Question d'origine :
Bonsoir j'aimerais S'il Vous Plait que vous m'aidiez à trouver des documents sur les accidents de la route.
MERCI!
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 14/02/2014 à 08h31
Bonjour,
Pourriez-vous s'il vous plait préciser votre demande : que recherchez-vous exactement ?
Des statistiques, de la documentation juridique, des témoignages, leur aspect social, économique, des informations sur les victimes, etc.
Plus votre question sera précise, plus notre réponse sera à même de vous satisfaire.
Dans notre catalogue vous trouverez plus d'une centaine de documents récents sur cette thématique.
Merci de poster une nouvelle question au Guichet du Savoir. Nous la combinerons ultérieurement avec celle-ci.
Pourriez-vous s'il vous plait préciser votre demande : que recherchez-vous exactement ?
Des statistiques, de la documentation juridique, des témoignages, leur aspect social, économique, des informations sur les victimes, etc.
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Merci de poster une nouvelle question au Guichet du Savoir. Nous la combinerons ultérieurement avec celle-ci.
Commentaire de
Ma :
Publié le 14/02/2014 à 14:09
Bonsoir j'aimerais s'il vous plait que vous m'aidiez à avoir des documents sur les statistiques, l'aspect social, l'aspect socio économique, les témoignages, l'aspect juridique des accidents routiers. MERCI
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 15/02/2014 à 14h01
Bonjour,
Le site de la Securité routière publie fréquemment des statistiques. Ainsi, dresse-t-il un bilan pour le mois de janvier :
238 personnes ont perdu la vie sur les routes de France en janvier 2014 contre 239 en janvier 2013, ce qui correspond à une stagnation de la mortalité routière (-0,5%) pendant cette période et une seule vie épargnée.
Les autres indicateurs de l'accidentalité routière sont orientés à la hausse : le nombre de personnes blessées après un accident routier est en augmentation de +10,6%. Ce fut le cas pour 5 694 personnes en janvier 2014 contre 5 150 en janvier 2013, soit 544 personnes blessées supplémentaires.
Parmi ces personnes blessées, le nombre total de personnes hospitalisées plus de 24 heures est à la hausse (+12,7%). On en dénombre 1 974 en janvier 2014 contre 1 751 en janvier 2013, soit 223 hospitalisations en plus.
Ces augmentations des personnes blessées sont la conséquence directe de l'augmentation des accidents corporels observée en janvier 2014 (+7,5%).
Pour autant, ces statistiques semblent faire l’objet de controverses comme le montre l’article » Sécurité routière : les chiffres polémiques » publié dans Le Parisien le 10 février 2014 :
L'association 40 Millions d'automobilistes dénonce un communiqué « faux » sur le nombre de morts sur les routes en janvier qui aurait selon eux baissé. La Sécurité routière défend son comptage.
Peut-on vraiment se fier aux statistiques mensuelles de la Sécurité routière ? L'association 40 Millions d'automobilistes, qui scrute chaque mois les chiffres officiels, affirme que le dernier communiqué détaillant le nombre de morts sur les routes au mois de janvier est faux. Dans ce document envoyé à la presse, daté du 7 février, la délégation interministérielle à la sécurité routière affirme que « 238 personnes ont perdu la vie sur les routes de France en janvier 2014 contre 239 en janvier 2013, ce qui correspond à une stabilisation de la mortalité pendant cette période ». Sauf qu'en janvier 2013, la Sécurité routière annonçait que... « 271 personnes » avaient été tuées sur les routes.
« On nous attaque toujours sur la crédibilité de nos chiffres, mais la Sécurité routière ferait bien de balayer devant sa porte » estime le délégué général de l'association pro-automobile, Pierre Chasseray. Interrogé hier sur l'approximation de ces données, l'institution tente de défendre son système de calcul statistique.
