Question d'origine :
bonjour
je voudrais savoir pourquoi ça nous arrive que dés qu'on commence à parler d'une personne elle vient à l'instant comme si on l'a appelé. merci cordialement.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 13/04/2015 à 15h15
Bonjour,
C’est toujours étonnant en effet ces coïncidences ! Et l’étonnement n’est pas nouveau, si l’on en croit l’expression, connue depuis le Moyen-Âge : « Quand on parle du loup, on en voit la queue », qui « se dit d’une personne qui arrive quand on parle d’elle ». (Dictionnaire d’expressions et locutions.)
On ne peut expliquer la coïncidence, puisqu’il s’agit d’une « Simultanéité fortuite (de deux ou plusieurs événements ou circonstances)» (TLFI). Par contre, on est intrigué en pensant qu’il ne s’agirait pas d’une coïncidence et que prononcer le nom viendrait à faire apparaître la personne. Il y a des croyances ainsi attachées au nom. L’article « Sortilèges et exorcismes », dans Nom, prénom, en évoque un certain nombre.
La « magie du nom » s’appuie sur un pouvoir d’évocation : « Nul ne peut résister à la force évocatrice du nom. C’est pourquoi le nom joue un rôle si important dans le rituel des sortilèges et des exorcismes. De même, on peut faire revenir à soi une personne qui délire ou qui a des cauchemars en l’appelant par son nom. »
Dans de nombreuses civilisations, on évite de prononcer le nom des morts de peur qu’ils apparaissent. Ou bien on donne un « nom secret » à l’enfant, que nul ne peut prononcer ; dans le même ordre d’idée, le nom n’était pas révélés avant le baptême, de peur que les puissances maléfiques ait prise sur lui. Ou bien, « mentionner le nom du diable suffit à le faire apparaître ». On trouve des variantes dans les contes modernes, dans Harry Potter par exemple, avec Celui-dont-on-ne doit-pas-prononcer-le-nom.
Il n’est pas impossible que notre étonnement lorsqu’on voit apparaître la personne que l’on vient de nommer, ou que le téléphone sonne au moment où l’on s’apprêtait à appeler… s'apparente à une crainte superstitieuse, anciennement attachée au nom et aux invocations.
Bonne journée.
C’est toujours étonnant en effet ces coïncidences ! Et l’étonnement n’est pas nouveau, si l’on en croit l’expression, connue depuis le Moyen-Âge : « Quand on parle du loup, on en voit la queue », qui « se dit d’une personne qui arrive quand on parle d’elle ». (Dictionnaire d’expressions et locutions.)
On ne peut expliquer la coïncidence, puisqu’il s’agit d’une « Simultanéité fortuite (de deux ou plusieurs événements ou circonstances)» (TLFI). Par contre, on est intrigué en pensant qu’il ne s’agirait pas d’une coïncidence et que prononcer le nom viendrait à faire apparaître la personne. Il y a des croyances ainsi attachées au nom. L’article « Sortilèges et exorcismes », dans Nom, prénom, en évoque un certain nombre.
La « magie du nom » s’appuie sur un pouvoir d’évocation : « Nul ne peut résister à la force évocatrice du nom. C’est pourquoi le nom joue un rôle si important dans le rituel des sortilèges et des exorcismes. De même, on peut faire revenir à soi une personne qui délire ou qui a des cauchemars en l’appelant par son nom. »
Dans de nombreuses civilisations, on évite de prononcer le nom des morts de peur qu’ils apparaissent. Ou bien on donne un « nom secret » à l’enfant, que nul ne peut prononcer ; dans le même ordre d’idée, le nom n’était pas révélés avant le baptême, de peur que les puissances maléfiques ait prise sur lui. Ou bien, « mentionner le nom du diable suffit à le faire apparaître ». On trouve des variantes dans les contes modernes, dans Harry Potter par exemple, avec Celui-dont-on-ne doit-pas-prononcer-le-nom.
Il n’est pas impossible que notre étonnement lorsqu’on voit apparaître la personne que l’on vient de nommer, ou que le téléphone sonne au moment où l’on s’apprêtait à appeler… s'apparente à une crainte superstitieuse, anciennement attachée au nom et aux invocations.
Bonne journée.
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