Question d'origine :
Bonjour, j'aimerai savoir exactement qu'elles sont les conséquences des industries agro-alimentaire sur l'environnement ? Merci
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 08/10/2012 à 10h15
Bonjour,
Nombre de documents disponibles sur le site de la FAO égrainent les conséquences de l’industrie agro-alimentaire sur l’environnement.
Les conséquences essentielles de cette industrie sur l’environnement en termes de pollution et d’épuisement des ressources sont les suivantes :
• L’agriculture aggrave les problèmes posés par les gaz à effet de serre.
• Elle pollue l’eau.
• Les pesticides altèrent la biodiversité (réduction des insectes) et ont un impact direct sur la santé humaine.
• L’agriculture intensive cause la dégradation des sols (désertification, érosion, déperdition de matière organique, contamination des sols par les métaux lourds…)
• L’irrigation peut être néfaste à l’environnement : extraction excessive des nappes phréatiques, érosion par irrigation, salinisation des sols, altération des habitats semi-naturels préexistants...
• L’agriculture a également des conséquences sérieuses sur la biodiversité : disparition d'espèces et de leurs habitats, d'écosystèmes et de gènes (c'est-à-dire la biodiversité) Source : fao.org
Vous trouverez ci-dessous des extraits de rapports de la FAO qui apportent les détails de ces constats :
• "Malgré leur importante contribution au développement agricole et rural, les agro-industries peuvent produire des effets secondaires nuisibles à l’environnement. En l’absence de précautions, elles peuvent comme toutes les autres industries polluer l’environnement ou comporter des risques divers: rejets de déchets organiques ou dangereux qui polluent les eaux; émission de poussières ou de gaz qui détériorent la qualité de l’air et produisent des substances toxiques; et utilisation de machines dangereuses pour la sécurité et la santé des travailleurs." Source : fao.org
• Deuxième Forum mondial fao des responsables de la sécurité sanitaire des aliments, Bangkok (Thaïlande), 2004 :
Gestion des risques nouveaux liés a l'environnement et aux technologies modernes
"L'agriculture est une activité dont la portée s'étend au-delà de la simple production alimentaire. Dans l'ensemble de la filière de production sont à l'oeuvre des processus ayant une incidence sur l'environnement naturel, et par voie de conséquence, directement ou indirectement sur la santé humaine et le développement. C'est ainsi qu'un usage intensif de pesticides et d'engrais, un drainage ou des modes d'irrigation inadéquats, un degré élevé de mécanisation ou une utilisation des sols inadaptée peuvent entraîner une dégradation de l'environnement. Néanmoins, l'abandon des pratiques agricoles peut aussi mettre en péril le patrimoine environnemental par la perte des habitats semi-naturels et celle de la biodiversité et du paysage qui leur sont associés. De même, les effets des systèmes de production agricole sur la santé humaine, qu'ils soient directs comme dans le cas des maladies professionnelles ou indirects s'agissant des risques liés à la sécurité sanitaire des aliments consommés, se voient de plus en plus reconnus comme éléments à part entière de l'évaluation globale des risques environnementaux que l'on associe à l'agriculture. (…)
Aspects majeurs de la pollution de l'environnement et de l'épuisement des ressources:
L'agriculture accentue les problèmes posés par les gaz à effet de serre (GES). L'agriculture compte trois principales sources d'émissions de gaz à effet de serre: les émissions d'oxyde nitreux (N2O) du sol, principalement dues aux engrais azotés, les émissions de méthane (CH4) issues des fermentations intestinales et les émissions de CH4 et de N2O issues de la gestion du fumier. Les mesures envisagées sont les suivantes: encouragement à des applications d'engrais plus efficientes pour réduire les volumes utilisés; mise en compost et amélioration dans des systèmes de digestion anaérobies (par exemple, pour la production de biogaz) afin d'avoir à traiter des sous-produits et déchets biodégradables; regain d'insistance sur la production de biomasse, le travail de conservation du sol et l'agriculture biologique. La poursuite du développement de la biomasse agricole renouvelable pourrait contribuer à des réductions d'émissions dans les secteurs de l'énergie et des transports qui profitent aussi à l'agriculture.
La pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole, que l'on estime pouvoir réduire par l'amélioration des pratiques agricoles.
Les pesticides: il est prouvé qu'ils ont un effet sur l'environnement et les écosystèmes en altérant la biodiversité, réduisant en particulier les adventices et les insectes qui constituent souvent des éléments importants de la chaîne alimentaire, notamment pour les oiseaux. En outre, la santé humaine peut souffrir d'un contact direct avec les pesticides comme d'un contact indirect, notamment par leur présence résiduelle dans les produits agricoles et l'eau potable. Les systèmes qui réduisent la nécessité de traitements pesticides, en particulier les systèmes de protection intégrée, l'agriculture biologique, ou dans certains cas, les cultures génétiquement modifiées, font l'objet d'une recherche qui s'intensifie aux plans national et international.
La dégradation des sols que représentent la désertification, l'érosion, la déperdition de matière organique, la contamination des sols (notamment par les métaux lourds), leur latérisation ou la formation de cuirasses, de pans de pression, et le déclin de la biodiversité du milieu édaphique et sa salinisation peuvent entraîner la perte de capacité des sols à assurer leurs fonctions principales. Cette dégradation peut être le résultat de pratiques agricoles inadaptées: fumure déséquilibrée, irrigation par prélèvements excessifs aux nappes phréatiques, mauvais usage des pesticides, emplois d'engins lourds, ou surpâturage. Les mesures destinées à empêcher la dégradation des sols sont celles qui accompagnent l'agriculture biologique, les travaux de conservation du sol, la protection et l'entretien des terrasses, un usage plus sûr des pesticides, une gestion intégrée des cultures, une gestion des systèmes de pâturage à faible intensité, la baisse de densité des cheptels et l'utilisation d'un compost certifié.
L'irrigation peut aussi induire des problèmes environnementaux: extraction excessive des nappes phréatiques, érosion par irrigation, salinisation des sols, altération des habitats semi-naturels préexistants, et les incidences secondaires dont est porteuse l'intensification de la production agricole rendue possible par l'irrigation.
La conservation de la biodiversité: au cours des décennies récentes, le rythme du déclin, voire de la disparition d'espèces et de leurs habitats, d'écosystèmes et de gènes (c'est-à-dire la biodiversité) s'est accru sur l'ensemble de la planète. Les déclins de biodiversité ont des conséquences directes pour la sécurité alimentaire lorsqu'ils touchent des organismes présentant un intérêt pour l'alimentation et des variétés employées dans la sélection. En outre, l'agriculture intensifiée et ses systèmes de sélection modernes ont abouti à des réductions sensibles du nombre des variétés locales, adaptées aux spécificités des terroirs comme aux savoirs traditionnels." Source : fao.org
• Perspectives pour l'environnement : L'agriculture et l'environnement
"L'agriculture constitue la principale utilisation des terres par les humains. En 1999, les pâturages et les cultures représentaient à eux seuls 37 pour cent de la surface émergée du globe. Plus des deux tiers de la consommation humaine d'eau sont destinés à l'agriculture. En Asie, cette part en représente quatre cinquièmes.
La culture et l'élevage ont un profond effet sur l'environnement au sens large. Ce sont les causes principales de la pollution de l'eau par les nitrates, les phosphates et les pesticides. Ils constituent aussi les principales sources anthropiques des gaz à effet de serre - le méthane et l'oxyde nitreux - et ils contribuent massivement à d'autres types de pollution de l'air et de l'eau. L'étendue et les méthodes de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche sont les principales causes de perte de biodiversité dans le monde. Les coûts externes de ces trois secteurs peuvent être considérables.
L'agriculture nuit également à son propre avenir par la dégradation des sols, la salinisation, le soutirage excessif d'eau et la réduction de la diversité génétique des cultures et du bétail. Les conséquences à long terme de ces processus sont toutefois difficiles à quantifier. (…)
Les engrais, le fumier et les pesticides sont des causes majeures de pollution de l'eau :
La pollution de l'eau souterraine par les produits chimiques et les déchets agricoles est un problème considérable dans presque tous les pays développés, et elle le devient de plus en plus dans les pays en développement.
