Question d'origine :
Bonjour,
Durant le tournoi de tennis de Roland Garros les joueurs et les joueuses perçoivent exactement les mêmes primes en cas de victoire.
Cependant chez les femmes les matches se jouent en deux sets gagnants alors que chez les hommes c'est en trois sets gagnants.
Les conditions de travail(et oui être sportif professionnel est un métier) ne sont donc pas les mêmes pour les hommes et les femmes. C'est la même chose dans les autres tournois du Grand Chelem(par le passé les femmes ont déjà joué des tournois en 3 sets gagnants ce qui démontre que c'est parfaitement possible).
Pourquoi Jacques Toubon, le défenseur des droits, ne se saisit-il pas de cette affaire de discrimination sur le sol français?
Nous les hommes devrons-nous créer davantage de mouvements masculinistes pour mettre fin à cet horrible tyrannie du matriarcat? :-)
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 28/05/2016 à 10h15
Bonjour,
La parité des gains dans le tennis est régulièrement au cœur des polémiques. Les joueurs masculins se plaignant d’une égalité de salaires lors des tournois des grands chelems alors qu’elle n’est pas présente sur les courts.
Les joueuses jouent seulement en 2 sets gagnants contre 3 sets pour les hommes mais la gagnante du tournoi touche la même somme que le gagnant.
Mais les joueuses pourraient elles supporter de jouer les 5 sets pour rétablir l’égalité avec les hommes ?
L’ancienne joueuse de tennis française, Marion Bartoli affirme que ce n’est pas possible sur la totalité d’un grand chelem :
« Marion Bartoli n'y croit pas. Pour l'ancienne joueuse, une femme n'a pas les capacités physiques pour jouer plusieurs matchs en cinq sets en Grand Chelem. Dans un entretien accordé à la BBC World News, la Française a réagi aux propos d’Andy Murray et de Stacey Allaster, directrice de l’Association de Tennis Féminin, qui pensent les femmes tout à fait capables de jouer en cinq sets comme les hommes.
"Cinq sets pour une femme ? Nous avons déjà joué toute l’année durant tellement de matches, c’est déjà une lutte. S’il vous plait, ne nous donnez pas cinq sets. Physiquement parlant, une femme ne peut pas le faire. Elle n’a pas les mêmes capacités physiques que les hommes. Ce n’est pas possible humainement. C’est tout. Vous ne pouvez pas demander à une femme de jouer six heures. Si vous voulez mettre cinq sets alors il faut les mettre juste pour la finale, juste pour un match, a admis la Française âgée de 29 ans. Sur un match, une femme peut en effet jouer cinq sets. Est-ce que la qualité du tennis sera bonne pendant les trois heures voire les quatre heures et demie de jeu ? J’en doute fortement. Mais si vous voulez ajouter un peu de drame et faire quelque chose de spécial parce que c’est le Grand Chelem, je suis d’accord, nous pouvons le faire pour le dernier match. Mais le faire pour sept matches ? Ce n’est pas une femme dont vous avez besoin mais de deux sur le terrain." »
Source : We love tennis.
Pour d’autres joueuses, cela ne pose pas de problèmes, certains grands chelems ont d’ailleurs étaient en 5 sets par des femmes comme le rappelled l’article du site Agoravox :
« La logique élémentaire et la morale sociale voudraient donc que l’on aligne les femmes sur les hommes en les faisant jouer en 3 manches gagnantes. Mais des voix s’élèvent ici et là pour souligner le surcroît de dépense physique pour des femmes réputées moins résistantes. Oui à la rémunération égale, non aux efforts égaux ! Or, cet argument de moindre résistance n’a pas la moindre valeur : les femmes sont tout aussi résistantes que les hommes à l’effort sportif, comme le démontrent les marathoniennes, les triathlètes, les navigatrices en solitaire ou les alpinistes de l’extrême.
