Question d'origine :
Bonjour, j'étudie M. C. Escher en cours et je souhaiterais en apprendre plus sur cet auteur.
Pourriez-vous me dire s'il est possible de voir ces oeuvres à Paris ?
Quels ouvrages recommanderiez-vous ? J'ai déjà consulté "Le miroir magique de M. C. Escher" et "L'aventure des figures impossibles" de Bruno Ernst.
Existe-t-il également des livres en anglais sur cet artiste ? Je suis particulièrement intéressé par des livres expliquant comment Escher est passé d'un artiste dessinant de façon classique à ces oeuvres impossibles, ainsi que les influences que d'autres artistes ou mouvements artistiques ont pu avoir sur lui.
Merci d'avance pour vos réponses.
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 05/08/2015 à 13h02
Outre les deux ouvrages que vous citez, la bibliothèque possède les titres suivants :
M. C. Escher : l'oeuvre graphique / introduction et commentaires du graveur, éd. Taschen, 2008
Réédition d’un livre paru en 1959 sous le titre M.C. Escher, « Grafiek en Tekeningen ». 76 reproductions en pleine page sont réunies en 10 classes : Premières gravures ; Remplissage régulier de surface ; Espaces illimités ; Cercles et spirales dans l’espace ; Réflexions ; Inversion ; Polyèdres ; Relativités ; Conflit entre plan et espace ; Constructions impossibles.
Dans l’introduction de deux pages, M.C. Escher parle des techniques de gravure qu’il emploie pour servir au mieux son propos qu’il évoque ainsi : « Le fait qu'à partir de 1938 j'accordai de plus en plus d'attention à l'interprétation de mes idées personnelles fut d'abord la conséquence de mon départ d'Italie. En Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas, où je m'installai successivement, l'aspect extérieur des paysages et de l'architecture m'attirait moins qu'en Italie du Sud. Par la force des choses, j'étais obligé de 'éloigner d'une reproduction directe et fidèle de la nature qui m'entourait. Cette circonstance donnait sans doute une forte stimulation à la naissance d'images intérieures…
A l'exception des gravures n° 1 à 5 inclus, toutes les images de ce livre sont composées avec l'intention d'exprimer un développement de la pensée. Les idées qui sont à la base montrent surtout mon étonnement et mon admiration devant l'harmonie du monde qui nous entoure. Celui qui s'étonne se rend compte d'un miracle.
En exposant mes sens aux énigmes de l'univers, en réfléchissant à ces sensations et en les analysant, je m'approche du domaine des mathématiques. Bien que je manque totalement de connaissances et de formation dans le domaine des sciences exactes, je me sens plus proche des mathématiciens que de mes collègues artistes. ».
La plupart des illustrations font chacune l’objet d’une notice rédigée par l’artiste. Il revendique l’influence des arts décoratifs mauresques : « C'est la source d'inspiration la plus riche que j'aie jamais connue et elle n'est pas tarie. Les quinze dessins de symétrie montrent comment une surface peut être divisée et remplie par des figures de formes similaires, contiguës les unes aux autres, sans laisser d'espaces blancs. Les Maures étaient passés maîtres dans cet art. Ils décoraient les murs et les sols, en particulier à l'Alhambra de Grenade, de pièces de majolique congruentes et de différentes couleurs sans espaces libres. Quel dommage que l'Islam ne leur ait pas permis de faire des dessins figuratifs. Ils se sont limités aux figures géométriques abstraites. A ma connaissance, il n'y a pas eu un seul artiste maure qui ait osé (ou bien n'en a-t-il jamais eu l'idée ?) utiliser des figures concrètes et reconnaissables de poissons, oiseaux, reptiles et êtres humains comme éléments de remplissage d'une surface. Cette restriction m'est d'autant plus difficile à accepter que la représentation figurative des composantes de mes propres dessins a toujours été la raison de mon intérêt inépuisable dans ce domaine. »
La magie de M.C. Escher / réd., Joost Elffers, Eric Himmel, Andreas Landshoff, et al., éd. Taschen, 2003
Richement illustré de 367 reproductions couvrant l’ensemble de son œuvre, l’ouvrage contient de nombreuses citations de l’artiste, issues de conférences, journaux, lettres.
