Question d'origine :
Bonjour à toutes et tous et Merci pour vos lumières
Quand deux rivières se joigent , laquelle conserve son nom
Un vieux prof de Géo m'avait dit que c'était la plus anciene donc celle qui avait sa source la plus basse
C'est la raison pour laquelle la Seine passe à Paris car si c'était le plus fort débit qui gardait son nom ce serait l'Yonne qui se jetterait dans la mer
Il semble qu'il y ai beaucoup d'exeptions qu'en est il exactement est ce au coup par coup ou y a t'il une règle
Merci à vous tous
Cordialement
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 02/04/2013 à 14h48
Bonjour,
C'est a priori l'usage qui fait loi !
Voici la définition de l'affluent proposée par le dictionnaire de référence en géographie : Les mots de la géographie : dictionnaire critique de Roger Brunet, Robert Ferras, Hervé Théry :
Affluent :
Cours d'eau qui se déverse dans un autre, considéré comme plus puissant (de ad-fluere). Syn. : tributaire
La distinction des deux est principalement fonction du débit moyen ; parfois aussi de la longueur des cours ou de la dimension des bassins-versants en amont du confluent ; elle n'est pas toujours évidente, mais elle est consacrée par l'usage : l'Yonne est ainsi considérée comme affluent de la Seine.
En complément, voici un extrait de l'Encyclopédie du dix neuvième siècle :
Affluent (ad, vers, et fluo, couler).
On nomme affluent d’un réservoir ou d’un cours d’eau quelconque, toute eau courante qui, en y mêlant ses eaux, perd son nom. Les ruisseaux sont affluents des rivières, des fleuves ou des mers ; les rivières le sont des fleuves ou des mers ; les fleuves des mers seulement et de l’Océan. L’ensemble des affluents qui grossissent un cours d’eau constitue avec lui un système hydrographique, dont l’étendue de terrain ainsi arrosé est le bassin.
L’affluent est censé d’ordinaire avoir un cours moins étendu et une masse d’eau moins considérable que le cours d’eau dans lequel il se perd ; et il en est presque toujours ainsi dans le cours moyen et inférieur des fleuves. Mais comme dans un arbre branchu, il devient difficile à une certaine hauteur de poursuivre le tronc jusque-là très distinct, de même lorsqu’on approche du cours supérieur d’un fleuve, on se demande souvent lequel des bras composants mérite l’honneur d’imposer son nom au système tout entier. Sera-ce celui dont les sources sont le plus reculées, qui est le plus long, le plus abondant, ou celui qui conserve le plus la direction qu’il avait avant la jonction ?
L’expérience démontre que ni l’une ni l’autre de ces raisons n’a prévalu exclusivement. Aussi, tout en épargnant au géographe l’embarras d’une décision, l’usage, qui ne motive pas ses arrêts, a laissé matière à plus d’une contestation . Les fleuves les plus considérables nous en fournissent des exemples. S’appuyant sur la longueur de son cours et l’élévation de ses sources placées sur le plus haut massif des Andes, l’Apurimac ou Ucayale pourrait avec droit réclamer contre le Maranon l’honneur insigne de nommer le plus grand fleuve des deux mondes. Le Paraguay, quoique avec moins de droit, pourrait entrer en contestation avec le Parana, dont l’abord d’ailleurs ne le fait point dévier de sa route ; le Guaviare avec l’Orénoque. Le Missouri, opposant au Mississipi la longueur double de son cours et l’abondance plus grande de ses eaux, pourrait crier à l’injustice. […]
source : www.lyon.fr
C'est a priori l'usage qui fait loi !
Voici la définition de l'affluent proposée par le dictionnaire de référence en géographie : Les mots de la géographie : dictionnaire critique de Roger Brunet, Robert Ferras, Hervé Théry :
Cours d'eau qui se déverse dans un autre, considéré comme plus puissant (de ad-fluere). Syn. : tributaire
La distinction des deux est principalement fonction du débit moyen ; parfois aussi de la longueur des cours ou de la dimension des bassins-versants en amont du confluent ; elle n'est pas toujours évidente, mais elle est consacrée par l'usage : l'Yonne est ainsi considérée comme affluent de la Seine.
En complément, voici un extrait de l'Encyclopédie du dix neuvième siècle :
Affluent (ad, vers, et fluo, couler).
On nomme affluent d’un réservoir ou d’un cours d’eau quelconque, toute eau courante qui, en y mêlant ses eaux, perd son nom. Les ruisseaux sont affluents des rivières, des fleuves ou des mers ; les rivières le sont des fleuves ou des mers ; les fleuves des mers seulement et de l’Océan. L’ensemble des affluents qui grossissent un cours d’eau constitue avec lui un système hydrographique, dont l’étendue de terrain ainsi arrosé est le bassin.
L’affluent est censé d’ordinaire avoir un cours moins étendu et une masse d’eau moins considérable que le cours d’eau dans lequel il se perd ; et il en est presque toujours ainsi dans le cours moyen et inférieur des fleuves. Mais comme dans un arbre branchu, il devient difficile à une certaine hauteur de poursuivre le tronc jusque-là très distinct, de même lorsqu’on approche du cours supérieur d’un fleuve, on se demande souvent lequel des bras composants mérite l’honneur d’imposer son nom au système tout entier. Sera-ce celui dont les sources sont le plus reculées, qui est le plus long, le plus abondant, ou celui qui conserve le plus la direction qu’il avait avant la jonction ?
source : www.lyon.fr
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