Question d'origine :
Bonjour,
Nous recherchons une pièce de théatre plutôt dans le genre comédie avec comme distribution 4 hommes et 4 femmes et des rôles à peu près équivalent. Aves-vous des suggestions ?
Merci pour votre aide.
Réponse du Guichet
bml_spec
- Département : Arts Vivants
Le 12/10/2010 à 09h59
Bonjour,
Nous avons effectué une recherche dans la base de données Mascarille, disponible en consultation sur place à la médiathèque de Vaise.
Le nègre de Didier van Cauwelaert (1986)
Un "nègre", Julien Bérieux, écrit un livre pour un magistrat en renom, Pierre Castier, qui veut écrire ses mémoires, mais qui se débat entre sa seconde femme, les enfants de la première, un ami médium - qui s'endort lui-même - et sa maîtresse Gigi.
Le nègre, pour étoffer le livre, s'installe dans la maison et sème la panique dans la vie du magistrat...
Ce livre de faux souvenirs fera prendre conscience au magistrat de l'inanité de son existence, ce qui l'amènera, peut-être, à se transformer...
Les ondes magnétiques de David Lescot (2018)
David Lescot peint, à travers la révolution des ondes, l’état d’esprit du début des années 1980, les trois premières années de la gauche au pouvoir en France jusqu’au tournant de la rigueur : « utiliser la scène pour créer une radio libre, sa création clandestine, son existence interdite puis légale, sa mutation. Comment l’histoire de la France de cette époque et celle du destin des radios se superposent, comment on peut raconter l’une à travers l’autre. Raconter cette époque utopique, fantasmée, c’est aussi choisir une certaine distance pour nous regarder nous-mêmes. »
À l’heure où Internet est devenu un nouvel emblème, qu’en est-il de ces utopies et de cette grande vague de la libération des ondes ?
Cinquante mille nuits d’amour de Jean Pierre Milovanoff (1994)
Quand le tueur revient d'entre les morts, plus déterminé que jamais et flanqué d'un apprenti à qui il apprend le métier, le pire est probable. Mais si la victime n'était pas celle qu'on attendait ? Et si le criminel devenait le sauveur ? Alors commence une ronde mêlée de chansons où le Bien et le Mal forment un drôle de ménage. À l'inspecteur Caron, que la mélancolie rend intuitif, de démêler les paradoxes d'une farce métaphysique. Tous les rebondissements d'un bon polar, une désinvolture déroutante, à la fois divertissante et critique sur le monde contemporain.
Ambulance de Gregory Motton (1994)
Ils sont huit, quatre hommes et quatre femmes. Ce sont des paumés, des marginaux. Certains sont alcooliques, ou malades, tous des mal-aimés. Leur univers, c'est la rue, les laveries automatiques, les poubelles, même s'ils ont un toit. Ce qui leur reste, c'est "une logique de bonheur" qui leur permet de prendre un peu de distance et de faire preuve d'humour... parfois assez sombre. Des moments burlesques, de la poésie, beaucoup de vitalité.
Entre soi on s'arrange d’Alexandre Ostrovski (1849)
Bolchov, un riche marchand simule une faillite. Mais il est à son tour trompé par son commis, à qui il avait secrètement confié son argent en la chargeant de payer discrètement les créanciers et de lui verser une rente. Le commis préférera garder l'argent, laissera le marchand aller en prison et épousera sa fille... Belle moralité !
Mon ami de Joël Pommerat (2001)
Henri, bouleversé par la mort de son ami Georges, décide de reconstituer le film que ce dernier a réaliser avant de mourir... Cette quête de l'autre ouvrira une boîte de Pandore...
Le système d'Antoine Rault (2015)
Comédie politique
Il y a tout juste trois siècles, un Ecossais, joueur de cartes de génie, se targue de pouvoir sauver l’Etat français de la faillite. Il convainc le Régent de mettre son système à l’épreuve. Au début, cela marche à merveille. Mais bientôt, la machine s’emballe, et soudain, « la bulle » explose… John Law vient d’inventer la crise financière.
Push up de Roland Schimmelpfennig (2002)
Jeunes ou de vieux cadres dans leur univers de travail ou familial : trois couples s'affrontent, misère sexuelle ou sentimentale pour ces membres des sociétés ultramodernes qui préfèrent la masturbation devant leur écran Internet que le contact charnel...
