toutes,
Du temps des cathérales, les tailleurs de pierre marquaient d'un signe distinctif, les pierres qu'ils avaient taillées, afin des les reconnaître, mais surtout afin de se faire rémunérer;
Je cherche un ouvrage, revue, travaus de recherche ou autre qui parlerait des ces symboles ou qui les aurait répertoriés. Je suis à la recherche d'un signe particulier qui j'ai observé une fois sur le mur d'une église ou cathédrale qui ressemble à un poisson stylisé placé sur un plan horizontale, cela ressemble à un losange qui en formerait la tête, et la queue de ce poisson stylisé serait formée par les deux lignes de la partie droite du losange que l'on prolongeraient. Autre description possible, le symbole des guillemets auxquel on acolerait la lettre X.
J'ai vu ce symbole quelque part sur la pierre d'une église ou d'un cathédrale, mais sans me souvenir où exactement et j'en recheche sa signification...
Je recherche aussi un ou des livres sur le symbolisme des différentes croix, religieuses chrétiennes, mais aussi utilisées dans d'autres religions, ou organisme militaire ou autres.... Croix ansée, des templiers, de Jérusalem, de Saint Pierre, mais aussi des gaullistes, celtique, latine ETC....
Ce n'est pas évident de trouver un ouvrage qui se place d'un point de vu générale.
Soit on trouve des ouvrages sur les croix chrétiennes, ou templières, mais cela exclut les autres : loraine, celtique, ansée...
Merci par avance
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 05/10/2005 à 12h49
Comme vous le soulignez, les pierres étaient marquées pour une raison pratique : « ce sont des signes conventionnels entaillés dans les pierres et destinés à rendre plus facile leur appareillage, c’est-à-dire leur placement à leur rang d’ordre ou d’assemblage dans la construction. Les marques servent en outre à faire reconnaître par un signe distinctif l’ouvrier qui a taillé les pierres. Elles permettent ainsi plus facilement de compter les travaux exécutés par chaque ouvrier ou groupe d’ouvriers. On a coutume de distinguer :
- les marques de positions ou d’appareil ;
- les marques de tâcherons, véritables « signatures » des tailleurs de pierre ou imagiers ;
- les marques qui, mises sur le morceaux taillés en carrière ou en atelier, indiquent le monument auquel elles sont destinées (ainsi à Saint-Maclou de Rouen, les pierres portaient pour marque une ancre, saint Maclou étant un marin) ;
- les marques dites de « passage » des Compagnons sur les étapes de leur Tour de France ;
- des marques de plus grande dimension, tels les « épures » ou « tracés régulateurs » et autres « jeux de compas » et constructions géométriques, comme on peut encore les voir, bien qu’à demi effacés, sur les terrasses des cathédrales de Clermont-Ferrand, Limoges ou Narbonne, sur les transepts nord et sud de celle de Reims ou dans les combles de Bourges. »
in Mystique des tailleurs de pierre de Jean-François Blondel
Voir aussi la page web « Construire une église ».
Le livre des signes et des symboles propose pp 231-246 des exemples de marques de tailleurs de pierre mais aucun ne se rapproche de celle que vous décrivez.
L’interrogation du catalogue des bibliothèques universitaires (Abes) nous a permis de retrouver ces deux références où vous pourriez trouver des renseignements complémentaires :
* Actes du VIIe colloque international de glyptographie de Rochefort-sur-Mer : Corderie royale, 3-8 juil. 1990 dont voici le résumé : Etudes sur les graffitis gravés dans la pierre, dans des prisons ou des églises, sur les marques de tailleurs de pierre, sur les métiers du bâtiment et de la maçonnerie au Moyen Age...
* Études sur les marques de tailleurs de pierre aux éditions de la Maisnie
Sur le symbolisme de la croix, l’ouvrage le plus souvent cité est celui de René Guénon : Le symbolisme de la croix
L’ouvrage le plus général sur le sujet est publié par les éditions Grancher : La Croix T.1 et T.2
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