Les engrais sont cause de pollution quand ils sont appliqués en quantité supérieure à ce que les cultures peuvent absorber, ou lorsqu'ils sont emportés par l'eau ou par le vent avant de pouvoir être absorbés. L'excès d'azote et de phosphates peut être lessivé dans les eaux souterraines ou s'écouler dans les eaux de surface. Cette surcharge d'éléments nutritifs cause l'eutrophisation des lacs, réservoirs et mares, et provoque une prolifération d'algues qui détruisent les autres plantes et les animaux aquatiques. (…)
L'agriculture, cause de pollution atmosphérique :
L'agriculture est également cause de pollution atmosphérique. C'est la principale source anthropique d'ammoniaque. Le bétail produit environ 40 pour cent des émissions de ce gaz dans le monde, les engrais minéraux 16 pour cent et la combustion de la biomasse et les résidus de culture environ 18 pour cent.
L'ammoniaque est encore plus acidifiante que l'anhydride sulfureux, et les oxydes d'azote. C'est l'une des causes principales des pluies acides qui abîment les arbres, acidifient les sols, les lacs et les cours d'eau, et nuisent à la biodiversité. A mesure que l'imposition de contrôles plus stricts réduira les émissions d'autres gaz acidifiants comme l'anhydride sulfureux, il est possible que l'ammoniaque devienne la cause majeure d'acidification. Les émissions d'ammoniaque dues à l'agriculture vont probablement continuer à s'intensifier dans les pays développés et en développement. Les projections concernant l'élevage laissent prévoir une augmentation de 60 pour cent des émissions d'ammoniaque provenant des excréments animaux. " Source : fao.org
Pour finir, les deux sources suivantes font état des solutions possibles pour avancer vers une agriculture et une alimentation plus durables :
• Une agriculture plus durable
• Sommet mondial de l’alimentation (Rome, Italie, 1996) : Solutions de développements agricoles bénéfiques pour l’environnement
Nombre de documents disponibles sur le site de la FAO égrainent les conséquences de l’industrie agro-alimentaire sur l’environnement.
Les conséquences essentielles de cette industrie sur l’environnement en termes de pollution et d’épuisement des ressources sont les suivantes :
• L’agriculture aggrave les problèmes posés par les gaz à effet de serre.
• Elle pollue l’eau.
• Les pesticides altèrent la biodiversité (réduction des insectes) et ont un impact direct sur la santé humaine.
• L’agriculture intensive cause la dégradation des sols (désertification, érosion, déperdition de matière organique, contamination des sols par les métaux lourds…)
• L’irrigation peut être néfaste à l’environnement : extraction excessive des nappes phréatiques, érosion par irrigation, salinisation des sols, altération des habitats semi-naturels préexistants...