p. 54 : « En ce qui concerne l'architecture, mes images ont fortement subi l'influence des structures propres à l'Italie du Sud, dans lesquelles on reconnaît souvent les influences normandes, romanes, sarrasines et mauresques. Je suis fasciné, entre autres choses, par les dômes en forme de petits pains, par les toits plats passés à la chaux et les murs en stuc. J'ai vu presque tous ces éléments sur la Côte d'Amalfi (Positano, Amalfi , Atrani , Maiori, Minori, Ravello).
On sent dans mes images une sorte de nostalgie pour le sud ensoleillé. »
p. 58 : « Mais il arrive que les gens changent et utilisent un peu plus leur imagination, comme le montrent les motifs de tuiles mauresques dont j'ai parlé précédemment qui ont aussi parfois des lignes de démarcation brisées et des angles rentrants. On comprend aisément que ces formes, lorsqu'on les répète de manière rythmique, peuvent devenir plus complexes si on le désire et que l'on puisse aller jusqu'à leur faire suggérer une forme reconnaissable, par exemple la silhouette d'un animal.
Cette quête de nouvelles possibilités, cette découverte de nouvelles pièces de puzzle, qui surprennent et étonnent en tout premier lieu le créateur, forment un jeu qui m'a toujours fasciné et passionné tout au long des années. »
p. 63 : « Mon travail est d'abord et avant tout étroitement lié à la division régulière du plan. De là découlent toutes les images de ces dernières années, du principe des figures congruentes qui, sans laisser d'« espaces ouverts », remplissent le plan indéfiniment ou du moins de manière non limitée. Pour reprendre la formule parfaite que ton père a un jour utilisée : pour moi, le problème est toujours d'apporter au plan non limité des limites, d' « y mettre une fin », d'en faire une « composition ». Je dois en quelque sorte me battre contre deux difficultés distinctes qui, réunies, rendent l'ensemble si passionnant pour moi : d 'abord, « trouver » ou juxtaposer, assembler les figures congruences dont j'ai besoin ; ensuite, composer un plan fermé ayant des mesures spécifiques dans lequel ces figures qui portent en elles la dimension d' infini ou d 'absence de limite se retrouvent pour ainsi dire enchaînées ou enfermées.
Cette base bipartite de mes images a donc un caractère abstrait. Ce qui motive mes recherches n'a donc rien à voir avec la vraie réalité. »
p. 102 : « Avec le temps, la consistance des phénomènes qui nous entourent, l’ordre, la régularité, les répétitions et les renouveaux cycliques ont commencé à me parler avec de plus en plus de force. Le sentiment de leur présence me repose et m'encourage. Dans mes images, je tente de témoigner de ce que nous vivons dans un monde beau et ordonné et non dans un chaos sans normes comme il semble parfois.
Mes sujets sont très souvent ludiques aussi. Je ne peux pas m'empêcher de bricoler avec notre certitude inébranlable. Ainsi, je prends plaisir à mélanger expressément ce qui est bidimensionnel et tridimensionnel, le plan et l'espace et à taquiner la gravité. »
p. 136 : « Aucun d'entre nous n'a besoin de remettre en question l'existence d'un espace subjectif irréel. Mais personnellement, je ne suis pas sûr qu'il y ait un espace objectif réel. Tous nos sens ne nous révèlent qu'un monde subjectif ; notre seule possibilité, c'est penser et éventuellement déclarer que nous pouvons alors conclure à l'existence d'un monde objectif. »
Bibliographie sélective.
