Question d'origine :
Bonjour, Voici une question passionnante, et complexe qui m'occupe l'esprit pendant de longues heures. Les origine de la chrétienté, de la Bible et des histoires raconter de la Bible. Ou d'ou viens notre tout puissant Dieux ?
Il y as beaucoup d’élément très alambiqué dans notre histoire, l'an 1 la naissance de Jésus Christ, la Fin de Jules César et de la Rome antique pour laisser place à Octave et l'Empire Romain.
J'ai crus comprendre qu'à la mort de Jules César il avait été divinisé et un culte lui était voué, avez-vous de quoi lire à ce sujet ?
Enfin, ce qui me choque, ce sont les annotation de Jules César sur les croyances Gauloises, ils semblent dépeindre la polythéiste des Gaulois lors de ces premières traversé, mais l'étude du dialecte Celte semble montrer qu'il nommé pas leurs dieux, et qu'ils l'appeler par exemple Toutatis, signifiant le Dieux de mon peuple... Et celui le plus craint d'après Jules César était Dis Padré ( Dieux le Père )
On sait que les Romain créer leurs religion par Syncrétisme, Jupiter - Zeus - Thor
Le Christianisme ne se pourrait-il pas que ce soit un syncrétisme créer par les Romain afin d'avoir une religion commune ou s'y retrouverai un peut tout les peuples ( Juif, Grec, Celtes, Égyptien ) et tenter de mettre fin à des Guerres violentes au noms de tel ou tel Dieux ? Serait-ce une volonté du tout puissant Octave autour de l'an 0 ? Peut-être créer en ce basant sur des écrit rendu secret de son père adoptif Jules César et de sa soif de compréhension de la culture Gauloise, après tout il a été le premier à coloniser la Gaule et avoir des traducteur Gallo-Romain avec qui ils aimer beaucoup discuter.
Au + je lis, au + je me pose des questions. Et je suis prêt à parier que d'autres mieux instruits que moi ce sont poser d'autant + de questions
Quel littérature a ce propos me conseillez-vous ?
Réponse du Guichet

Bonjour,
Vous avez raison, de nombreux auteurs se sont penchés sur la naissance et les débuts du christianisme. C’est pourquoi nous pouvons vous dire que votre théorie, si intéressante et originale soit-elle, est bien mise à mal par la chronologie.
En effet, le règne d’Auguste (nom que prit Octave après son accession au trône) s’étend de 27 avant à 14 après J-C. le Jésus historique, né selon les estimations des historiens entre 5 et 6 avant lui-même, avait une vingtaine d’années à la mort du premier empereur. La prédication de Jésus étant supposé avoir commencé lorsqu’il avait trente ans, il est impossible que la moindre préfiguration du christianisme se soit développée sous le règne d’Auguste, et encore moins du temps de Jules César, mort en 44 avant l’ère chrétienne ; et de fait, les Evangiles racontent que c’est sous le règne de Tibère que Jésus a prêché et a été crucifié (en l’an 30).
(Source : Histoire générale du christianisme. 01 [Livre] : Des origines au XVe siècle / dirigé par Pascal Montaubin et Michel-Yves Perrin ; publié sous la direction de Jean-Robert Armogathe)
Le même ouvrage précise d’ailleurs que « le mot christianisme n’apparaîtra qu’au début du deuxième siècle de notre ère ». Pour une bonne raison : les premiers disciples de Jésus, tout comme lui, étaient des juifs qui n’auraient jamais eu l’idée de se définir autrement :
« Le christianisme est né au sein du judaïsme. C'est parmi les nombreuses sectes messianiques qui se développaient dans le monde juif, au début de notre ère, que s'opéra le regroupement des disciples de Jésus de Nazareth dans la continuité de la secte des disciples de Jean-Baptiste. Contestée par les pharisiens, rejetée par les saducéens, la communauté des chrétiens fut acceptée au sein du judaïsme jusqu'aux environs de l'an 65, date à laquelle se consomma une rupture inévitable. En effet, les disciples de Jésus avaient, dès le début, manifesté, de multiples façons, qu'ils se considéraient comme accomplissant et dépassant le judaïsme. Leur messie était bien celui qu'avaient annoncé les prophètes d'Israël, mais il ne s'identifiait pas à l'image que s'en faisait le judaïsme contemporain : cela, ils le savaient et le disaient, dès les origines de la communauté. »
(Source : universalis-edu.com)
Rien à voir avec la Gaule ni avec le paganisme celtique, donc. Vous avez cependant eu une bonne intuition en parlant de syncrétisme. En effet, sous l’influence de Paul de Tarse, le christianisme va peu à peu s’ouvrir aux non-juifs, c’est-à-dire à des sujets d’un empire romain à l’époque largement marqué par la langue et la culture grecques. De ces efforts pour adapter l’enseignement christique à leur horizon intellectuel, le christianisme primitif héritera dès son premier siècle d’existence de certains traits de la religion gréco-latine, mais aussi de la philosophie grecque :
« Dans les récits des Actes des Apôtres, on constate que la prédication de Paul s'efforce volontiers de relier le message chrétien aux croyances supposées de l'auditoire païen. La meilleure illustration de ce procédé est offerte par le célèbre discours d'Athènes (Actes, xvii, 16-34) ; on y voit Paul, après s'être entretenu avec des philosophes stoïciens et épicuriens, présenter la Bonne Nouvelle, non pas comme une rupture, mais comme un complément et un achèvement de la philosophie religieuse grecque. Un philosophe grec aurait pu quasiment signer ce discours ; à l'exception d'une seule mention du Christ, d'ailleurs voilée, les thèmes abordés sont ceux de la philosophie du temps […] une citation du poète stoïcien Aratus (ou de Cléanthe lui-même) confirme le caractère scolaire de ces idées. Cette méthode, qui insiste sur les convergences du christianisme et de la philosophie plutôt que sur leurs divergences, sera celle de tous les Pères apologistes, qui répéteront que le christianisme est lui aussi une sagesse, une παιδέια.