• L’agriculture a également des conséquences sérieuses sur la biodiversité : disparition d'espèces et de leurs habitats, d'écosystèmes et de gènes (c'est-à-dire la biodiversité) Source : fao.org
Vous trouverez ci-dessous des extraits de rapports de la FAO qui apportent les détails de ces constats :
• "Malgré leur importante contribution au développement agricole et rural, les agro-industries peuvent produire des effets secondaires nuisibles à l’environnement. En l’absence de précautions, elles peuvent comme toutes les autres industries polluer l’environnement ou comporter des risques divers: rejets de déchets organiques ou dangereux qui polluent les eaux; émission de poussières ou de gaz qui détériorent la qualité de l’air et produisent des substances toxiques; et utilisation de machines dangereuses pour la sécurité et la santé des travailleurs." Source : fao.org
• Deuxième Forum mondial fao des responsables de la sécurité sanitaire des aliments, Bangkok (Thaïlande), 2004 :
Gestion des risques nouveaux liés a l'environnement et aux technologies modernes
"L'agriculture est une activité dont la portée s'étend au-delà de la simple production alimentaire. Dans l'ensemble de la filière de production sont à l'oeuvre des processus ayant une incidence sur l'environnement naturel, et par voie de conséquence, directement ou indirectement sur la santé humaine et le développement. C'est ainsi qu'un usage intensif de pesticides et d'engrais, un drainage ou des modes d'irrigation inadéquats, un degré élevé de mécanisation ou une utilisation des sols inadaptée peuvent entraîner une dégradation de l'environnement. Néanmoins, l'abandon des pratiques agricoles peut aussi mettre en péril le patrimoine environnemental par la perte des habitats semi-naturels et celle de la biodiversité et du paysage qui leur sont associés. De même, les effets des systèmes de production agricole sur la santé humaine, qu'ils soient directs comme dans le cas des maladies professionnelles ou indirects s'agissant des risques liés à la sécurité sanitaire des aliments consommés, se voient de plus en plus reconnus comme éléments à part entière de l'évaluation globale des risques environnementaux que l'on associe à l'agriculture. (…)
Aspects majeurs de la pollution de l'environnement et de l'épuisement des ressources:
L'agriculture accentue les problèmes posés par les gaz à effet de serre (GES). L'agriculture compte trois principales sources d'émissions de gaz à effet de serre: les émissions d'oxyde nitreux (N2O) du sol, principalement dues aux engrais azotés, les émissions de méthane (CH4) issues des fermentations intestinales et les émissions de CH4 et de N2O issues de la gestion du fumier. Les mesures envisagées sont les suivantes: encouragement à des applications d'engrais plus efficientes pour réduire les volumes utilisés; mise en compost et amélioration dans des systèmes de digestion anaérobies (par exemple, pour la production de biogaz) afin d'avoir à traiter des sous-produits et déchets biodégradables; regain d'insistance sur la production de biomasse, le travail de conservation du sol et l'agriculture biologique. La poursuite du développement de la biomasse agricole renouvelable pourrait contribuer à des réductions d'émissions dans les secteurs de l'énergie et des transports qui profitent aussi à l'agriculture.
La pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole, que l'on estime pouvoir réduire par l'amélioration des pratiques agricoles.
Les pesticides: il est prouvé qu'ils ont un effet sur l'environnement et les écosystèmes en altérant la biodiversité, réduisant en particulier les adventices et les insectes qui constituent souvent des éléments importants de la chaîne alimentaire, notamment pour les oiseaux. En outre, la santé humaine peut souffrir d'un contact direct avec les pesticides comme d'un contact indirect, notamment par leur présence résiduelle dans les produits agricoles et l'eau potable. Les systèmes qui réduisent la nécessité de traitements pesticides, en particulier les systèmes de protection intégrée, l'agriculture biologique, ou dans certains cas, les cultures génétiquement modifiées, font l'objet d'une recherche qui s'intensifie aux plans national et international.
La dégradation des sols que représentent la désertification, l'érosion, la déperdition de matière organique, la contamination des sols (notamment par les métaux lourds), leur latérisation ou la formation de cuirasses, de pans de pression, et le déclin de la biodiversité du milieu édaphique et sa salinisation peuvent entraîner la perte de capacité des sols à assurer leurs fonctions principales. Cette dégradation peut être le résultat de pratiques agricoles inadaptées: fumure déséquilibrée, irrigation par prélèvements excessifs aux nappes phréatiques, mauvais usage des pesticides, emplois d'engins lourds, ou surpâturage. Les mesures destinées à empêcher la dégradation des sols sont celles qui accompagnent l'agriculture biologique, les travaux de conservation du sol, la protection et l'entretien des terrasses, un usage plus sûr des pesticides, une gestion intégrée des cultures, une gestion des systèmes de pâturage à faible intensité, la baisse de densité des cheptels et l'utilisation d'un compost certifié.
L'irrigation peut aussi induire des problèmes environnementaux: extraction excessive des nappes phréatiques, érosion par irrigation, salinisation des sols, altération des habitats semi-naturels préexistants, et les incidences secondaires dont est porteuse l'intensification de la production agricole rendue possible par l'irrigation.