Il semble donc, pour suivre la même voie que les autres sports, que le temps soit venu d’harmoniser les tableaux masculin et féminin des tournois du Grand Chelem.Stacey Allaster, la présidente de la WTA (fédération internationale des joueuses) est d’ailleurs persuadée que les matches en 5 manches ne poseraient pas de problème aux championnes, comme elle l’a confié lors d’une conférence de presse en septembre 2013 à Singapour. Elle est donc prête, et tant que dirigeante internationale, à assumer cette mutation. À l’image de l’Américaine Serena Williams ou de la Russe Maria Sharapova, les meilleures joueuses y sont elles aussi plutôt favorables. Il n’y a donc plus qu’à sauter le pas pour renouer avec une expérience qui avait déjà été tentée au Masters féminin de 1984 à 1998 , le premier match de l’histoire en 5 sets ayant été remporté par Monica Seles face à Gabriela Sabatini en 1990. »
Deux camps s’affrontent sur cette polémique, les partisans de l’égalité totale et ceux qui soutiennent cette différence de traitement. Le débat reste ouvert, les autorités sportives n’ont pour l’instant pas modifié le nombre de sets joués mais cette règle pourrait être bouleversée dans les années qui viennent.
Au-delà de cette différence en terme de nombre de sets, les joueurs critiquant cette inégalité ont d’autres arguments, ainsi Novak Djokovic a récemment relancé la polémique en soulignant que les matchs féminins attiraient moins de sponsors et de public et qu’il fallait donc réguler les salaires des joueurs masculins et féminins sur ce critère. Le journal Le Monde s’était penché sur cette polémique :
« « Les statistiques montrent qu’il y a plus de spectateurs pour les matchs de tennis masculins. Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles nous devrions gagner plus », a-t-il déclaré dimanche alors que sa victoire à Indian Wells lui a tout de même rapporté la bagatelle de 1 028 300 dollars. En Californie, comme dans les grands tournois, les hommes et les femmes perçoivent les mêmes primes. La Biélorusse Viktoria Azarenka, qui a battu en finale l’Américaine et numéro 1 mondiale Serena Williams (6-4, 6-4) au terme de 1 h 28 min de jeu, a donc touché un pactole identique à celui de Djokovic.
Logique arithmétique
Le sujet du bien-fondé de l’égalité des primes n’est pas nouveau. A l’été 2012, en marge du tournoi de Wimbledon, le Français Gilles Simon avait tenu ce discours :
« J’ai le sentiment qu’en ce moment le tennis masculin est plus intéressant que le tennis féminin. Comme dans tout business, on doit être payé en fonction de cela. La question, ce n’est pas les hommes ou les femmes, c’est de savoir si les gens viennent vous voir ou pas. » Il avait dénoncé au passage « la démagogie et la bien-pensance générales qui font qu’on ne peut pas aborder certains sujets ».
Au rang de ces « sujets », le joueur évoquait le fait qu’« en Grand Chelem les hommes passent deux fois plus de temps sur les courts que les femmes ». Il est incontestable que, lors des quatre tournois principaux de l’année, les hommes jouent en trois sets gagnants, contre deux pour les femmes. A l’arrivée, le vainqueur masculin a donc souvent plus sué sur les courts pour empocher la même somme. Mais attention toutefois à cet argument purement arithmétique. Car, au nom de cette « logique », ne faudrait-il pas baisser sensiblement les primes de Novak Djokovic ? Ultra dominant, le Serbe, qui a pris l’ascendant sur Raonic en 1 h 17 à Indian Wells, devrait-il toucher autant que Viktoria Azarenka, qui a passé onze minutes de plus sur le court lors de sa finale face à Serena Williams ?
[…]
Le tennis est l’un des sports qui répartissent le mieux l’argent entre les hommes et les femmes. En juin 2015, le magazine Forbes, spécialiste des comparaisons de gros portefeuilles, a classé les sportifs les mieux payés. Les deux seules femmes de ce top 100 mondial (!) étaient des joueuses de tennis . Avec 24,6 millions de dollars de gains annuels, l’Américaine Serena Williams arrivait en 47e position. Mieux, avec 29,7 millions de dollars, la Russe Maria Sharapova – depuis prise par la patrouille pour consommation de meldonium – occupait le 26e rang. […] »
Ces critiques sur l’égalité de salaires entre les joueurs et les joueuses de tennis ne reflètent pas en totalité la réalité car en termes de sponsoring, les joueurs signent de plus gros contrats publicitaires que les joueuses, ils sont donc mieux rémunérés que les femmes sur ce point.