[…]
L'essentiel des mystères d'Attis, d'Adonis et de Mithra consistait, pour le néophyte, dans une mort symbolique à l'instar du dieu et dans une régénération par participation à l'esprit du dieu, garantissant le partage de son immortalité ; de même que le myste (l'initié) était assimilé au dieu mourant et ressuscitant, de même le baptême chrétien ensevelirait le fidèle avec le Christ et le ferait ressusciter avec lui, tandis que la cène chrétienne commémore la mort du Christ et réalise l'union des fidèles avec lui (Rom., vi, 2-11 ; I Cor., xi, 26-33 ; xv, 20-23 ; II Cor., v, 14-17, etc.) ; mort mystique et union au Sauveur, tel est le sens de l'Épître aux Galates, ii, 19-20 : « J'ai été crucifié avec le Christ. Ce n'est donc plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi. »
En plus de ces analogies considérables dans l'architecture générale de la doctrine, il y en aurait d'autres, plus précises, entre le langage technique des mystères et celui de saint Paul. Le mot même de « mystère » est usuel dans les Épîtres pour désigner une réalité cachée qui a besoin d'une révélation : « la sagesse mystérieuse de Dieu, qui était restée cachée » (I Cor., ii, 7 ; cf., de même, Éph., iii, 3-5, etc.) ; à telle enseigne que l'on a pu soupçonner que Paul projetait d'instituer des mystères chrétiens analogues aux mystères païens, et centrés comme eux sur l'idée d'une sagesse qui ne devait être révélée qu'aux initiés. […] Autres termes pauliniens dont on trouverait l'équivalent dans les religions à mystères : les « éléments du monde », pour désigner des esprits démoniaques capables d'aider ou de contrarier l'initiation du myste ; le pneuma (esprit), distinct non seulement du corps, mais de l'âme ; le « corps pneumatique », matière subtile qui prend la relève du corps charnel au moment de la résurrection ; la « gnose » comme vision unitive de Dieu, obtenue non par une initiative de l'homme, mais par un don charismatique ; la « métamorphose », qui confère à l'âme la forme de Dieu, etc. »
(Source : universalis-edu.com, consultable en bibliothèque)
Mais s’il est une chose qui différencie radicalement le christianisme des paganismes antiques, c’est la croyance en un dieu unique et le refus de rendre un culte à toute autre divinité, directement issus du judaïsme. En ce sens, on peut parler de rupture : les polythéismes de l’antiquité se caractérisaient par leur plasticité, leur panthéon n’était pas fixé, et des dieux étrangers comme Apollon, Isis ou Mithra s’y intégraient volontiers, même lorsqu’ils avaient été les dieux d’ennemis conquis. On peut considérer à cet égard que les guerres de religions n’étaient pas pensables dans un contexte païen.
Le refus des chrétiens de participer aux rites, et en particulier à celui de l’empereur, suscitera l’hostilité des autorités romaines. De manière générale, les chrétiens, pendant leurs premiers siècles d’existence, demeurèrent marginaux, suspects voire persécutés, de Néron et Domitien au Ier siècle et à Dèce et Dioclétien au IIIè siècle, qui instaurèrent les premières persécutions systématiques étendues à l’ensemble de l’empire. Le christianisme ne devait revenir en grâce que sous le règne de Constantin (306-337), auteur d’un édit de tolérance. A partir de là, et malgré une tentative de retour à l’ancienne religion sous Julien l’Apostat, le christianisme s’imposa jusqu’à devenir, sous l’empereur Théodose, la religion officielle de l’empire romain, unique et obligatoire.
