elle s'est laissé (-é et non pas -ée)...
LANGUES ET LITTÉRATURES
+ DE 2 ANS
Le 13/03/2013 à 10h11
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Question d'origine :
Bonjour,
Je ne comprends pas la règle de grammaire qui veut/voudrait que l'on orthographie : "elle s'est laissé (-é et non pas -ée) griser par ..."
Merci de me l'expliquer (et d'en faire profiter les lecteurs !).
En outre ou de même, il convien(-drai)t d'écrire :
"la cavalière que le jury a laissé (-é et non pas -ée) continuer".
Confirmez-vous ?
Enfin, il semble qu'il faille écrire (verbes nuire et plaire) :
"elles se sont nuit" ; "elles se sont plu".
Dito.
Jérôme
P.S. : Est-ce "alinéa" ou "alinea" ?
Peut-on accentuer des majuscules ?
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 14/03/2013 à 09h46
Bonjour,
La question suivante permettra de vous répondre :
Comment s'accorde le participe passé quand le verbe conjugué avec avoir est suivi d'un infinitif ?
- Si le c.o.d. (complément d'objet direct) fait l'action exprimée par l'infinitif, le participe s'accorde avec le c.o.d. :
- Si le c.o.d. subit l'action exprimée par l'infinitif, il n'y a pas d'accord :
Attention !
Le participe fait suivi d'un infinitif est toujours invariable :
Selon la nouvelle réforme de l'orthographe, le participe passé de laisser suivi d'un infinitif est rendu invariable dans tous les cas :
On écrira donc :
Pour répondre à la deuxième partie de votre question voici la règle grammaticale qui s'applique :
Les participes des verbes se complaire, se déplaire, se mentir, se nuire, se parler (parler à soi), se plaire (plaire à soi), se ressembler,… restent invariables car le pronom réfléchi se n'est pas, dans ces verbes, c.o.d., mais c.o.i. (complément d'objet indirect) :
Source : Grammaire alphabétique sous la dir. d'Alain Bentolila.
On écrit alinéa
source : T.L.F.I.
En ce qui concerne l'accentuation des majuscules, voici ce que recommande l'Académie française :
On ne peut que déplorer que l’usage des accents sur les majuscules soit flottant. On observe dans les textes manuscrits une tendance certaine à l’omission des accents. En typographie, parfois, certains suppriment tous les accents sur les capitales sous prétexte de modernisme, en fait pour réduire les frais de composition.
Il convient cependant d’observer qu’en français, l’accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture, fait hésiter sur la prononciation, et peut même induire en erreur. Il en va de même pour le tréma et la cédille.
On veille donc, en bonne typographie, à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À, comme le font bien sûr tous les dictionnaires, à commencer par le Dictionnaire de l’Académie française, ou les grammaires, comme Le Bon Usage de Grevisse, mais aussi l’Imprimerie nationale, la Bibliothèque de la Pléiade, etc. Quant aux textes manuscrits ou dactylographiés, il est évident que leurs auteurs, dans un souci de clarté et de correction, auraient tout intérêt à suivre également cette règle.
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