Question d'origine :
Le jardinage est-il utile ? Que faut-il faire ? Parlez-nous de votre jardin.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 29/07/2021 à 10h25
Bonjour,
Manque de chance, la personne qui vous répond habite en appartement et n’a pas de jardin ! Nous aurons donc du mal à répondre à la dernière partie de votre question.
En revanche, sur l’utilité du jardinage, ce ne sont pas les raisons qui manquent, et plusieurs sites en fournissent une liste. Alors, pourquoi jardiner ?
Pour la santé :
D’après passeportsante.net, le jardinage est excellent notamment pour réduire le stress et mieux s’alimenter, il constitue un exercice physique, est bon pour le cœur, renforce les os et les muscles.
Les bienfaits du jardinage ne se limitent pas à la santé physique :
« Jardiner, c’est bon pour le moral
A moins de cultiver des plantes tropicales en intérieur, jardiner rime souvent avec extérieur, air frais, voire soleil. Pris dans notre routine, il nous est parfois difficile de prendre du recul, de penser à autre chose, ou même de ne pas penser. En plus d’aérer le corps, le jardinage aère aussi l’esprit : en se focalisant sur notre parcelle de terre et nos plants de légumes ou de fleurs, on met de côté les soucis du boulot.
En 2016, une étude britannique menée auprès de 136 jardiniers comparés à 133 volontaires non jardiniers avait montré que la pratique hebdomadaire du jardinage améliore l’estime de soi, l’humeur, et diminue le risque de dépression ou d’anxiété. Des données également retrouvées lors d’une étude menée en plein coeur de Tokyo, signe qu’un environnement urbain ne contrebalance pas les effets du jardinage sur le moral et la santé mentale. »
Source : Jardinage : 9 bonnes raisons de faire son propre potager, santemagazine.fr
Pour le plaisir ou par passion, pour créer quelque chose de beau, pour se sentir valorisé :
Côté Maison cite les résultats de l’enquête Unep-Ipsos selon laquelle 1 Français sur 2 considère le jardin comme la deuxième " pièce " -après le salon et devant la cuisine - qui donne le plus de valeur à son habitation :
« Jardiner, c'est valorisant
Jardiner permettrait de canaliser une contrariété, une tension, une angoisse, voire un mal-être passager. Or, cette activité qui nécessite parfois des efforts physiques intenses - couper, tailler, biner, sarcler, désherber - n'invite-t-elle donc pas à la détente, à la sérénité ? " Prendre conscience de la valeur de ses gestes et de ses efforts suffit pour transformer un acte éprouvant - comme tondre une pelouse - en une expérience quasi zen ", explique Gérard.
Mais si les Français aiment tant jardiner, c'est aussi parce que c'est valorisant. " Mettre en valeur son jardin, c'est se mettre en valeur soi-même. Montrer son jardin, c'est aussi montrer aux autres ce que l'on vaut ", explique le psychologue Patrick Estrade. Quant à la cabane du jardinier, plus qu'un refuge ou un atelier où l'on s'isole, c'est d'abord " un lieu secret ", souligne encore l'auteur de La maison sur le divan (éd. Robert Laffont). " On y range des outils et des ustensiles, une bêche, une pelle ou un râteau, qui nécessitent une certaine virilité dans leur maniement ". Jardiner est gratifiant ? Oui, répond Patrick Estrade, " en plus, on voit tout de suite le résultat de son travail ".
[…]Que dit de vous votre jardin ?
A l'instar de la voiture, le jardin est le prolongement de la maison. Il reflète son propriétaire, ses envies, ses angoisses, ses humeurs, bref son caractère. " Si le propriétaire du jardin est un obsessionnel, les allées seront tracées à l'équerre, aucune herbe ne dépassera et s'il possède des orchidées, celles-ci seront à l'abri dans une serre ou une vitrine ", explique le psychologue Patrick Estrade.
En revanche, si le propriétaire est plus fantaisiste, " le jardin aura tout du cirque, de l'incongru, du poétique, du kitsch, voire du joyeux bordel. Car le désordre est une compagnie : il vient combler une angoisse ". Quant à l'entretien du jardin, qu'il soit fait avec amour ou de façon mécanique, dans les deux cas, si le gazon a jauni, le diagnostic du psychologue est sans appel : " il y a de fortes chances pour que l'on soit chez un radin ! " Le jardin affiche aussi notre sentimentalité. Patrick Estrade reconnaît qu'" une émotion s'échappe toujours d'un jardin fleuri, aménagé ou décoré ".