(Source : Le christianisme antique de Jésus à Constantin [Livre] / Paul Mattei)
Quelques ouvrages et documentaires pour aller plus loin :
Sur les débuts du christianisme :
Quand notre monde est devenu chrétien (312-394) [Livre] / Paul Veyne
Le Christ et César [Livre] / Joël Schmidt
Histoire générale du christianisme. 01 [Livre] : Des origines au XVe siècle / dirigé par Pascal Montaubin et Michel-Yves Perrin ; publié sous la direction de Jean-Robert Armogathe
Le christianisme antique de Jésus à Constantin [Livre] / Paul Mattei
Les origines du christianisme [Livre] : 30-451 / Michel Rouche
Le Royaume [Livre] / Emmanuel Carrère
L'origine du christianisme [D.V.D.] / une série de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur
L'Apocalypse [D.V.D.] / une série de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur
Sur la religion gauloise :
Les religions gauloises [Livre] : Ve-Ier siècles av. J.-C / Jean-Louis Brunaux
Cernunnos [Livre] : dieu Cerf des Gaulois / Alexis Charniguet, Anne Lombard-Jourdan
L'univers spirituel des Gaulois [Livre] : art, religion et philosophie / Jean-Louis Brunaux
Sur la divinisation des empereurs :
Les prêtres des empereurs [Livre] : le culte impérial civique dans la province romaine d'Asie / Gabrielle Frija
Rome et le prince / [Livre] / Augusto Fraschetti ; trad. par Vincent Jolivet
Bonne journée.
Vous avez raison, de nombreux auteurs se sont penchés sur la naissance et les débuts du christianisme. C’est pourquoi nous pouvons vous dire que votre théorie, si intéressante et originale soit-elle, est bien mise à mal par la chronologie.
En effet, le règne d’Auguste (nom que prit Octave après son accession au trône) s’étend de 27 avant à 14 après J-C. le Jésus historique, né selon les estimations des historiens entre 5 et 6 avant lui-même, avait une vingtaine d’années à la mort du premier empereur. La prédication de Jésus étant supposé avoir commencé lorsqu’il avait trente ans,
(Source : Histoire générale du christianisme. 01 [Livre] : Des origines au XVe siècle / dirigé par Pascal Montaubin et Michel-Yves Perrin ; publié sous la direction de Jean-Robert Armogathe)
Le même ouvrage précise d’ailleurs que « le mot christianisme n’apparaîtra qu’au début du deuxième siècle de notre ère ». Pour une bonne raison : les premiers disciples de Jésus, tout comme lui, étaient des juifs qui n’auraient jamais eu l’idée de se définir autrement :
« Le christianisme est né au sein du judaïsme.
(Source : universalis-edu.com)
Rien à voir avec la Gaule ni avec le paganisme celtique, donc. Vous avez cependant eu une bonne intuition en parlant de syncrétisme. En effet, sous l’influence de Paul de Tarse, le christianisme va peu à peu s’ouvrir aux non-juifs, c’est-à-dire à des sujets d’un empire romain à l’époque largement marqué par la langue et la culture grecques. De ces efforts pour adapter l’enseignement christique à leur horizon intellectuel, le christianisme primitif héritera dès son premier siècle d’existence de certains traits de la religion gréco-latine, mais aussi de la philosophie grecque :
« Dans les récits des Actes des Apôtres, on constate que la prédication de Paul s'efforce volontiers de relier le message chrétien aux croyances supposées de l'auditoire païen. La meilleure illustration de ce procédé est offerte par le célèbre discours d'Athènes (Actes, xvii, 16-34) ; on y voit Paul, après s'être entretenu avec des philosophes stoïciens et épicuriens, présenter la Bonne Nouvelle, non pas comme une rupture, mais comme un complément et un achèvement de la philosophie religieuse grecque. Un philosophe grec aurait pu quasiment signer ce discours ; à l'exception d'une seule mention du Christ, d'ailleurs voilée, les thèmes abordés sont ceux de la philosophie du temps […] une citation du poète stoïcien Aratus (ou de Cléanthe lui-même) confirme le caractère scolaire de ces idées. Cette méthode, qui insiste sur les convergences du christianisme et de la philosophie plutôt que sur leurs divergences, sera celle de tous les Pères apologistes, qui répéteront que le christianisme est lui aussi une sagesse, une παιδέια.
