Question d'origine :
Que signifie "a respiration meter", fixé aux narines du singe Baker lancé dans un missile Jupiter le 28 mai 1959 ? Je ne dispose d'aucune encyclopédie et ne comprends pas ce que serait, traduit littéralement, un "compteur respiratoire"... En m'excusant par avance d'envoyer un casse-tête...
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 11/01/2016 à 13h44
Bonjour,
Nous supposons qu'il s'agit d'un appareil destiné à mesurer la fréquence respiratoire de l'animal.
Le livre intitulé Animals in Space : From Research Rockets to the Space Shuttle de Colin Burgess et Chris Dubbs indique que l'objectif était d'enregistrer la respiration du singe durant le vol. Voici une petite traduction du texte :
Des capteurs télémétriques ont été branchés sur le corps de Baker, ou implantés chirurgicalement, pour enregistrer la température de son corps et l'action de son coeur, tandis que d'autres instruments devaient surveiller la pression de l'air à l'intérieur de la capsule. Afin d'enregistrer la respiration du singe pendant le vol, une thermistance de perles de verre a été soudée à de fins fils conducteurs, utilisés pour positionner la perle dans le flux d'air expiré par Baker. Une extrémité de la sonde de thermistance a été fixée à son nez, utilisant une goutte de ciment à prise rapide, l'autre à un connecteur sur le cylindre du singe.
Comme l'indique cet article, les données physiques et physiologiques des animaux envoyés dans l'espace sont fréquemment recueillies.
Pour le déroulement de l’expérience, l’animal est habillé, muni d’une couche culotte à sa mesure. Il est fixé sur le siège rabattable du rack de fixation. Puis, muni de deux électrodes placées sous la peau du thorax pour obtenir un rythme cardiaque. Une sonde est installée sous la peau de l’abdomen pour la température ; enfin, un ceinture de pneumographie pour transmettre le rythme respiratoire.
Les connecteurs du crane sont reliés aux prises des amplificateurs.
source : Les premières expériences biologiques françaises en fusée/ Docteur G. Chatelier
Lire aussi :
- Les expériences du CERMA sur les animaux : Paramètres biologiques / Jean-Paul GICQUEL
- Biologie spatiale / SOFRAMAS
- JBIS: Journal of the British Interplanetary Society, Volume 38 - British Interplanetary Society, 1985 - page 95
Bonne journée.
Nous supposons qu'il s'agit d'un appareil destiné à mesurer la fréquence respiratoire de l'animal.
Le livre intitulé Animals in Space : From Research Rockets to the Space Shuttle de Colin Burgess et Chris Dubbs indique que l'objectif était d'enregistrer la respiration du singe durant le vol. Voici une petite traduction du texte :
Des capteurs télémétriques ont été branchés sur le corps de Baker, ou implantés chirurgicalement, pour enregistrer la température de son corps et l'action de son coeur, tandis que d'autres instruments devaient surveiller la pression de l'air à l'intérieur de la capsule. Afin d'enregistrer la respiration du singe pendant le vol, une thermistance de perles de verre a été soudée à de fins fils conducteurs, utilisés pour positionner la perle dans le flux d'air expiré par Baker. Une extrémité de la sonde de thermistance a été fixée à son nez, utilisant une goutte de ciment à prise rapide, l'autre à un connecteur sur le cylindre du singe.
Comme l'indique cet article, les données physiques et physiologiques des animaux envoyés dans l'espace sont fréquemment recueillies.
Pour le déroulement de l’expérience, l’animal est habillé, muni d’une couche culotte à sa mesure. Il est fixé sur le siège rabattable du rack de fixation. Puis, muni de deux électrodes placées sous la peau du thorax pour obtenir un rythme cardiaque. Une sonde est installée sous la peau de l’abdomen pour la température ; enfin, un ceinture de pneumographie pour transmettre le rythme respiratoire.
Les connecteurs du crane sont reliés aux prises des amplificateurs.
source : Les premières expériences biologiques françaises en fusée/ Docteur G. Chatelier
Lire aussi :
- Les expériences du CERMA sur les animaux : Paramètres biologiques / Jean-Paul GICQUEL
- Biologie spatiale / SOFRAMAS
- JBIS: Journal of the British Interplanetary Society, Volume 38 - British Interplanetary Society, 1985 - page 95
Bonne journée.
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