Question d'origine :
Pouvez vous me dire si il existe des documents concernent le cimetière de l'église ST Romain de cuire, situé montée de la Rochette.
Aujourd'hui il est ravagé et aux 3/4 abandonné.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/03/2015 à 10h28
Bonjour,
Les descriptions de ce cimetière sont peu nombreuses. Dans Caluire et Cuire histoire de quartiers, Jo Basse, Francis Lavorel et louis Naumin rappellent qu’en haut de la montée de la Rochette, que nous retrouvons ici, au lieu-dit la Croix Blanche, se trouve el cimetière de cuire. La création de ce petit cimetière remonte à 1833, alors que les habitants de Cuire étaient à la recherche d’un emplacement pour enterrer leurs morts après que le cimetière dans ‘l’enceinte du château eut été définitivement fermé. Pour leur donner satisfaction, la municipalité fit l’acquisition, en août 1833, pour la somme de 800 francs, d’un terrain appartenant à Jean Roulachon et à son épouse Simone Rivoire. Bien que son buste soit situé dans le cimetière du Caluire, Pierre Brunier est inhumé dans ce cimetière.
Le cimetière est aussi évoqué dans Les cimetières de Caluire et Cuire par Gérard Carret, Claude Demougeot, Maryannick Lavigne-Louis, Bernard Thivoyon (2013) :
Pour satisfaire les habitants de Cuire, qui déploraient l’éloignement du cimetière de Caluire, le maire de Caluire-et-Cuire procède le 12 avril 1833 à l’achat d’un terrain de 14,20 ares au territoire de la Rochette, appartenant à Jean Roulachon. Ce nouveau cimetière est aussitôt aménagé (partie ouest, il figure sur le cadastre de 1827 …) ; il est agrandi ensuite d’une parcelle de 5,20 ares achetée en 1836-1838 au même Roulachon.
Les auteurs précisent que le cimetière de Cuire longe le côté sud du chemin de la Rochette dont il épouse la très forte déclivité. La plus récente inhumation date de 2007, cependant pratiquement 80 % des tombes sont actuellement décrétées en « état d’abandon »…
L'ouvrage présente un plan du cimetière, dressé le 2 juillet 1874 ainsi que des reproductions de quelques tombes.
Nous en trouvons également une mention dans Histoire de Caluire-et-Cuire, commune du Lyonnais :
Agrandissement du cimetière de Caluire, coût 2 751 francs pour 12 ares 20 centiares.
Enfin, il faudrait effectuer des recherches dans les archives, pour obtenir de plus amples informations :
* Archives communale de Caluire et Cuire (« dossiers cimetières »)
* Archives départementales du Rhône : série Op 182-183
Les adresses et référents sont publiés sur le site de la société généalogique du lyonnais et du beaujolais
Les descriptions de ce cimetière sont peu nombreuses. Dans Caluire et Cuire histoire de quartiers, Jo Basse, Francis Lavorel et louis Naumin rappellent qu’en haut de la montée de la Rochette, que nous retrouvons ici, au lieu-dit la Croix Blanche, se trouve el cimetière de cuire. La création de ce petit cimetière remonte à 1833, alors que les habitants de Cuire étaient à la recherche d’un emplacement pour enterrer leurs morts après que le cimetière dans ‘l’enceinte du château eut été définitivement fermé. Pour leur donner satisfaction, la municipalité fit l’acquisition, en août 1833, pour la somme de 800 francs, d’un terrain appartenant à Jean Roulachon et à son épouse Simone Rivoire. Bien que son buste soit situé dans le cimetière du Caluire, Pierre Brunier est inhumé dans ce cimetière.
Le cimetière est aussi évoqué dans Les cimetières de Caluire et Cuire par Gérard Carret, Claude Demougeot, Maryannick Lavigne-Louis, Bernard Thivoyon (2013) :
Pour satisfaire les habitants de Cuire, qui déploraient l’éloignement du cimetière de Caluire, le maire de Caluire-et-Cuire procède le 12 avril 1833 à l’achat d’un terrain de 14,20 ares au territoire de la Rochette, appartenant à Jean Roulachon. Ce nouveau cimetière est aussitôt aménagé (partie ouest, il figure sur le cadastre de 1827 …) ; il est agrandi ensuite d’une parcelle de 5,20 ares achetée en 1836-1838 au même Roulachon.
Les auteurs précisent que le cimetière de Cuire longe le côté sud du chemin de la Rochette dont il épouse la très forte déclivité. La plus récente inhumation date de 2007, cependant pratiquement 80 % des tombes sont actuellement décrétées en « état d’abandon »…
L'ouvrage présente un plan du cimetière, dressé le 2 juillet 1874 ainsi que des reproductions de quelques tombes.
Nous en trouvons également une mention dans Histoire de Caluire-et-Cuire, commune du Lyonnais :
Agrandissement du cimetière de Caluire, coût 2 751 francs pour 12 ares 20 centiares.
Enfin, il faudrait effectuer des recherches dans les archives, pour obtenir de plus amples informations :
* Archives communale de Caluire et Cuire (« dossiers cimetières »)
* Archives départementales du Rhône : série Op 182-183
Les adresses et référents sont publiés sur le site de la société généalogique du lyonnais et du beaujolais
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