patineur, prison, hopital et fermes
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 17/08/2005 à 16h07
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Question d'origine :
Bonjour, j'ai à nouveau plusieurs questions à vous soumettre.
Tout d'abord, je cherche en vain la date du patineur de César, sur la place de la comédie et de la documentation concernant sa vente récente.
Ensuite, je cherche également la date de construction de la prison st paul à perrache, ainsi celle de la destruction de l'hopital de la charité.
D'autre part, on m'a dit que quelque fermes se trouvaient sur la rive gauche du Rhône avant son urbanisation. Ces fermes portaient surement des noms, est-il possible de les retrouver?
Je ne suis pas sur Lyon actuellement pour pouvoir effectuer ces recherches aux archives.
Je vous remercie d'avance pour ces précisions qui viendront enrichir mon travail de recherche sur lequel je ne manquerai pas de vous citer.
Merci
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 19/08/2005 à 09h10
Vous pouvez consulter cette réponse du guichet du savoir élaborée par la Documentation Lyon et Rhône-Alpes, qui fait le point sur les péripéties et controverses suscitées par la mise en place de la sculpture de César, place de la Comédie.
La prison Saint-Paul a été mise en service en 1865, alors que celle de Saint-Joseph l’avait été en 1830. L’architecte Antoine Louvier a conçu le "quartier Saint-Paul" en forme d’étoile, et un tunnel passant sous la rue Delandine relie les deux prisons.
Source :Prisons de Lyon : regards et réflexions
L’hôpital de la Charité a été détruit en 1934, il n’en reste plus aujourd’hui que le clocher qui s’élève place Antonin Poncet.
Vous pouvez consulter à la bibliothèque municipale de la Part-Dieu, ainsi que dans de nombreuses bibliothèques d'arrondissement, l’ouvrage suivant :Les lieux disparus de Lyon, qui retrace tout l’historique de cet hôpital.
La question concernant les noms des fermes de la rive gauche du Rhône est très vaste, et nous ne possédons pas à la bibliothèque tous les éléments pour y répondre.
Etendu sur 680 hectares, le 3e arrondissement, au centre de la rive gauche du Rhône, constitue ce qui reste du 3e arrondissement primitif créé en 1852 pour se substituer à la commune de la Guillotière. Jean Pelletier, dans son ouvrage : Lyon, connaître son arrondissement, indique que c’est l’un des plus hétérogènes de Lyon et qu’il présente une sorte de résumé de l’évolution de la rive gauche du Rhône. Les traces de l’expansion assez anarchiques du 19e siècle, dans un territoire jusqu’alors dominé par l’agriculture des grandes fermes, sont encore bien visibles dans une trame viaire souvent proche du désordre.
La physionomie de l’arrondissement peut se décrire à partir du plan de Morand où l’on voit assez nettement apparaître les trois territoires qui le constituent : la berge du Rhône qui n’est pas rectiligne comme aujourd’hui ; en arrière, la zone inondable, très étendue, semble mouvante, mais malgré les débordements périodiques des eaux, les hommes utilisent le secteur pour des activités agricoles spécifiques. Cette utilisation est le fait de grandes propriétés. Trois grands domaines se partagent l’espace jusqu’au 19e siècle : celui de la Corne de Cerf, à la Villette-Baraban, celui de la Buire et celui de la Part-Dieu. Les deux derniers comportent un château et une grande ferme adjacente.
Dans la partie la plus sèche, à Montchat et Montplaisir, la situation n’est différente que par le choix des cultures. Les grands domaines de Tournelles et de Montchat couvrent de très vastes espaces. On peut noter que le domaine de la Part-Dieu appartient à Catherine Mazenod, Veuve Servient, et qu’en 1725 elle en fait une donation viagère aux Hospices civils de Lyon.
Durant la première moitié du 19e siècle les cultures occupent encore les 4/5e de l’espace. Les grandes fermes citées plus haut sont toujours en activité et se modernisent. L’évolution vers les pépinières, le maraîchage ou les cultures florales s’accentue, par exemple le domaine de Champfleury (autour de la place Danton actuelle). Le domaine de Grange Blanche, associe ces cultures avec les céréales.
La croissance économique et démographique de Lyon fera évoluer la physionomie de l’arrondissement qui devient progressivement un lieu d’accueil pour les activités spécialement celles qui sont dangereuses ou nuisantes.
Pour avoir plus de précisions concernant l’évolution et les propriétaires de ces domaines, nous vous conseillons de consulter les Archives municipale de Lyon : Voici leur site internet
Pour retrouver des noms d’habitants de La Guillotière en 1740, 1770 et 1840, vous pouvez consulter à la bibliothèque de la Part-Dieu :La Guillotière en Dauphiné, dans lequel Louis Dufier présente une lite des " chefs de famille habitant à la Guillotère" avec leur profession.
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