Question d'origine :
J'étudie l'impact de l'autoroute et de la faible modernisation du chemin de fer sur la liaison Lyon-Chambéry et j'ai besoin de quelques informations.
1. De quand date la liaison autoroutière complète entre ces deux villes ? C'est dans les années 1970, mais je n'ai pas la date exacte.
2. Quels étaient les horaires du trajet Lyon-Chambéry en train au début des années 1970, c'est-à-dire avant l'ouverture de l'autoroute et avant l'"lectrification de la ligne passant par Saint-André-le-Gaz ? Si vous pouvez, j'aimerais le fac-similé de la page d'un Chaix de l'époque. Sinon, au moins les durées minimales, moyennes et maximales des trajets via Culoz et via Saint-André-le-Gaz.
3. Quand la ligne via Saint-André-le-Gaz a t-elle été électrifiée ?
Pour information, la liaison par la route mettait environ 2h30, que ce soit par Les Echelles ou par le tunnel du Chat.
Merci d'avance.
Réponse du Guichet
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- Département : Documentation régionale
Le 01/09/2005 à 10h50
Le jeudi 24 octobre 1974 la dernière section de l’autoroute Lyon-Chambéry sera ouverte à la circulation. Cette dernière section du Guiers, qui marque la frontière savoyarde, à la Motte-Servolex est caractérisée par deux tunnels : le tunnel de Dullin de 1500 mètres et le tunnel de l’Epine de 3100 mètres….
Avant même l’ouverture de l’A 43 un premier test a été fait, hier, par RTL. Deux « Alpine » pilotées, l’une par Marie-France Helly, l’autre par Marie-Pierre Palayer, sont parties en même temps de la place de la République à Lyon, pour un rendez-vous devant la fameuse fontaine des « Quatre-sans-cul ». La première fit le trajet traditionnel de la RN6 (117 km) en respectant la vitesse limitée à 90 km-h ; la seconde emprunta l’autoroute (102 km), également à la vitesse réglementée de 140 km-h. RTL fit ensuite la comparaison des temps. Deux heures juste dans un cas, une heure dix dans l’autre. Cinquante minutes gagnées, pour 20 francs.
(article du Progrès du 16 octobre 1974)
Sous l’impulsion de Louis Armand, le grand axe Aix-Saint-Gervais est mis sous tension en 1951 ; le procédé, 25 000 volts, qui entraine l’achat de locomotives performantes – l’une d’entres elles, surnommée « mémée » était encore en service il y a quelques années – constitue une première en France. En 1970, la vapeur disparaît pour faire place, là encore, aux caténaires, sur la ligne Bellegarde-Evian. En 1979, le système du 3e rail est sur Culoz-Modane, lui aussi remplacé par du fil caténaire, et, en 1985, c’est au tour de la ligne Saint-André-le-Gaz – Chambéry d’être mise sous tension. Enfin l’année 1988 voit l’électrification tant attendue de la ligne de la Tarentaise.
(extrait de : Chemins de fer en Savoie, No spécial, juin 1989 de l'Histoire en Savoie).
Dans : Trains des Alpes, trains de montagne d'Isabelle Espinasse et Philippe Morel, des fiches techniques indiquent, entre autres, les dates d’électrification des lignes.
Dans : En ce temps là...la vapeur ! : les chemins de fer du Sud-Est T. 2 de Lyon à la Méditerranée des textes extraits des guides Baedecker, éditions 1906 et 1910 décrivent les itinéraires. Ainsi :
De Lyon à Chambéry par Saint-André –le-Gaz : trajet de 107 kil. En 2h45 à 3h 45
138 kil. Par Culoz et Aix-les-Bains : trajet en 2h 50à 4h 40
Dans l’ouvrage : Le rail en Tarentaise de Pierre Messiez vous trouverez des reproductions d’horaires et notamment de la ligne Paris- Lyon- Chambéry -Saint-Pierre d’Albigny-Bourg Saint-Maurice dans les années 50-60.
Peut-être, pourriez-vous vous contacter également des services plus spécialisés comme le Service des Archives de la SNCF.
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