Le jardinier paysagiste Gilles Clément va plus loin : " pour certains, le jardin est un objet de rêve et même un territoire d'espérance ; mettre une graine dans la terre, c'est penser à demain. Le jardin exclut la nostalgie. Peut-être est-ce l'une des raisons de son succès : jardiner, c'est dialoguer avec un ensemble d'êtres mystérieux - les plantes, les animaux...-, dont l'issue imprévisible est presque toujours heureuse. Il est rare que l'on soit déçu par le jardin, au pire on est surpris ". Le bonheur serait-il donc dans le pré ? " Oui, répond Gilles Clément, si l'on peut partager quelque chose de ce pré avec quelqu'un ou quelques-uns. Non, si le pré n'est qu'un paysage d'apparat, un tableau de chasse ou autre chasse gardée ". »
Pour apprendre :
Le jardinier paresseux constate que « plus [les jardiniers] en apprennent sur les plantes et le jardinage, plus ils veulent en savoir. Les problèmes d’insectes ou de taches sur les feuilles offrent la possibilité de trouver la cause et de comprendre comment garder les plantes en bonne santé. Déménager dans une nouvelle maison peut signifier quitter ses plantes préférées, mais offre également la possibilité de découvrir de nouvelles plantes et de nouvelles conditions de culture. »
Pour faire un geste écologique :
Santé Magazine remarque que « Même s’ils sont cultivés en France, carottes, concombres, pommes de terre ou encore poireaux et choux-fleur, parcourent plusieurs dizaines de kilomètres avant qu’on ne les achète. Jardiner demeure donc l’un des moyens de diminuer son empreinte écologique, puisque les légumes poussent à quelques mètres de chez vous. Comme tous les végétaux, les plantes de votre jardin ou même de votre jardinière du balcon consomment du dioxyde de carbone (CO2) et rejettent de l’oxygène, ce qui permet de limiter les effets du réchauffement climatique. A petite échelle, cultiver votre potager vous permet de “compenser carbone”, c’est-à-dire de compenser en petite partie vos activités négatives pour le climat (prendre la voiture, prendre un bain, surchauffer son logement etc.) Certes, à l’échelle d’un rang de persil, ça ne fait pas beaucoup, mais c’est déjà ça ! »
Pour faire des économies :
« Jardiner fait du bien à votre porte-monnaie !
Cultiver soi-même ses fruits et légumes, permet non seulement d’atteindre une certaine autonomie alimentaire, mais aussi, de faire de belles économies. Pour preuve, dans son livre intitulé « Le Potager anti-crise », Rodolphe Grosléziat (ancien jardinier amateur) dit avoir réalisé en un an, une économie de 2.782 euros, en s’étant mis au jardinage à la campagne.
Lorsqu’on commence un jardin potager, on gagne le privilège de choisir ses fruits et légumes cultivés chez soi.
Que ce soit dans notre jardin, sur un coin de notre balcon, se mettre au jardinage ne peut qu’être bénéfique pour notre santé, nos finances mais aussi pour notre environnement. Pensons-y ! »
Source : 5 bonnes raisons de se mettre au jardinage, consoglobe.com
D’autres articles à consulter sur le sujet :
- Dix bonnes raisons de jardiner
- Pourquoi le jardinage profite au corps et à l’esprit
Si vous souhaitez vous mettre au jardinage mais ne savez pas par où commencer, nous vous proposons quelques ouvrages qui s’adressent aux débutants :
- Le guide Larousse du jardinier débutant [Livre] : toutes les bases du jardinage, plus de 80 projets étape par étape, des pas à pas photos
- SOS jardinage [Livre] : b.a.-ba, trucs & astuces, conseils / Lucas Heitz
- Potager idéal du jardinier débutant / Jane Courtier
- Manuel pratique du jardinier débutant [Livre]
- 1.000 conseils pour les jardiniers débutants & expérimentés / Luc Noël
- Jardin du débutant [Livre] : le guide indispensable pour créer et entretenir son premier jardin
Vous trouverez encore d’autres guides pratiques sur le jardinage dans notre catalogue.
