Question d'origine :
Je viens de voir les résultats parisiens et constate que les 2 têtes de listes risquent de ne pas être élues personnellement dans l'arrondissement dans lequel elles se sont présentées.
Est-il possible qu'elles soient maire de Paris sans avoir été élues elles-mêmes ?
Suffit-il qu'elles soient conseillères municipales d'opposition dans leur arrondissement pour devenir maire de la totalité de la ville ?
Pas simple le système électoral à Paris, Lyon et Marseille !
Merci.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/03/2014 à 09h13
Bonjour,
Le site atlantico.fr répond à votre question, à savoir que se passerait-il si ni NKM, ni Anne Hidalgo n'étaient élues dans leur arrondissement ?
En effet, comme le relève la journaliste, selon deux sondages Ifop/Fiducial pour le JDD et Sud Radio publiés dimanche, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet seraient toutes deux battues dans leur arrondissement. Mais malgré une défaite probable, l'une comme l'autre pourrait quand même devenir maire de Paris.
En effet, Paris tout comme Lyon est organisée en arrondissements.
Ainsi, le jour de l'élection, il est procédé à la désignation de conseillers d'arrondissements. Les conseillers placés en haut de liste sont à la fois conseillers d'arrondissements ou de secteur. Ce sont eux qui sont amenés à voter pour le maire lors de ce qu'il est convenu d'appeler le "troisième tour" des élections municipales, et qui intervient quelques jours après le "deuxième" tour. Le mode de scrutin instauré en 1983 instaure une désignation au scrutin proportionnel avec une prime à la liste arrivée en tête. De la sorte, chaque tête de liste présente au second tour est assurée de siéger en tant que conseiller municipal. Le jour de l'élection du maire, l'ensemble des conseillers élus dans chaque "arrondissement" (pour Paris et Lyon) ou secteur (à Marseille) se réunit et procède à l'élection de celle ou celui qui va les représenter pour les six prochaines années. Ainsi, en raison de ce mode de scrutin, il n'est aucunement besoin d'appartenir à la liste arrivée en tête dans l'arrondissement dans lequel on se présente pour présenter sa candidature au poste de maire de l'une des trois plus grandes villes de France.
Les sites suivants complètent ces explications :
* huffingtonpost.fr
* linternaute.com
* paris.fr
Autre "originalité" de l'élection parisienne, l’article « Comment Hidalgo peut gagner Paris avec moins de voix que NKM » publié sur lefigaro.fr explique que Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait perdre la mairie de Paris, même si elle remportait la majorité des suffrages exprimés.
Le site atlantico.fr répond à votre question, à savoir que se passerait-il si ni NKM, ni Anne Hidalgo n'étaient élues dans leur arrondissement ?
En effet, comme le relève la journaliste, selon deux sondages Ifop/Fiducial pour le JDD et Sud Radio publiés dimanche, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet seraient toutes deux battues dans leur arrondissement. Mais malgré une défaite probable, l'une comme l'autre pourrait quand même devenir maire de Paris.
En effet, Paris tout comme Lyon est organisée en arrondissements.
Ainsi, le jour de l'élection, il est procédé à la désignation de conseillers d'arrondissements. Les conseillers placés en haut de liste sont à la fois conseillers d'arrondissements ou de secteur. Ce sont eux qui sont amenés à voter pour le maire lors de ce qu'il est convenu d'appeler le "troisième tour" des élections municipales, et qui intervient quelques jours après le "deuxième" tour. Le mode de scrutin instauré en 1983 instaure une désignation au scrutin proportionnel avec une prime à la liste arrivée en tête. De la sorte, chaque tête de liste présente au second tour est assurée de siéger en tant que conseiller municipal. Le jour de l'élection du maire, l'ensemble des conseillers élus dans chaque "arrondissement" (pour Paris et Lyon) ou secteur (à Marseille) se réunit et procède à l'élection de celle ou celui qui va les représenter pour les six prochaines années. Ainsi, en raison de ce mode de scrutin, il n'est aucunement besoin d'appartenir à la liste arrivée en tête dans l'arrondissement dans lequel on se présente pour présenter sa candidature au poste de maire de l'une des trois plus grandes villes de France.
Les sites suivants complètent ces explications :
* huffingtonpost.fr
* linternaute.com
* paris.fr
Autre "originalité" de l'élection parisienne, l’article « Comment Hidalgo peut gagner Paris avec moins de voix que NKM » publié sur lefigaro.fr explique que Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait perdre la mairie de Paris, même si elle remportait la majorité des suffrages exprimés.
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