Pour aller plus loin : L'égalité des salaires... critiquée au tennis, un article de Libération revenant sur la polémique lancée par Gilles Simon en 2012.
Face à ces polémiques sur les gains touchés, le site BBC sports a réalisé une enquête sur les différences de salaires dont voici un extrait :
« "Nous sommes les plus populaires. Nous méritons d'être payé plus." Avec ce simple argument, Novak Djokovic a défendu sa position selon laquelle les joueurs doivent gagner plus d'argent que leurs homologues féminines, notamment ceux qui attirent le plus de téléspectateurs. Sauf que les meilleurs joueurs du circuit ATP gagnent déjà bien plus que les meilleures joueuses du circuit WTA.
Parmi les tournois simultanés, là où les deux circuits se rejoignent le temps d'un même événeent, se trouvent les 4 tournois du Grand Chelem, qui sont organisés tout au long de l'année.Il a cependant fallu attendre 34 ans entre l'US Open 1973 et Wimbledon en 2007 (Roland Garros l'a fait en 2006) pour atteindre l'égalité des dotations entre les hommes et les femmes dans la catégorie la plus prestigieuse. A titre d'exemple, l'année 2015 est remarquable. Djokovic, numéro un mondial, a remporté trois tournois du Grand Chelem et a gagné 93,18% de ses matches. Sa récompense, seulement issue des prix gagnés en tournois (prize-money), était de plus de 21 millions de dollars, environ 18 millions d'euros. Serena Williams, son homologue féminine et numéro un du circuit féminin, a également remporté trois des quatre tournois du Grand Chelem, avec un pourcentage de victoires de 94,64%. Quels ont été ses gains en tournois ? 10,58 millions de dollars : autrement dit, moitié moins. Quelque chose de semblable s'est passé en 2014, où les deux protagonistes ont réalisé des statistiques similaires. Le point de vue de Djokovic, qui est partagé par plusieurs acteurs de l'ATP, dont Gilles Simon, est née des déclarations sexistes controversées de Raymond Moore, qui a dû démissionner de son poste de directeur exécutif du tournoi d'Indian Wells. […] »
Vous pouvez consulter l’intégralité des statistiques réalisées sur le site Tennis actu.
L'égalité de salaire entre les joueurs et les joueuses dans le tennis n'est donc pas réelle. Seuls les gains des grands tournois sont égaux, pour le reste les différences de traitement demeurent entre les hommes et les femmes classés au même niveau international.
Alors faut-il saisir le Défenseur des droits sur cette affaire ? Nous vous en laissons juge.
Mais à titre d’information, quelques informations sur la procédure :
« Qui peut saisir le Défenseur des droits ?
-toute personne physique (un individu) ou morale (une société...) qui s'estime discriminée
-ses ayants droit (épouse ou époux, enfants, parents...)
-une association dont les statuts combattent la discrimination
-un parlementaire français et un élu français du Parlement européen
-une institution étrangère qui a les mêmes fonctions que le Défenseur
Le Défenseur des droits peut également se saisir d'office lorsqu'il estime que son intervention est nécessaire. »
Il vous faudrait donc contacter une association ou un parlementaire pour leur faire part de votre indignation pour qu’ils puissent saisir le défenseur des droits.
Cependant, la réforme du nombre de sets joués étant en discussion dans les plus grandes autorités du tennis, un peu de patience devrait suffire. Plusieurs joueuses dont la présidente du WTA s’engageant publiquement en faveur d’une égalité de sets, cette polémique devrait se régler dans les années à venir.
Pour terminer, quelques articles qui pourraient vous intéresser :
- Et si Séréna affrontait des hommes ? sur La Presse.