Bonne journée.
Manque de chance, la personne qui vous répond habite en appartement et n’a pas de jardin ! Nous aurons donc du mal à répondre à la dernière partie de votre question.
En revanche, sur l’utilité du jardinage, ce ne sont pas les raisons qui manquent, et plusieurs sites en fournissent une liste. Alors, pourquoi jardiner ?
D’après passeportsante.net, le jardinage est excellent notamment pour réduire le stress et mieux s’alimenter, il constitue un exercice physique, est bon pour le cœur, renforce les os et les muscles.
Les bienfaits du jardinage ne se limitent pas à la santé physique :
« Jardiner, c’est bon pour le moral
A moins de cultiver des plantes tropicales en intérieur, jardiner rime souvent avec extérieur, air frais, voire soleil. Pris dans notre routine, il nous est parfois difficile de prendre du recul, de penser à autre chose, ou même de ne pas penser. En plus d’aérer le corps, le jardinage aère aussi l’esprit : en se focalisant sur notre parcelle de terre et nos plants de légumes ou de fleurs, on met de côté les soucis du boulot.
En 2016, une étude britannique menée auprès de 136 jardiniers comparés à 133 volontaires non jardiniers avait montré que la pratique hebdomadaire du jardinage améliore l’estime de soi, l’humeur, et diminue le risque de dépression ou d’anxiété. Des données également retrouvées lors d’une étude menée en plein coeur de Tokyo, signe qu’un environnement urbain ne contrebalance pas les effets du jardinage sur le moral et la santé mentale. »
Source : Jardinage : 9 bonnes raisons de faire son propre potager, santemagazine.fr
Côté Maison cite les résultats de l’enquête Unep-Ipsos selon laquelle 1 Français sur 2 considère le jardin comme la deuxième " pièce " -après le salon et devant la cuisine - qui donne le plus de valeur à son habitation :
« Jardiner, c'est valorisant
Jardiner permettrait de canaliser une contrariété, une tension, une angoisse, voire un mal-être passager. Or, cette activité qui nécessite parfois des efforts physiques intenses - couper, tailler, biner, sarcler, désherber - n'invite-t-elle donc pas à la détente, à la sérénité ? " Prendre conscience de la valeur de ses gestes et de ses efforts suffit pour transformer un acte éprouvant - comme tondre une pelouse - en une expérience quasi zen ", explique Gérard.
Mais si les Français aiment tant jardiner, c'est aussi parce que c'est valorisant. " Mettre en valeur son jardin, c'est se mettre en valeur soi-même. Montrer son jardin, c'est aussi montrer aux autres ce que l'on vaut ", explique le psychologue Patrick Estrade. Quant à la cabane du jardinier, plus qu'un refuge ou un atelier où l'on s'isole, c'est d'abord " un lieu secret ", souligne encore l'auteur de La maison sur le divan (éd. Robert Laffont). " On y range des outils et des ustensiles, une bêche, une pelle ou un râteau, qui nécessitent une certaine virilité dans leur maniement ". Jardiner est gratifiant ? Oui, répond Patrick Estrade, " en plus, on voit tout de suite le résultat de son travail ".
[…]Que dit de vous votre jardin ?
A l'instar de la voiture, le jardin est le prolongement de la maison. Il reflète son propriétaire, ses envies, ses angoisses, ses humeurs, bref son caractère. " Si le propriétaire du jardin est un obsessionnel, les allées seront tracées à l'équerre, aucune herbe ne dépassera et s'il possède des orchidées, celles-ci seront à l'abri dans une serre ou une vitrine ", explique le psychologue Patrick Estrade.
En revanche, si le propriétaire est plus fantaisiste, " le jardin aura tout du cirque, de l'incongru, du poétique, du kitsch, voire du joyeux bordel. Car le désordre est une compagnie : il vient combler une angoisse ". Quant à l'entretien du jardin, qu'il soit fait avec amour ou de façon mécanique, dans les deux cas, si le gazon a jauni, le diagnostic du psychologue est sans appel : " il y a de fortes chances pour que l'on soit chez un radin ! " Le jardin affiche aussi notre sentimentalité. Patrick Estrade reconnaît qu'" une émotion s'échappe toujours d'un jardin fleuri, aménagé ou décoré ".
