Question d'origine :
Bonjour cher Guichet du Savoir,
Je voulais savoir s'il restait des cabines téléphoniques en état de marche dans l'agglomération bordelaise malgré leur démantèlement, et si oui, où ?
Merci de votre réponse et joyeuses fêtes.
Réponse du Guichet
gds_se
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/12/2016 à 10h48
Bonjour
Comme vous le savez, les cabines téléphoniques France Télécom sont en voie de disparition :
« Les sénateurs viennent d'adopter un amendement, prévu dans la loi Macron, qui prévoit le démantèlement des cabines téléphoniques. Les 65.250 cabines qui existent toujours vont disparaître.
Il est devenu rare de les croiser à un coin de rue, mais elles existent toujours. Les cabines téléphoniques, qui ont connu leur heure de gloire dans les années 1990, vont toutes disparaître.
Le Sénat a accepté jeudi 16 avril qu'elles soient toutes démantelées, abrogeant ainsi l'article L35-1 du Code des postes et communications électroniques, qui prévoyait qu'Orange continue de fournir ce "service universel". L'opérateur était alors tenu de fournir à tous un "accès à des cabines téléphoniques publiques installées sur le domaine public ou à d'autres points d'accès au service téléphonique au public". Ce service est devenu depuis obsolète avec l'utilisation massive des téléphones portables, mais également trop coûteux pour l’État. »
En 2017, il n’y aura plus aucune cabine téléphonique / Lison Lagroy (in Le JDD)
Le 6 juin 2015, le journal Sud Ouest publiait un article Des cabines téléphoniques aux abonnés absents (article disponible dans son intégralité sur la base de données Europresse, à la Bibliothèque municipale de Lyon) :
« Vendredi 29 mai, un technicien de la société Orange (anciennement France Télécom) est venu place Gambetta, à Lesparre, afin d’y désactiver une des trois dernières cabines téléphoniques publiques encore en fonction. […]
Il n’existe donc plus que deux cabines dans la sous-préfecture, toutes deux situées place Gambetta. »
Il ne restait qu’une seule cabine téléphonique en état de marche à Bordeaux, au début du mois de décembre 2016 ; cabine qui devrait disparaitre d’ici la fin de l’année 2017 :
« Mais tout simplement parce que les cabines téléphoniques publiques n’existent plus. Il n’en reste plus une seule à Bordeaux. Vous allez vous dire, « Mais si, là, il y en a une là, j’y passe tous les jours devant. » Allez vérifier, elle n’y est plus. Ces deux dernières années, elles ont peu à peu complètement disparu du paysage urbain.
Le glas a sonné dans l’amphithéâtre du Sénat en en avril 2015, quand a été voté un amendement à la loi Macron, libérant Orange de son obligation de service universel pour les publiphones. Il en reste encore quelques-unes en France (environ 20 000 pour 300 000 en 1997), mais d’ici au 31 décembre 2017, elles auront toutes été recyclées.
Quant aux nostalgiques, ils pourront toujours se rendre au musée des Télécommunications de Bordeaux. Parmi les fleurons de ce musée, vous pourrez admirer une cabine téléphonique première génération (en bois).
Le musée des Télécommunications de Bordeaux, 10–12, rue Gouffrand (quartier des Chartrons), est ouvert le mardi après-midi ou sur demande au 05 57 87 14 22. »
Bordeaux en 1977 : la cabine téléphonique qui permettait d’appeler le monde entire sans payer / Jean-Michel Le Blanc (in Sud Ouest)
Bonnes fêtes
Comme vous le savez, les cabines téléphoniques France Télécom sont en voie de disparition :
« Les sénateurs viennent d'adopter un amendement, prévu dans la loi Macron, qui prévoit le démantèlement des cabines téléphoniques. Les 65.250 cabines qui existent toujours vont disparaître.
Il est devenu rare de les croiser à un coin de rue, mais elles existent toujours. Les cabines téléphoniques, qui ont connu leur heure de gloire dans les années 1990, vont toutes disparaître.
Le Sénat a accepté jeudi 16 avril qu'elles soient toutes démantelées, abrogeant ainsi l'article L35-1 du Code des postes et communications électroniques, qui prévoyait qu'Orange continue de fournir ce "service universel". L'opérateur était alors tenu de fournir à tous un "accès à des cabines téléphoniques publiques installées sur le domaine public ou à d'autres points d'accès au service téléphonique au public". Ce service est devenu depuis obsolète avec l'utilisation massive des téléphones portables, mais également trop coûteux pour l’État. »
En 2017, il n’y aura plus aucune cabine téléphonique / Lison Lagroy (in Le JDD)
Le 6 juin 2015, le journal Sud Ouest publiait un article Des cabines téléphoniques aux abonnés absents (article disponible dans son intégralité sur la base de données Europresse, à la Bibliothèque municipale de Lyon) :
« Vendredi 29 mai, un technicien de la société Orange (anciennement France Télécom) est venu place Gambetta, à Lesparre, afin d’y désactiver une des trois dernières cabines téléphoniques publiques encore en fonction. […]
Il n’existe donc plus que deux cabines dans la sous-préfecture, toutes deux situées place Gambetta. »
Il ne restait qu’une seule cabine téléphonique en état de marche à Bordeaux, au début du mois de décembre 2016 ; cabine qui devrait disparaitre d’ici la fin de l’année 2017 :
« Mais tout simplement parce que les cabines téléphoniques publiques n’existent plus. Il n’en reste plus une seule à Bordeaux. Vous allez vous dire, « Mais si, là, il y en a une là, j’y passe tous les jours devant. » Allez vérifier, elle n’y est plus. Ces deux dernières années, elles ont peu à peu complètement disparu du paysage urbain.
Le glas a sonné dans l’amphithéâtre du Sénat en en avril 2015, quand a été voté un amendement à la loi Macron, libérant Orange de son obligation de service universel pour les publiphones. Il en reste encore quelques-unes en France (environ 20 000 pour 300 000 en 1997), mais d’ici au 31 décembre 2017, elles auront toutes été recyclées.
Quant aux nostalgiques, ils pourront toujours se rendre au musée des Télécommunications de Bordeaux. Parmi les fleurons de ce musée, vous pourrez admirer une cabine téléphonique première génération (en bois).
Le musée des Télécommunications de Bordeaux, 10–12, rue Gouffrand (quartier des Chartrons), est ouvert le mardi après-midi ou sur demande au 05 57 87 14 22. »
Bordeaux en 1977 : la cabine téléphonique qui permettait d’appeler le monde entire sans payer / Jean-Michel Le Blanc (in Sud Ouest)
Bonnes fêtes
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