"histoire de la guerre de 10 ans en Franche Comté"
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 02/08/2005 à 14h33
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Question d'origine :
.- définition de "l'éminent péril" & si possible date 1ère promulgation.
.- pages:8-14(§2)-15(§2)-16(§2) et autres...faut-il lire "rière-ban" ou arrière-ban(c?).- & dans l'un ou l'autre cas: signification du terme.
.- pages 20(§2)-26(§2)-30(§2) et autres...qu'est-ce qu'une "terce".?
.- page 42(§2): que sont les "mayeurs".? et s'agit-il de la forme primitive de "Maire".? et dans ce cas que sont les "échevins".?
.- page 53(§2): qu'est-ce qu'un "alfère".?
.- page ('(§2) que sont, et qui sont, les "rétrahants".?
.- l'arquebuse: est elle une arme individuelle portable, ou un engin de siège devant s'appuyer sur un socle ou un trépied.?
.- sous Louis XIV comment les Ministres ou les officiers s'adressaient ils au Roi:
Sire...? Majesté.?...Votre Majesté.?.." autres.?
.- et comment le Roi s'adressait il à un Ministre, à un officier: en le nommant par son nom.? son titre.? les deux.? et à un soldat ou à un homme du peuple.?
J'ignore s'il est ainsi possible de poser " une série de questions en rafales"comme ci dessus pour un même sujet...ou faut-il 1 message par question.?
a quoi servent les smiley, les émoticônes, ou les icones de message.?
Merci pour vos réponses à une précédente question. Et pour celles ci...prenez votre temps...!rien ne me presse.! merçi.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 03/08/2005 à 16h04
En préambule, le service questions-réponses du Guichet du Savoir ne peut prendre en charge des questions détaillées et réitérées sur des sujets de recherche et d'étude, ni de se livrer à des explications de textes spécialisés. Son objet est de répondre aux questions documentaires et bibliographiques du grand public.
Voici quelques réponses aux questions d'ordre général (définitions de termes) que vous posez, pour celles relatives à l'histoire de la Franche Comté, il convient de vous rapporter à la bibliographie que nous avions établie lors de votre précédente question sur ce sujet.
Cet article du site Stratisc : la stratégie dans l'histoire, consacré à La guerre de dix ans en Franche Comté apporte des précisions sur le terme
Le dernier élément de l’armée ordinaire comtoise était ce que j’ai surnommé la milice seigneuriale. C’est à elle qu’incombait la charge de garder les places-fortes ainsi que tous les passages et postes frontières par où l’ennemi risquait de pénétrer. Cette milice avait donc un rôle statique et exclusivement défensif puisque le service s’effectuait dans le cadre local de la seigneurie. C’était un système déjà en vigueur sous les ducs de Bourgogne et sans doute contemporain des premiers châteaux et villes fortes.
Or, le système était toujours en vigueur sous les rois d’Espagne et il y avait donc des retrahants de grandes villes comme Dole, Arbois ou Saint-Claude, de bourgs et de châteaux qui à tour de rôle, montaient la garde sur les remparts. Qui était retrahant ? Pratiquement toute la population des villages dépendant d’une seigneurie et effectivement, dans la seule montre d’armes générale qui existe, datée de 1632, on découvre que tous les hommes valides, âgés de dix-huit à soixante ans, doivent ce service. Ne sont en effet dispensés que les malades, invalides, déments et bien sûr les détenteurs de fief et les élus ou encore les habitants des villages qui avaient converti cette obligation en redevance et qui payaient la quarte de guet. Autrement dit, on pouvait trouver sur les remparts aussi bien le plus misérable des mainmortables que le notaire du bourg.
Officier municipal que l'on trouve souvent dans certaines villes du nord (Artois, Flandre, Hainaut...), à Paris mais aussi à Lyon et Poitiers ...L'échevin était généralement nommé par l'intendant (donc le roi) ou par le seigneur mais là encore, de nombreux cas d'espèce s'observaient. Il pouvait exercer selon le cas la haute, moyenne ou basse justice.
source : Lexique de l'Ancien Régime.
Ce terme désignait autrefois le Maire de la cité. Il présidait le conseil des échevins et des jurés.
source : Saint Quentin, ville d'histoire et d'architecture (site personnel).
Ancienne forme de tiers et tierce.
source : Trésor de la Langue Française Informatisé.
1 - Arme portative, de taille et de poids variables, dont le projectile était à l'origine propulsé par un système analogue à celui de l'arbalète, puis par l'explosion d'une charge de poudre allumée au moyen d'une mèche ou par une roue dentée frottant sur de la pyrite.
2 -
Vieux mot qui signifie le retro des Latins et qui en vient.
source : Dictionnaire étymologique de la langue françoise de Gilles Ménage (1750)
Plusieurs acceptions anciennes : cri public, bannissement, mais aussi amende pécuniaire.
source : Les origines de la langue françoise / Gilles Ménage
Outre les sources citées plus haut, nous vous conseillons également de consulter les dictionnaires de l'ancien français dont vous trouverez la liste sur le site Lexilogos.
Pour votre dernière question, nous vous conseillons la lecture de cet ouvrage : A la cour de Louis XIV : le rang et l'étiquette sous l'ancien régime / Henri Brocher, 1934.
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