Question d'origine :
Bonjour,
En Franc-Maçonnerie, quel est le rapport entre:
"Noêl et le Solstice d'Hiver"??
Merci pour votre réponse.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Les deux solstices marquent le calendrier des francs-maçons et les événements les plus importants d'une année maçonnique. Ils sont célébrés à l'occasion des fêtes de la Saint-Jean d'hiver (dont la date fluctue entre le 24 et 27 décembre) et de la Saint-Jean d'été. Le choix de ces dates est commun à de nombreuses traditions. Les chrétiens ont d'ailleurs fixé la date de Noël en lien avec un culte alors très populaire, celui du dieu Mithra, dieu solaire dont on fêterait la naissance au solstice d'hiver.
Les évangiles ne mentionnant pas la date de naissance de Jésus Christ, l’Église catholique dut en choisir une. En l'an 354, elle fixa la date de Noël au 25 décembre car le clergé romain souhaitait reprendre des éléments païens pour les christianiser et attirer plus facilement les foules vers la religion.
"Le 25 décembre, on célébrait Mithra : c’était la fête du Sol invictus, correspondant à la naissance de ce dieu solaire (Dies Natalis Solis Invicti, jour de naissance du soleil invincible), qui surgissait d’un rocher ou d’une grotte sous la forme d’un enfant nouveau-né.
Le choix du 25 décembre provenait sans doute du calcul du nouveau calendrier julien (imposé par Jules César) fixant le solstice d’hiver à cette date erronée. Le culte prend une telle ampleur qu’en 274, l’empereur Aurélien le déclare religion d’État.
Le christianisme, qui commence alors à se répandre, se trouve en concurrence avec ces fêtes «païennes». Comment contrer ce culte qui le menace ? Par la mise en œuvre d’un subtil syncrétisme pourassimiler la naissance du Christ au retour de l’astre solaire, au Sol invictus, en s’insérant ainsi dans une tradition déjà existante .
«Ce choix semble avoir été imposé aux chrétiens par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient, soit de supprimer une coutume aussi ancienne, soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil», d’expliquer Arthur Weigall dans Survivances païennes dans le monde chrétien (Paris, Payot). En 354, le pape Libère désigne officiellement le 25 décembre comme fête de la naissance du Christ, devenue Noël en français vers 1112, par évolution de l’ancien français nael, du latin natalis (dies), soit «le jour de la naissance». "
source : Sous le soleil de Mithra / Gabriel Racle - Lexpress
" Maçonniquement, ces deux dates [de solstice] sont en relations étroites avec les deux fêtes de la Saint-Jean d'hiver et d'été : d'où laconfusion faite plus ou moins volontairement entre cérémonies johanniques et cérémonies solaires . La fête de la Saint-Jean d'été est la fête du solstice d'été, la fête de la Saint-Jean d'hiver est la fête du solstice d'hiver. Traditionnellement, depuis les Constitutions d'Anderson, elles-mêmes héritières des habitudes opératives, ces deux dates sont marquées par des « tenues de Grande Loge », suivies d'un banquet. Le Grand Orient de France précise qu'en plus de la fête d'Ordre qui doit clôturer le Convent, sera organisée une autre cérémonie « autant que possible à une époque rapprochée du solstice d'hiver ». Règle qui paraît être tombée en désuétude.
Le même règlement ne prévoit qu'un banquet ou agape par an. Cf. Banquet. Mais beaucoup de loges organisent des fêtes dites solsticiales, bien que les exigences du calendrier et le désir de les faire présider par un dignitaire de l'Obédience les étalent singulièrement. Elles peuvent être d'hiver ou d'été, et leur organisation varie beaucoup selon les circonstances locales. "
source : Dictionnaire de la franc-maçonnerie / sous la direction de Daniel Ligou
sources :
- Dictionnaire universel de la franc-maçonnerie / Marc de Jode, Monique et Jean-Marc Carat
- Fêtes de fin d'année
- Naissance de Jésus le 6 janvier
- Ho Ho Ho !
Les deux solstices marquent le calendrier des francs-maçons et les événements les plus importants d'une année maçonnique. Ils sont célébrés à l'occasion des fêtes de la Saint-Jean d'hiver (dont la date fluctue entre le 24 et 27 décembre) et de la Saint-Jean d'été. Le choix de ces dates est commun à de nombreuses traditions. Les chrétiens ont d'ailleurs fixé la date de Noël en lien avec un culte alors très populaire, celui du dieu Mithra, dieu solaire dont on fêterait la naissance au solstice d'hiver.
Les évangiles ne mentionnant pas la date de naissance de Jésus Christ, l’Église catholique dut en choisir une. En l'an 354, elle fixa la date de Noël au 25 décembre car le clergé romain souhaitait reprendre des éléments païens pour les christianiser et attirer plus facilement les foules vers la religion.
"
Le choix du 25 décembre provenait sans doute du calcul du nouveau calendrier julien (imposé par Jules César) fixant le solstice d’hiver à cette date erronée. Le culte prend une telle ampleur qu’en 274, l’empereur Aurélien le déclare religion d’État.
Le christianisme, qui commence alors à se répandre, se trouve en concurrence avec ces fêtes «païennes». Comment contrer ce culte qui le menace ? Par la mise en œuvre d’un subtil syncrétisme pour
«Ce choix semble avoir été imposé aux chrétiens par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient, soit de supprimer une coutume aussi ancienne, soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil», d’expliquer Arthur Weigall dans Survivances païennes dans le monde chrétien (Paris, Payot). En 354, le pape Libère désigne officiellement le 25 décembre comme fête de la naissance du Christ, devenue Noël en français vers 1112, par évolution de l’ancien français nael, du latin natalis (dies), soit «le jour de la naissance». "
source : Sous le soleil de Mithra / Gabriel Racle - Lexpress
" Maçonniquement, ces deux dates [de solstice] sont en relations étroites avec les deux fêtes de la Saint-Jean d'hiver et d'été : d'où la
Le même règlement ne prévoit qu'un banquet ou agape par an. Cf. Banquet. Mais beaucoup de loges organisent des fêtes dites solsticiales, bien que les exigences du calendrier et le désir de les faire présider par un dignitaire de l'Obédience les étalent singulièrement. Elles peuvent être d'hiver ou d'été, et leur organisation varie beaucoup selon les circonstances locales. "
source : Dictionnaire de la franc-maçonnerie / sous la direction de Daniel Ligou
sources :
- Dictionnaire universel de la franc-maçonnerie / Marc de Jode, Monique et Jean-Marc Carat
- Fêtes de fin d'année
- Naissance de Jésus le 6 janvier
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