Le jardinier paysagiste Gilles Clément va plus loin : " pour certains, le jardin est un objet de rêve et même un territoire d'espérance ; mettre une graine dans la terre, c'est penser à demain. Le jardin exclut la nostalgie. Peut-être est-ce l'une des raisons de son succès : jardiner, c'est dialoguer avec un ensemble d'êtres mystérieux - les plantes, les animaux...-, dont l'issue imprévisible est presque toujours heureuse. Il est rare que l'on soit déçu par le jardin, au pire on est surpris ". Le bonheur serait-il donc dans le pré ? " Oui, répond Gilles Clément, si l'on peut partager quelque chose de ce pré avec quelqu'un ou quelques-uns. Non, si le pré n'est qu'un paysage d'apparat, un tableau de chasse ou autre chasse gardée ". »
Le jardinier paresseux constate que « plus [les jardiniers] en apprennent sur les plantes et le jardinage, plus ils veulent en savoir. Les problèmes d’insectes ou de taches sur les feuilles offrent la possibilité de trouver la cause et de comprendre comment garder les plantes en bonne santé. Déménager dans une nouvelle maison peut signifier quitter ses plantes préférées, mais offre également la possibilité de découvrir de nouvelles plantes et de nouvelles conditions de culture. »
Santé Magazine remarque que « Même s’ils sont cultivés en France, carottes, concombres, pommes de terre ou encore poireaux et choux-fleur, parcourent plusieurs dizaines de kilomètres avant qu’on ne les achète. Jardiner demeure donc l’un des moyens de diminuer son empreinte écologique, puisque les légumes poussent à quelques mètres de chez vous. Comme tous les végétaux, les plantes de votre jardin ou même de votre jardinière du balcon consomment du dioxyde de carbone (CO2) et rejettent de l’oxygène, ce qui permet de limiter les effets du réchauffement climatique. A petite échelle, cultiver votre potager vous permet de “compenser carbone”, c’est-à-dire de compenser en petite partie vos activités négatives pour le climat (prendre la voiture, prendre un bain, surchauffer son logement etc.) Certes, à l’échelle d’un rang de persil, ça ne fait pas beaucoup, mais c’est déjà ça ! »
« Jardiner fait du bien à votre porte-monnaie !
Cultiver soi-même ses fruits et légumes, permet non seulement d’atteindre une certaine autonomie alimentaire, mais aussi, de faire de belles économies. Pour preuve, dans son livre intitulé « Le Potager anti-crise », Rodolphe Grosléziat (ancien jardinier amateur) dit avoir réalisé en un an, une économie de 2.782 euros, en s’étant mis au jardinage à la campagne.
Lorsqu’on commence un jardin potager, on gagne le privilège de choisir ses fruits et légumes cultivés chez soi.
Que ce soit dans notre jardin, sur un coin de notre balcon, se mettre au jardinage ne peut qu’être bénéfique pour notre santé, nos finances mais aussi pour notre environnement. Pensons-y ! »
Source : 5 bonnes raisons de se mettre au jardinage, consoglobe.com
D’autres articles à consulter sur le sujet :
- Dix bonnes raisons de jardiner
- Pourquoi le jardinage profite au corps et à l’esprit
Si vous souhaitez vous mettre au jardinage mais ne savez pas par où commencer, nous vous proposons quelques ouvrages qui s’adressent aux débutants :
- Le guide Larousse du jardinier débutant [Livre] : toutes les bases du jardinage, plus de 80 projets étape par étape, des pas à pas photos
- SOS jardinage [Livre] : b.a.-ba, trucs & astuces, conseils / Lucas Heitz
- Potager idéal du jardinier débutant / Jane Courtier
- Manuel pratique du jardinier débutant [Livre]
- 1.000 conseils pour les jardiniers débutants & expérimentés / Luc Noël
- Jardin du débutant [Livre] : le guide indispensable pour créer et entretenir son premier jardin
Vous trouverez encore d’autres guides pratiques sur le jardinage dans notre catalogue.
Bonne journée.
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