Visions de la symétrie : les cahiers, les dessins périodiques et les œuvres corrélatives de M. C. Escher / Doris Schattschneider; éd. Seuil, 1992
Plus de 350 illustrations dont 180 n’avaient jamais été publiées. On trouve dans l’ouvrage la reproduction et le commentaire de ses carnets de 1941-1942, dans lesquels il a exploré systématiquement le monde de la symétrie et de la division régulière du plan. A travers les carnets, la correspondance, les écrits de M.C. Escher, l’auteur décrypte sa méthode de travail. Il mentionne les travaux de deux personnes qui ont influencé Escher : George Pólya et F. Haag.
p. 37 : « Le professeur de Zurich (qui n'était pas polonais mais hongrois), à qui Escher devait tant, était le mathématicien George Pólya ; il était à cette époque à l’E.T.H. (École technique helvétique). Son article de 1924 était un article technique où il signalait que les dessins plans à motifs régulièrement répétés peuvent être classés suivant leurs groupes de symétrie, et qu'il y a exactement dix sept types de groupes de symétrie. Cet article frappa énormément Escher parce qu'il contenait une page de dix-sept illustrations, une illustration pour chaque groupe de symétrie ; ces images montraient d'une manière visuelle comment, pour chaque type particulier de groupe de symétrie, les formes identiques (les pavés) pouvaient s'assembler et satisfaire aux critères de classification…
Ce qui intéressait Escher, ce n'était pas de classer les dessins répétitifs existants ; c'était d'apprendre les règles qui gouvernent ces dessins pour devenir capable d'inventer lui -même des divisions régulières du plan. Bien qu'il ait copié le texte entier de l'article de Pólya, il est clair que ce qui l'a le plus instruit c'est l'étude attentive des illustrations. Il les copia dans son cahier, mettant deux illustrations par page ; comme les compositions relevées à l’Alhambra, elles devinrent des points de départ pour ses propres motifs dérivés. Il est possible de voir dans certaines illustrations de Pólya une allusion à des motifs - des oiseaux en vol, des poissons - que l'on trouve dans des divisions régulières du plan dessinées plus tard par Escher. Ce matériau de base était si important aux yeux d'Escher que le titre qu'il inscrivit sur la couverture du cahier dans lequel il avait copié l'article et les illustrations était le seul mot : « Pólya » (voir page 37). »
p. 38 : « Le professeur allemand mentionné dans le récit de 's-Gravesande était F. Haag ; dans son article de 1923 : « Die regelmässigen Planteilungen und Punktsysteme »(Divisions régulières du plan et systèmes de points), Escher apprit deux choses importantes. Premièrement, la définition de division régulière du plan donnée par le mathématicien, citée plus haut dans l'article de 's-Gravcsancle. En fait, le titre de l'article de F. Haag et cette phrase de définition sont les seuls mots qu'Escher copia dans l'article du mathématicien (voir page 37).
L'autre information nouvelle importante se trouvait dans les illustrations de F. Haag, des dessins soignés représentant des empilements réguliers de polygones convexes, marqués de petits cercles, où on voyait l'échafaudage géométrique simple sous-jacent. Escher y trouva des partitions régulières du plan faites de pentagones et d'hexagones, d'un type qu'il n'avait jamais vu dans les mosaïques mauresques. Les diagrammes de Haag, dans cet article, ainsi que dans un article antérieur datant de 1911 (également sur la liste de Beer), montraient comment les dessins répétitifs de pentagones s'appuyaient sur une grille carrée simple ; Haag donnait des informations géométriques précises concernant les angles et les côtés des hexagones particuliers pouvant paver le plan. Escher copia soigneusement plusieurs des illustrations de Haag ; comme celles de Pólya, il devait fréquemment les consulter au cours des mois et des années qui suivirent, et elles allaient servir de source à de nouveaux motifs dérivés. »
Cependant ; il semblerait que les influences d’autres artistes sur le développement de la division régulière s’arrête là.
