Question d'origine :
Pourquoi un robinier à St Hilaire du Palut a t il été planté il y a 150 ans environ devant la mairie.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 11/02/2019 à 09h01
Bonjour,
L’ouvrage de Georges Feterman intitulé Les 500 plus beaux arbres de France nous apprend l'histoire de ce robinier :
" En 1864, le conseil municipal décide d'agrandir le bâtiment de la mairie-école pour accueillir une école de filles, car seuls les garçons avaient jusque-là la chance d'être scolarisés. On trace alors, face à la mairie, une allée centrale qui dessert le bâtiment municipal et... coupe la cour de récréation en deux parties. Un robinier est planté l'année suivante pour bien délimiter l'espace des garçons en culottes courtes et des filles en jupes.
Au fil du temps, le faux-acacia s'est peu à peu incliné sous le poids des ans. Son tronc creux est devenu un vrai jardin perché, fort apprécié des mousses, des lichens, des fougères et même de jolies petites plantes appelées nombrils-de-Vénus. Un comble pour un arbre à vocation pudique ! "
Fiche d'identité : Robinia pseudo acacia, 3,80m de circonférence, âge estimé : 150 ans, propriété municipale.
Cet arbre nous vient d'Amérique du Nord, importé par le botaniste Jean Robin. Le premier spécimen fut planté à Paris en 1601 :
" Le nom du genre a été dédié par le naturaliste Carl von Linné à Jean Robin (1550-1629), botaniste du roi de France Henri IV, qui introduisit cet arbre en France, et à son fils Vespasien Robin (1579-1662), également botaniste. Jean Robin avait reçu des graines, en provenance des montagnes des Appalaches, de la part du naturaliste britannique John Tradescant l'Ancien (1570-1638). Il obtint le premier spécimen français34 et le planta à Paris, en 1601, dans son jardin situé à l'emplacement de l'actuelle place Dauphine. Il a disparu depuis longtemps, mais son fils transplanta des rejets qui ont donné naissance à deux arbres qui existent encore aujourd'hui à Paris : l'un au square René-Viviani attenant à l'église Saint-Julien-le-Pauvre (planté en 1601 et plus vieil arbre de Paris), l'autre au Jardin des Plantes (planté en 1636). "
source : Wikipedia
Pour en savoir plus sur le robinier faux-acacia :
- Le robinier, faux acacia / Michel Roussillat
- “ Reconnaître officiellement les arbres remarquables ” / La Nouvelle République - 17/12/2017
- Le robinier dormeur de Saint-Hilaire-la-Palud / La Nouvelle République - 01/08/2017
Bonne journée.
L’ouvrage de Georges Feterman intitulé Les 500 plus beaux arbres de France nous apprend l'histoire de ce robinier :
" En 1864, le conseil municipal décide d'agrandir le bâtiment de la mairie-école pour accueillir une école de filles, car seuls les garçons avaient jusque-là la chance d'être scolarisés. On trace alors, face à la mairie, une allée centrale qui dessert le bâtiment municipal et... coupe la cour de récréation en deux parties. Un robinier est planté l'année suivante pour bien délimiter l'espace des garçons en culottes courtes et des filles en jupes.
Au fil du temps, le faux-acacia s'est peu à peu incliné sous le poids des ans. Son tronc creux est devenu un vrai jardin perché, fort apprécié des mousses, des lichens, des fougères et même de jolies petites plantes appelées nombrils-de-Vénus. Un comble pour un arbre à vocation pudique ! "
Fiche d'identité : Robinia pseudo acacia, 3,80m de circonférence, âge estimé : 150 ans, propriété municipale.
Cet arbre nous vient d'Amérique du Nord, importé par le botaniste Jean Robin. Le premier spécimen fut planté à Paris en 1601 :
" Le nom du genre a été dédié par le naturaliste Carl von Linné à Jean Robin (1550-1629), botaniste du roi de France Henri IV, qui introduisit cet arbre en France, et à son fils Vespasien Robin (1579-1662), également botaniste. Jean Robin avait reçu des graines, en provenance des montagnes des Appalaches, de la part du naturaliste britannique John Tradescant l'Ancien (1570-1638). Il obtint le premier spécimen français34 et le planta à Paris, en 1601, dans son jardin situé à l'emplacement de l'actuelle place Dauphine. Il a disparu depuis longtemps, mais son fils transplanta des rejets qui ont donné naissance à deux arbres qui existent encore aujourd'hui à Paris : l'un au square René-Viviani attenant à l'église Saint-Julien-le-Pauvre (planté en 1601 et plus vieil arbre de Paris), l'autre au Jardin des Plantes (planté en 1636). "
source : Wikipedia
Pour en savoir plus sur le robinier faux-acacia :
- Le robinier, faux acacia / Michel Roussillat
- “ Reconnaître officiellement les arbres remarquables ” / La Nouvelle République - 17/12/2017
- Le robinier dormeur de Saint-Hilaire-la-Palud / La Nouvelle République - 01/08/2017
Bonne journée.
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