- Parité des gains hommes-femmes: Le tennis est-il réellement un cas unique? sur 20 minutes.
- Hommes/femmes : quelles différences de performances ? sur Ilôsport.
Bonne journée.
La parité des gains dans le tennis est régulièrement au cœur des polémiques. Les joueurs masculins se plaignant d’une égalité de salaires lors des tournois des grands chelems alors qu’elle n’est pas présente sur les courts.
Les joueuses jouent seulement en 2 sets gagnants contre 3 sets pour les hommes mais la gagnante du tournoi touche la même somme que le gagnant.
Mais les joueuses pourraient elles supporter de jouer les 5 sets pour rétablir l’égalité avec les hommes ?
L’ancienne joueuse de tennis française, Marion Bartoli affirme que ce n’est pas possible sur la totalité d’un grand chelem :
« Marion Bartoli n'y croit pas. Pour l'ancienne joueuse, une femme n'a pas les capacités physiques pour jouer plusieurs matchs en cinq sets en Grand Chelem. Dans un entretien accordé à la BBC World News, la Française a réagi aux propos d’Andy Murray et de Stacey Allaster, directrice de l’Association de Tennis Féminin, qui pensent les femmes tout à fait capables de jouer en cinq sets comme les hommes.
"Cinq sets pour une femme ? Nous avons déjà joué toute l’année durant tellement de matches, c’est déjà une lutte. S’il vous plait, ne nous donnez pas cinq sets. Physiquement parlant, une femme ne peut pas le faire. Elle n’a pas les mêmes capacités physiques que les hommes. Ce n’est pas possible humainement. C’est tout. Vous ne pouvez pas demander à une femme de jouer six heures. Si vous voulez mettre cinq sets alors il faut les mettre juste pour la finale, juste pour un match, a admis la Française âgée de 29 ans. Sur un match, une femme peut en effet jouer cinq sets. Est-ce que la qualité du tennis sera bonne pendant les trois heures voire les quatre heures et demie de jeu ? J’en doute fortement. Mais si vous voulez ajouter un peu de drame et faire quelque chose de spécial parce que c’est le Grand Chelem, je suis d’accord, nous pouvons le faire pour le dernier match. Mais le faire pour sept matches ? Ce n’est pas une femme dont vous avez besoin mais de deux sur le terrain." »
Source : We love tennis.
Pour d’autres joueuses, cela ne pose pas de problèmes, certains grands chelems ont d’ailleurs étaient en 5 sets par des femmes comme le rappelled l’article du site Agoravox :
« La logique élémentaire et la morale sociale voudraient donc que l’on aligne les femmes sur les hommes en les faisant jouer en 3 manches gagnantes. Mais des voix s’élèvent ici et là pour souligner le surcroît de dépense physique pour des femmes réputées moins résistantes. Oui à la rémunération égale, non aux efforts égaux ! Or, cet argument de moindre résistance n’a pas la moindre valeur : les femmes sont tout aussi résistantes que les hommes à l’effort sportif, comme le démontrent les marathoniennes, les triathlètes, les navigatrices en solitaire ou les alpinistes de l’extrême.
Il semble donc, pour suivre la même voie que les autres sports, que le temps soit venu d’harmoniser les tableaux masculin et féminin des tournois du Grand Chelem.
Deux camps s’affrontent sur cette polémique, les partisans de l’égalité totale et ceux qui soutiennent cette différence de traitement. Le débat reste ouvert, les autorités sportives n’ont pour l’instant pas modifié le nombre de sets joués mais cette règle pourrait être bouleversée dans les années qui viennent.
Au-delà de cette différence en terme de nombre de sets, les joueurs critiquant cette inégalité ont d’autres arguments, ainsi Novak Djokovic a récemment relancé la polémique en soulignant que les matchs féminins attiraient moins de sponsors et de public et qu’il fallait donc réguler les salaires des joueurs masculins et féminins sur ce critère. Le journal Le Monde s’était penché sur cette polémique :
« « Les statistiques montrent qu’il y a plus de spectateurs pour les matchs de tennis masculins. Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles nous devrions gagner plus », a-t-il déclaré dimanche alors que sa victoire à Indian Wells lui a tout de même rapporté la bagatelle de 1 028 300 dollars. En Californie, comme dans les grands tournois, les hommes et les femmes perçoivent les mêmes primes. La Biélorusse Viktoria Azarenka, qui a battu en finale l’Américaine et numéro 1 mondiale Serena Williams (6-4, 6-4) au terme de 1 h 28 min de jeu, a donc touché un pactole identique à celui de Djokovic.