La conservation de la biodiversité: au cours des décennies récentes, le rythme du déclin, voire de la disparition d'espèces et de leurs habitats, d'écosystèmes et de gènes (c'est-à-dire la biodiversité) s'est accru sur l'ensemble de la planète. Les déclins de biodiversité ont des conséquences directes pour la sécurité alimentaire lorsqu'ils touchent des organismes présentant un intérêt pour l'alimentation et des variétés employées dans la sélection. En outre, l'agriculture intensifiée et ses systèmes de sélection modernes ont abouti à des réductions sensibles du nombre des variétés locales, adaptées aux spécificités des terroirs comme aux savoirs traditionnels." Source : fao.org
• Perspectives pour l'environnement : L'agriculture et l'environnement
"L'agriculture constitue la principale utilisation des terres par les humains. En 1999, les pâturages et les cultures représentaient à eux seuls 37 pour cent de la surface émergée du globe. Plus des deux tiers de la consommation humaine d'eau sont destinés à l'agriculture. En Asie, cette part en représente quatre cinquièmes.
La culture et l'élevage ont un profond effet sur l'environnement au sens large. Ce sont les causes principales de la pollution de l'eau par les nitrates, les phosphates et les pesticides. Ils constituent aussi les principales sources anthropiques des gaz à effet de serre - le méthane et l'oxyde nitreux - et ils contribuent massivement à d'autres types de pollution de l'air et de l'eau. L'étendue et les méthodes de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche sont les principales causes de perte de biodiversité dans le monde. Les coûts externes de ces trois secteurs peuvent être considérables.
L'agriculture nuit également à son propre avenir par la dégradation des sols, la salinisation, le soutirage excessif d'eau et la réduction de la diversité génétique des cultures et du bétail. Les conséquences à long terme de ces processus sont toutefois difficiles à quantifier. (…)
Les engrais, le fumier et les pesticides sont des causes majeures de pollution de l'eau :
La pollution de l'eau souterraine par les produits chimiques et les déchets agricoles est un problème considérable dans presque tous les pays développés, et elle le devient de plus en plus dans les pays en développement.
Les engrais sont cause de pollution quand ils sont appliqués en quantité supérieure à ce que les cultures peuvent absorber, ou lorsqu'ils sont emportés par l'eau ou par le vent avant de pouvoir être absorbés. L'excès d'azote et de phosphates peut être lessivé dans les eaux souterraines ou s'écouler dans les eaux de surface. Cette surcharge d'éléments nutritifs cause l'eutrophisation des lacs, réservoirs et mares, et provoque une prolifération d'algues qui détruisent les autres plantes et les animaux aquatiques. (…)
L'agriculture, cause de pollution atmosphérique :
L'agriculture est également cause de pollution atmosphérique. C'est la principale source anthropique d'ammoniaque. Le bétail produit environ 40 pour cent des émissions de ce gaz dans le monde, les engrais minéraux 16 pour cent et la combustion de la biomasse et les résidus de culture environ 18 pour cent.
L'ammoniaque est encore plus acidifiante que l'anhydride sulfureux, et les oxydes d'azote. C'est l'une des causes principales des pluies acides qui abîment les arbres, acidifient les sols, les lacs et les cours d'eau, et nuisent à la biodiversité. A mesure que l'imposition de contrôles plus stricts réduira les émissions d'autres gaz acidifiants comme l'anhydride sulfureux, il est possible que l'ammoniaque devienne la cause majeure d'acidification. Les émissions d'ammoniaque dues à l'agriculture vont probablement continuer à s'intensifier dans les pays développés et en développement. Les projections concernant l'élevage laissent prévoir une augmentation de 60 pour cent des émissions d'ammoniaque provenant des excréments animaux. " Source : fao.org
Pour finir, les deux sources suivantes font état des solutions possibles pour avancer vers une agriculture et une alimentation plus durables :
• Une agriculture plus durable
• Sommet mondial de l’alimentation (Rome, Italie, 1996) : Solutions de développements agricoles bénéfiques pour l’environnement
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