P. 54 : « Escher n'appartint jamais à aucune tendance artistique, mais il se sentit souvent isolé tandis qu'il poursuivait son œuvre sur la division régulière. Dans Regelmatige vlakverdeling il demande :
« Si cela compte pour de l'art, pourquoi aucun artiste - pour autant que j'aie pu le découvrir - ne s'en est-il jamais occupé sérieusement ? Pourquoi suis-je le seul que cela passionne ? Je n'ai jamais lu sur le sujet aucun écrit d'artiste, de critique d'art, d'historien de l'art ; aucune encyclopédie d'histoire de l'art n'en parle ; aucun confrère, aucun prédécesseur ne s'est jamais senti sérieusement concerné par cette question. Il y a bien eu quelques productions sporadiques des arts décoratifs fondées sur les mêmes principes, que je vais plus loin citer et étudier, mais elles sont rudimentaires et embryonnaires. Elles ne proviennent pas d'une réflexion profonde et par conséquent, à mon avis, elles ne pénètrent pas le sujet jusqu'à son essence. » »
Bibliographie abondante et liste des collections des œuvres d’Escher reproduites dans l’ouvrage ; pour la France, seule la collection J. W. Vermulen, à Grasse, est notée.
La vie et l'œuvre de M.C. Escher, éd. Chêne-Hachette, 1981
Ce livre est un complément et une suite du livre suivant Le monde de M. C. Escher. Il présente la totalité de l’œuvre gravée d’Escher (plus de 450 estampes), précédée d’une biographie ainsi que d’une partie sur l’aspect mathématique de son œuvre, toutes deux accompagnées de nombreuses citations provenant des manuscrits et des lettres d’Escher lui-même. Pour l’évocation de sa jeunesse, le journal de son père a été utilisé. Il contient également le texte intégral de l’écrit d’Escher publié en 1958 sous le titre Remplissage périodique d’un plan.
Bibliographie depuis 1950.
Le monde de M.C. Escher, éd. Chêne, 1972
Dans son étude générale sur l’œuvre d’Escher, J. L. Locher cite plusieurs artistes qui ont travaillé dans le même sens que lui.
p.24-29 : « L'œuvre d'Escher est, en très grande partie, unique, mais aucun art ne peut être unique au point d'être entièrement indépendant.
Parlons d'abord de ses origines. Les premières estampes d'Escher montrent une analogie avec l'œuvre de son maître, Jessurun de Mesquita. Nous y reconnaissons régulièrement la manière de ce dernier et son style empesé et anguleux (pl. 1). La préférence pour la technique de la gravure sur bois de fil (xylographie) ainsi que sa passion pour les expérimentations techniques tirent leur origine de ce qu'il a appris chez ce maître, lui-même connu pour ses innombrables expériences, surtout sur la gravure sur bois de fil. Les premières œuvres d'Escher n'accusent pas seulement une relation avec l'œuvre de Mesquita, mais appartiennent à toute la tradition graphique de cette époque aux Pays- Bas, dont la caractéristique est une combinaison de l'Art Nouveau tardif, d'un expressionnisme modéré et d'un certain réalisme, tout en laissant l'accent sur l'art artisanal.
D'autres artistes, tels Jan Mankes, Chris Lebeau, Jan Wittenberg et Veldheer, ont travaillé dans cette tradition. Tout comme Escher, ce dernier travailla, régulièrement en Italie durant les années vingt et trente. Il nous paraît donc intéressant de comparer un des paysages d'Italie de Veldheer, par exemple sa xylographie « L'Etna » (pl. 2), avec les paysages italiens d'Escher La Sicile (cat. 55), Morano, Calabre (cat. 43) et Castrovalva (cat. 39). Il existe une analogie de style et d'atmosphère, les estampes d'Escher étant cependant plus rigoureuses, plus systématiques ; ce sont surtout leurs structures spatiales qui sont plus nettement accusées. Cette différence dans l'utilisation de l'espace devient encore plus nette si nous comparons Castrovalva (pl. 3) avec la situation analogue dans le paysage de Veldheer. Le fait d'attirer l'attention sur différents aspects de l'espace, tels la hauteur, la profondeur et le lointain, est une caractéristique très particulière à Escher et nous en prenons conscience.
