Des pièces de théâtre sur le thème du pouvoir

Réponse du Département Arts vivants :

Bonjour,

Nous avons effectué une recherche sur Mascarille, base de connaissance sur le théâtre consultable en ligne à Bibliothèque municipale de Lyon, ainsi que sur le site d’Aneth (Aux Nouvelles Ecritures Théâtrales) proposant une sélection de pièces du répertoire contemporain.

Voici une sélection de pièces avec pour thème central les relations de pouvoir (politique, religieux, professionnel, familial…) :

Agnès de Catherine ANNE
Une œuvre violente, une histoire hors de toutes les lois : l'enfance bafouée, la parole niée, l'identité détournée. Une relation incestueuse entre un père et une fille.
Agnès survit, abusée. Lorsque le père abuse de sa fillette, il n'y a pas d'amour, il y a abus de pouvoir. Agnès est victime d'un tyran, d'un fou. Fou de quelle douleur ? De quelle douleur d'enfance, ce père se venge-t-il sur le corps de son enfant ? Agnès l'ignore. Ce qu'elle n'ignore pas c'est l'oppression. Enfin, Agnès parle. Elle parle, espérant être entendue, enfin. Elle parle en confiance. Elle parle à un homme aimant. Elle exhume les mots enfouis. Et, par le récit de son passé, elle tente de faire revenir en elle, l'enfant violée, l'adolescente soumise, la jeune fille haineuse, la jeune femme suicidaire, toutes, les Agnès, elle. (Mascarille)

Oleann de David MAMET
Rapports de force entre une adolescente en révolte et son professeur, installé dans trop de certitudes. John est un professeur sérieux, bien considéré. Carol est une élève discipliné et consciencieuse... mais elle va croire être victime d'une injustice de la part de son professeur et là tout va basculer. (Mascarille)

L'Entretien de Philippe MALONE
Trois femmes : une chef d’entreprise, une syndicaliste, la fille de cette dernière.
En trois actes titrés, elles s’affrontent : la chef d’entreprise avec la syndicaliste ; la mère avec la fille ; la fille avec la chef. Leurs voix se fondent en un chœur.
L'entretien d'embauche, poste frontière de l'entreprise, devient le théâtre d'affrontements où intime et économique se mêlent étroitement jusqu'à se confondre et se perdre.
Un texte polyphonique sur le monde du travail où l’auteur tente de saisir ce qui se joue dans notre société : relations professionnelles, intergénérationnelles, rapport au pouvoir… Il s'articule autour de la parole de trois femmes, emblématiques du monde d'aujourd'hui et des nouveaux rapports de force en jeu au sein de l'entreprise. (Aneth)

Le Sang de Sergi BELBEL
Une femme est mariée à un homme politique corrompu. Il la trompe. Elle est séquestrée. Commence alors un sanglant compte à rebours de quarante heures : ses ravisseurs lui coupent un membre toutes les dix heures et l'expédient à diverses personnes dans la ville... Entre tragédie et humour noir, cette pièce pose un regard crû sur notre appréhension de la violence et notre quête de pouvoir. (Aneth)

Crime contre l'humanité de Geneviève BILLETTE
L'Industriel s'apprête à acquérir le terrain voisin de son usine, mais le propriétaire, Kalr, refuse de signer l'acte de vente. Il veut apprendre, de la bouche et du corps même de son adversaire, les mécanismes du pouvoir. L'Industriel accepte l'affrontement et Kalr déploie alors des armes étrangement subversives : odeur, démangeaisons, vocabulaire, pulsions, sommeil. (…) Allégorie méchante et étincelante de ce pouvoir uniforme dont chacun a soif, la pièce oscille entre l'absurde et le surréalisme. L'univers laminé ouvriers / patrons bascule dans l'inédit. (Aneth)

La Chute de Biljana SRBLJANOVIC
Une femme accouche. Elle accouche d'une maison, d'un téléviseur, d'une caserne, d'une église et de barbelé, autant d'instruments de manipulation qu'elle va utiliser pour réaliser sa principale ambition : exercer le pouvoir. Une pièce entre Jarry et Maïakovski, et une dénonciation virulente et courageuse de la montée au pouvoir des couples de chefs d'Etat. (Aneth)

Tambours sur la digue d’Hélène CIXOUS
Il y a très longtemps, dans les états prospères du seigneur Khang éclate soudain la menace d'une inondation. Les courtisans complotent, les paysans s'alarment, la digue devient l'enjeu de toutes les rivalités, tandis que le pouvoir se fissure à mesure que les flots montent...
Quand les hommes au pouvoir, ne respectent ni les dieux, ni leurs frères... quand les entrepreneurs trichent sur les matériaux de construction, les digues ne résisteront pas à la crue du fleuve... (Mascarille)

C'était mieux avant d’Emmanuel DARLEY
La Farce va mal et les Farçais sont moroses. Il leur faut un homme providentiel. Tout rond, tout bon, Raoul Jambon et son slogan “C’était mieux avant !” récoltent les suffrages tandis que la traditionnelle famille Champagne voit son image ternie et le pouvoir lui échapper. Le fils Champagne, jeune loup aux dents longues, pousse les siens à infiltrer les Jambon, à adopter leurs idées extrêmes pour mieux régner à nouveau et réformer ainsi le pays, en toute discrétion. Une fable cruelle et humoristique sur le pouvoir, la politique, le populisme et les élites qui savent toujours, à leur heure, reprendre les affaires en main. (Mascarille)

Elle de Jean GENET
Elle, c'est le Pape, coquet et coquin qui pose pour une photo qui sera tirée à quinze million d'exemplaires pour toute la chrétienté. Omnipuissant et sans certitudes, ce Pape là, n'est qu'un mannequin dérisoire dans un théâtre de l'absolu déguisement... Le pouvoir n'est-il pas toujours une comédie, une frime, un théâtre... (Mascarille)

Antigone de SOPHOCLE
Créon a ordonné que le corps de Polynice, fils d'OEdipe, mort dans un combat singulier avec son frère Etéocle, soit laissé sans sépulture et abandonné aux oiseaux. Antigone, soeur de Polynice, bravant l'édit royal, s'en va la nuit, rendre au mort les devoirs funèbres. Créon condamne à mort Antigone pour avoir nié la raison d'État afin de se soumettre aux lois de la famille. Elle mourra mais la cité lui donnera raison. (Mascarille)


Le libre-penseur d’August STRINDBERG
Un fort mouvement de libéralisme met en question le pouvoir de l’église luthérienne d’état, tant auprès des étudiants que des intellectuels suédois... (Mascarille)

Créanciers d’August STRINDBERG
Gustave, professeur de son métier, a jadis épousé Thekla. D'une enfant, il en a fait une femme, un être libre. Mais Thekla est une ingrate, un jour n'ayant plus rien à apprendre de lui, elle l'a quitté. Thekla s'est remariée et Gustave vient s'expliquer avec le second mari, Adolphe. Celui-ci dépouillé de ses forces vives, malade, offre l'image d'une loque épuisée par un amour-ventouse : le pouvoir destructeur de Thekla. Gustave, sans expliquer qui il est, se lie d'amitié avec Adolphe. Conseils perfides, il tient sa vengeance... (Mascarille)

Sur des thèmes connexes :

Pièces sur les conflits de générations

Pièces politiques

Pièces sur le thème du travail

A consulter également :

Site Weblettres : dissertation sur la représentation du pouvoir dans le théâtre


Nous espérons vous avoir aidé dans vos recherches et vous remercions pour votre confiance.

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