Logique arithmétique
Le sujet du bien-fondé de l’égalité des primes n’est pas nouveau. A l’été 2012, en marge du tournoi de Wimbledon, le Français Gilles Simon avait tenu ce discours :
« J’ai le sentiment qu’en ce moment le tennis masculin est plus intéressant que le tennis féminin. Comme dans tout business, on doit être payé en fonction de cela. La question, ce n’est pas les hommes ou les femmes, c’est de savoir si les gens viennent vous voir ou pas. » Il avait dénoncé au passage « la démagogie et la bien-pensance générales qui font qu’on ne peut pas aborder certains sujets ».
[…]
Ces critiques sur l’égalité de salaires entre les joueurs et les joueuses de tennis ne reflètent pas en totalité la réalité car en termes de sponsoring, les joueurs signent de plus gros contrats publicitaires que les joueuses, ils sont donc mieux rémunérés que les femmes sur ce point.
Pour aller plus loin : L'égalité des salaires... critiquée au tennis, un article de Libération revenant sur la polémique lancée par Gilles Simon en 2012.
Face à ces polémiques sur les gains touchés, le site BBC sports a réalisé une enquête sur les différences de salaires dont voici un extrait :
« "Nous sommes les plus populaires. Nous méritons d'être payé plus." Avec ce simple argument, Novak Djokovic a défendu sa position selon laquelle les joueurs doivent gagner plus d'argent que leurs homologues féminines, notamment ceux qui attirent le plus de téléspectateurs. Sauf que les meilleurs joueurs du circuit ATP gagnent déjà bien plus que les meilleures joueuses du circuit WTA.
Parmi les tournois simultanés, là où les deux circuits se rejoignent le temps d'un même événeent, se trouvent les 4 tournois du Grand Chelem, qui sont organisés tout au long de l'année.
Vous pouvez consulter l’intégralité des statistiques réalisées sur le site Tennis actu.
L'égalité de salaire entre les joueurs et les joueuses dans le tennis n'est donc pas réelle. Seuls les gains des grands tournois sont égaux, pour le reste les différences de traitement demeurent entre les hommes et les femmes classés au même niveau international.
Alors faut-il saisir le Défenseur des droits sur cette affaire ? Nous vous en laissons juge.
Mais à titre d’information, quelques informations sur la procédure :
« Qui peut saisir le Défenseur des droits ?
-toute personne physique (un individu) ou morale (une société...) qui s'estime discriminée
-ses ayants droit (épouse ou époux, enfants, parents...)
-une association dont les statuts combattent la discrimination
-un parlementaire français et un élu français du Parlement européen
-une institution étrangère qui a les mêmes fonctions que le Défenseur
Le Défenseur des droits peut également se saisir d'office lorsqu'il estime que son intervention est nécessaire. »
Il vous faudrait donc contacter une association ou un parlementaire pour leur faire part de votre indignation pour qu’ils puissent saisir le défenseur des droits.
Cependant, la réforme du nombre de sets joués étant en discussion dans les plus grandes autorités du tennis, un peu de patience devrait suffire. Plusieurs joueuses dont la présidente du WTA s’engageant publiquement en faveur d’une égalité de sets, cette polémique devrait se régler dans les années à venir.
Pour terminer, quelques articles qui pourraient vous intéresser :
- Et si Séréna affrontait des hommes ? sur La Presse.
- Parité des gains hommes-femmes: Le tennis est-il réellement un cas unique? sur 20 minutes.
- Hommes/femmes : quelles différences de performances ? sur Ilôsport.
Bonne journée.
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