[…]
L'essentiel des mystères d'Attis, d'Adonis et de Mithra consistait, pour le néophyte, dans une mort symbolique à l'instar du dieu et dans une régénération par participation à l'esprit du dieu, garantissant le partage de son immortalité ; de même que le myste (l'initié) était assimilé au dieu mourant et ressuscitant, de même le baptême chrétien ensevelirait le fidèle avec le Christ et le ferait ressusciter avec lui, tandis que la cène chrétienne commémore la mort du Christ et réalise l'union des fidèles avec lui (Rom., vi, 2-11 ; I Cor., xi, 26-33 ; xv, 20-23 ; II Cor., v, 14-17, etc.) ; mort mystique et union au Sauveur, tel est le sens de l'Épître aux Galates, ii, 19-20 : « J'ai été crucifié avec le Christ. Ce n'est donc plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi. »
En plus de ces analogies considérables dans l'architecture générale de la doctrine, il y en aurait d'autres, plus précises, entre le langage technique des mystères et celui de saint Paul. Le mot même de « mystère » est usuel dans les Épîtres pour désigner une réalité cachée qui a besoin d'une révélation : « la sagesse mystérieuse de Dieu, qui était restée cachée » (I Cor., ii, 7 ; cf., de même, Éph., iii, 3-5, etc.) ; à telle enseigne que l'on a pu soupçonner que Paul projetait d'instituer des mystères chrétiens analogues aux mystères païens, et centrés comme eux sur l'idée d'une sagesse qui ne devait être révélée qu'aux initiés. […] Autres termes pauliniens dont on trouverait l'équivalent dans les religions à mystères : les « éléments du monde », pour désigner des esprits démoniaques capables d'aider ou de contrarier l'initiation du myste ; le pneuma (esprit), distinct non seulement du corps, mais de l'âme ; le « corps pneumatique », matière subtile qui prend la relève du corps charnel au moment de la résurrection ; la « gnose » comme vision unitive de Dieu, obtenue non par une initiative de l'homme, mais par un don charismatique ; la « métamorphose », qui confère à l'âme la forme de Dieu, etc. »
(Source : universalis-edu.com, consultable en bibliothèque)
Mais s’il est une chose qui différencie radicalement le christianisme des paganismes antiques, c’est la croyance en un dieu unique et le refus de rendre un culte à toute autre divinité, directement issus du judaïsme. En ce sens, on peut parler de rupture : les polythéismes de l’antiquité se caractérisaient par leur plasticité, leur panthéon n’était pas fixé, et des dieux étrangers comme Apollon, Isis ou Mithra s’y intégraient volontiers, même lorsqu’ils avaient été les dieux d’ennemis conquis. On peut considérer à cet égard que les guerres de religions n’étaient pas pensables dans un contexte païen.
Le refus des chrétiens de participer aux rites, et en particulier à celui de l’empereur, suscitera l’hostilité des autorités romaines. De manière générale, les chrétiens, pendant leurs premiers siècles d’existence, demeurèrent marginaux, suspects voire persécutés, de Néron et Domitien au Ier siècle et à Dèce et Dioclétien au IIIè siècle, qui instaurèrent les premières persécutions systématiques étendues à l’ensemble de l’empire. Le christianisme ne devait revenir en grâce que sous le règne de Constantin (306-337), auteur d’un édit de tolérance. A partir de là, et malgré une tentative de retour à l’ancienne religion sous Julien l’Apostat, le christianisme s’imposa jusqu’à devenir, sous l’empereur Théodose, la religion officielle de l’empire romain, unique et obligatoire.
(Source : Le christianisme antique de Jésus à Constantin [Livre] / Paul Mattei)
Quand notre monde est devenu chrétien (312-394) [Livre] / Paul Veyne
Le Christ et César [Livre] / Joël Schmidt
Histoire générale du christianisme. 01 [Livre] : Des origines au XVe siècle / dirigé par Pascal Montaubin et Michel-Yves Perrin ; publié sous la direction de Jean-Robert Armogathe
Le christianisme antique de Jésus à Constantin [Livre] / Paul Mattei
Les origines du christianisme [Livre] : 30-451 / Michel Rouche
Le Royaume [Livre] / Emmanuel Carrère
L'origine du christianisme [D.V.D.] / une série de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur
L'Apocalypse [D.V.D.] / une série de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur
Les religions gauloises [Livre] : Ve-Ier siècles av. J.-C / Jean-Louis Brunaux
Cernunnos [Livre] : dieu Cerf des Gaulois / Alexis Charniguet, Anne Lombard-Jourdan
L'univers spirituel des Gaulois [Livre] : art, religion et philosophie / Jean-Louis Brunaux
Les prêtres des empereurs [Livre] : le culte impérial civique dans la province romaine d'Asie / Gabrielle Frija
Rome et le prince / [Livre] / Augusto Fraschetti ; trad. par Vincent Jolivet
Bonne journée.
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