L'intérêt d'Escher pour les images réfléchies est également frappant, nous ne le retrouvons ni chez Veldheer ni chez d'autres. Par contre, cette tradition révèle parfois un intérêt pour les motifs remplissant un plan. Sur une affiche de Chris Lebeau, datant d'environ 1910, on voit une bordure de poissons enchaînés (pl. 4) et dans un ouvrage, très utilisé, sur l'ornementation de N. J. van de Vecht, De Grondslag voor het ontwerpen van vlakke versiering, paru en 1930 à Rotterdam, on trouve même des schémas pour des motifs illimités remplissant un plan (pl. 5). Dans l'œuvre d'Escher, les motifs plats de remplissage d'un plan n'ont donc pas seulement un rapport avec les mosaïques mauresques, mais également avec des éléments du monde qui l’entoure…
Cet œuvre d'après 1937 semble souvent tellement unique, qu'on ne peut le comparer à nul autre dans l'histoire de l'art. Ceci n'est qu'en partie vrai, car dans l'histoire de l'art on découvre toujours des œuvres ayant des thèmes
plus ou moins semblables. Ces œuvres peuvent se situer dans l'art de différentes époques et de différents endroits. Dans un portrait du Parmesan (pl. 6), par exemple, on retrouve le même intérêt pour des réflexions et dans une estampe de Hogarth (pl. 7) une analogie avec des constructions spatiales impossibles. Nous avons déjà fait remarquer comment Escher trouve lui-même un certain intérêt dans des motifs remplissant un plan jusque dans les mosaïques mauresques, et nous savons aussi•qu'il éprouve une grande admiration pour certaines estampes du Piranèse à cause de leur enchevêtrement vertigineux d'espaces : les propres conceptions spatiales de ce dernier étaient très proches de celles d'Escher.
Mais jusqu'au XXe siècle, les œuvres d'art présentant une analogie avec l'œuvre d'Escher n'existent qu'à la périphérie de l'art européen. Elles ne font pas vraiment partie des principaux courants de leur époque. Cependant il est curieux de remarquer, au XXe siècle, certains courants importants dans l'art européen nés isolément, mais ayant une analogie structurale certaine avec les thèmes de base d'Escher…
A première vue, les estampes d'Escher n'ont que peu d'analogie avec ces œuvres de Mondriaan et de Citroën, mais après une analyse plus profonde de ces dernières, on reconnaît un même genre de structure…
Malgré un rapprochement structurel, il existe une différence importante entre l'œuvre d'Escher et la plupart des autres expressions de l'art moderne. Toutes ont la même structure de base, mais Escher a sa manière très personnelle de développer celle-ci. Pour le Dadaïsme et le Surréalisme la multiplicité du monde visuel est chaotique, alors que pour Escher elle a un sens : cette multiplicité n'engendre pas le chaos mais, au contraire, l'ordre. »
Bibliographie p. 59-62.
Selon le site personnel de Jean Loup sur Escher :
« Difficile de voir des gravures originales d'ESCHER, car elle ont été malheureusement vendues et dispersées dans le monde entier. Il existe depuis novembre 2002 un musée ESCHER à l'adresse suivante :
Escher In Het Paleis Lange Voorhout 74
The Hague
Tel. 070-4277730
Site Internet : http://www.escherinhetpaleis.nl
Les musées nord-américains suivants exposent aussi des oeuvres d'Escher de façon permanente :
Fine Arts Museums of SAN FRANCISCO, SAN FRANCISCO, CALIFORNIA, USA
National Gallery of Art, WASHINGTON D.C., USA.
National Gallery of CANADA, OTTAWA, CANADA. »
Le site officiel sur Escher, dans sa rubrique
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