Le Nouveau Testament de Sacha Guitry (1934)
Un médecin découvre que sa femme le trompe. Il se fait passer pour mort et fait rapporter son veston chez lui dans lequel sa femme et ses amis trouvent un testament révélant quelques-uns de leurs secrets. Stupeur et panique. Le faux mort réapparaît. La vie reprend, à peine différente...
Le plus heureux des trois d’Eugène Labiche (1870)
Marjavel est marié en secondes noces à Hermance. Ernest, un de ses amis, tisse une relation avec Hermance. L'oncle d'Ernest, Jobert, était quant à lui l'amant de la première femme de Marjavel, Mélanie. Et enfin, Marjavel lui-même a une relation avec une autre femme, sans compter les deux maîtresses qu'il avait quand il était marié avec Mélanie. Bien entendu, aucun des trois hommes, Ernest, Marjavel et Jobert, ne veut que les autres soient au courant. Ce que les circonstances rendent difficiles...
[dans la revue L’Avant-Scène Théâtre - N° 677 / novembre 1980]
Des clichés pour faire rire tous ceux qui ont crevé de peur en mai 68 : un PDG du XVI°, Benoît Basson d'Argueil, qui déblatère contre les grèves, sa femme Dorothée, une snob de caricature, et forcément de gauche, Chantal, la fille inscrite au MLF amoureuse d'Alexandre, un jeune écolo écervelé, un énarque Narcisse Galopin qui plairait mieux à la famille, une passionaria... dans un texte en vers en hommage à Molière, curieuse parodie des femmes savantes.
[dans la revue L’Avant-Scène Théâtre - N° 234 / janvier 1961]
Le visiteur chassé par la neige, en entrant dans ce château en Suède éprouve quelque émoi devant les habitants : un frère et une sœur un peu pervers, un mari balourd, tous habillés en costumes du XV° siècle, et qui jouent un étrange jeu.
Atmosphère surprenante de ce château nordique où six personnes se désintègrent peu à peu en bonne compagnie, victime de ce mal du siècle, commun aux héros de Françoise Sagan : l'ennui.
[dans la revue L’Avant-Scène Théâtre - N° 382 / juin 1967]
Le château, l'Angleterre, des personnages qui dégagent une petite touche fanée héritée de l'ère victorienne.
Henry James Cheterfield, seizième baronnet du nom, ironique, odieux, s'ennuyant avec fougue et ressentiment contre lui-même qui s'est vendu pour une dot, contre sa femme, ses enfants, amoureux avec ce qui lui reste de flammes... Dans un sursaut de dernière heure, il est prêt à quitter la vie de ce château pour une chaumière et les beaux yeux de la sensuelle Coralie Vernet, pas très loin finalement de ce français qui veut épouser sa fille, mais qui se ressaisit à temps...
[dans la revue L’Avant-Scène Théâtre - N° 346 / décembre 1965]
Le baron de Grand-terre ne peut voir sa femme en peinture, le journaliste trompé en a assez de sa volage épouse qui en plus a mauvais caractère, quand au bougnat du coin, Pitard, il en a marre, mais marre de sa panthère de sœur...
Belle occasion de créer un club d'assassins dévoués, Pitard se chargera de la baronne, le baron de la femme du journaliste Barbize, et il ne restera à ce dernier qu'à occire la sœur de Pitard...
[dans la revue L’Avant-Scène Théâtre - N° 375 / mars 1967]
Meurtre dans une étude de notaire. Le principal témoin est la standardiste bavarde, la "perruche".
Le mort disparaît. Le commissaire est un ancien ami de la perruche. Tous les employés et la femme du notaire passent aux aveux.
Le premier mort réapparaît, nouveau meurtre...
C'est la perruche qui découvrira des indices et l'assassin.
Tous les résumés sont extraits de Mascarille - avec l'aimable autorisation d'Emile Zeizig.
- Recherche de pièces de théâtre en fonction du nombre de personnages
- Bibliographies thématiques de pièces pour adultes
Nous espérons vous avoir aidé dans vos recherches et vous remercions pour votre confiance.
L’équipe Arts vivants
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