Question d'origine :
Bonjour
J'aimerai savoir si le Rituel de la Grande Profession du Rite Écossais Rectifié existe dans le fond Willermoz
Peut-on l'obtenir?
Merci
Cordialement
TagliaSpada
Réponse du Guichet
bml_anc
- Département : Fonds Ancien
Le 07/11/2012 à 08h48
Bonjour,
Il n’existe pas dans le fonds Willermoz de la Bibliothèque municipale de Lyon de document portant le titre de Rituel de la Grande Profession du Rite Écossais Rectifié. En revanche, les documents qui figurent dans le Ms 5475 du fonds Willermoz peuvent vous intéresser :
- Statuts et règlements de l'ordre des Grands Profès, 19 pages. –
- Instruction secrète pour la réception des Profès, 22 pages.-
- Dialogue entre le chef initiateur et le nouveau Profès [intéressant sur la doctrine secrète de l'ordre], 4 pages. –
- Diverses pièces de J.B. Willermoz concernant la doctrine secrète.
A ce propos, vous trouverez dans le dossier Notes à propos du rite écossais rectifié un développement sur les profès et grands profès :
« L’article 15 des Reglements généraux adoptés en 1775 à la Conférence de Braunschweig (Brunswick) définissait ainsi les Profès :
« L’Ordre des Chevaliers ecossois se divise en six classes distinctes, savoir celles des Chevaliers, Socii, Ecuyers, Clercs, Servans d’armes, et Valets d’Armes. Les connoissances de l’Ordre sont absolument complettes, et les mêmes pour les cinq Premières ; chacune des classes de Chevaliers, Ecuyers, et Servans d’armes se divise encore en deux autres, savoir de Profès et non Profès.
On appelle Profès ceux qui ont fait leur dernière Profession apelée majeure ; cette Profession n’est point un Grade qui augmente les connoissances, mais un acte libre et uniquement à la volonté de celuy qui la fait, par le quel il s’engage irrévocablement envers l’Ordre, a en observer toutes les Loix, regles, et Status, et a une obeissance entiere envers ses chefs. »
En raison de modifications apportées à la Profession par Willermoz, son esprit était quelque peu différent en France :
"La Grande Profession de l’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte est l’acte par lequel les chev. après les épreuves requises et les FF des classes inférieures du même O qui en seront trouvés dignes seront initiés à la connoisance des mystères de l’ancienne et primitive franc maçonnerie, et sont connus propres à recevoir l’explication et le développement final des emblemes, symboles et allégories maçonniques" (cf. Article 1 des Statuts et règlements des Grands Profès, en quarante articles, présentés avec un rituel d’ouverture et de clôture, et signés par huit membres de la Profession. (BM Lyon, MS 5475, pièce 1).
Deux Frères de Strasbourg, Jean de Türckheim et Frédéric-Rudolphe Salzmann qui avaient participé avec Willermoz à l’élaboration des textes adoptés au Convent des Gaules de 1778, furent, avec Gaspard Guillaume, chevalier de Savaron, les premiers Grands Profès de la Ve
Province, reçus pendant le Convent, le 3 décembre 1778, avant dix Frères de Lyon reçus les 10 et 15 décembre suivants. (…)
De 1779 à 1790, Willermoz reçoit à Lyon soixante-neuf Grand Profès, en grande majorité des Lyonnais, mais aussi des visiteurs de passage (le baron Charles-Adolphe de Plessen le 18 octobre 1779 ; le chevalier lieutenant-colonel Christophe Carleton, de Londres, le 21 mai 1783 ; le baron Eric Magnus de Staël-Holstein, attaché de la légation de Suède en France, le 3 juin 1783 et des amis parmi lesquels Louis-Claude de Saint-Martin le 24 octobre 1785. Il faut ajouter trois réceptions effectuées par Sébastien Giraud à Chambéry (24 mai 1779), quatre par François Henry de Virieu à Montpellier (15 octobre 1779), une par Savaron à Grenoble (3 avril 1780) et deux par Pierre Paul Alexandre de Monspey à Autun (21 septembre 1780). Willermoz avait adressé les cahiers de la Profession à Charles de Hesse au mois d’octobre 1780. L’un des derniers signes de l’activité du rite en France semble avoir été la convocation des Grands Profès de Lyon pour le 30 septembre 1789 « afin de conférer sur une affaire très importante qui intéresse la tranquillité du collège métropolitain ». Les cinq réceptions qui eurent lieu le 26 avril 1790 à Lyon furent les dernières au 18e siècle. »
Vous pouvez obtenir une copie numérique de ce manuscrit Ms 5475 en vous adressant à notre service de reproduction (reproduction@bm-lyon.fr).
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/11/2012 à 15h57
Bonjour,
Pour compléter notre première réponse, vous trouverez ci-joint un Inventaire sommaire des archives Willermoz.
Pour compléter notre première réponse, vous trouverez ci-joint un Inventaire sommaire des archives Willermoz.
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