Un logiciel qui extrapole... le nombre de morts. Lorsque la Sécurité routière présente son bilan mensuel, elle s'appuie sur les chiffres provisoires du nombre de tués et blessés que lui font remonter les services de police de chaque département. « Le nombre de morts fourni le 8 février 2013 n'était qu'un résultat provisoire car il ne donnait le nombre de tués qu'à la fin du mois de janvier et ne prenait pas en compte le nombre de tués trente jours après l'accident, explique le directeur adjoint de la Sécurité routière, Henri Prevost. Pour fournir des statistiques rapides, un logiciel extrapole le nombre de tués à trente jours. » En janvier 2013, ce logiciel avait surévalué de 32 le nombre réel de décès !
Une « approximation statistique ». Comment la Sécurité routière peut-elle parler de « stabilité de la mortalité » en comparant des chiffres définitifs de janvier 2013 (239 morts) avec les chiffres provisoires de janvier 2014 (238 morts) qui ne seront « consolidés » qu'en... juin prochain …
Néanmoins, le site de la sécurité routière recense toutes les causes d’accident : vitesse, alcool, téléphone, fatigue.
A ce propos, Le Monde consacrait un article le 29 février 2012 aux dangers de la somnolence :
L'association 40 Millions d'automobilistes, puissant lobby qui revendique 320 000 adhérents, assure qu'elle cause « autant d'accidents que la vitesse ». Hors autoroutes et agglomérations, elle aurait entraîné 622 décès, soit 22,52 % des morts sur ce réseau, en 2011. « Les accidents concernés ont eu lieu en ligne droite, précise Laurent Hecquet, son délégué général. Les explications officielles invoquent la vitesse, alors que plus on va vite, plus on serre les mains sur le volant sans dévier de sa trajectoire », observe-t-il.
Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr), qui fonde ses statistiques sur ces bulletins, le facteur « malaise-fatigue » était, en 2010, la cause de 18 % des accidents mortels sur autoroute, de 15 % des accidents sur route nationale, de 7 % sur départementale et de 3 % sur route communale. Ces accidents étaient plus fréquents le jour que la nuit (22 % le jour sur autoroute, 14 % la nuit, par exemple), la somnolence étant souvent due à une dette de sommeil ou à une conduite postprandiale.
L'Association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA), qui rassemble les sociétés d'autoroutes concédées à péage, soit 74,5 % de ces voies, estime pour sa part que « la somnolence intervient dans 33 % des accidents mortels » sur son réseau - soit 50 morts sur 153 en 2010. C'est plus que pour l'Onisr (18 %). La différence s'expliquerait par la nature des sources qu'exploitent les soixante analystes sécurité des sociétés d'autoroutes : ils examinent les procès-verbaux des forces de l'ordre, et non les bulletins qui les codifient, jugés réducteurs. « Ces procès-verbaux, qui peuvent comprendre 70 pages, et de nombreuses photographies, détaillent par exemple la journée qui a précédé l'accident », explique Pascal Contremoulins, responsable sécurité routière du groupe Sanef
La base de données Europresse, disponible dans les Bibliothèques du réseau BML, vous permettra de trouver bien d’autres données.
En complément, nous vous proposons une bibliographie prenant en compte vos différents besoins :
Accidents routiers et aspect social
* Accidents de la route et inégalités sociales : les morts, les médias et l'Etat / Mathieu Grossetête, 2012 : Etude qui explore l'incidence de l'origine sociale sur la survenue des accidents de la route.
* Mobilités urbaines et risques des transports : approches géographiques sous la direction de Arnaud Banos, Thomas Thévenin, 2010 : Ce tour d'horizon des nouvelles approches pour explorer la mobilité quotidienne inclut les aspects suivants : la mobilité, coupable et victime d'externalités négatives (congestion, etc.), de nuisances (bruit) et de dangers (pollution, accidents). Tout déplacement, même piéton, engendre ces trois phénomènes à partir du moment où il est réalisé par un grand nombre d'individus.
* As du volant et chauffards: Sociologie de la circulation routière / Jean-Marie Renouard, 2000 : Les automobilistes sont indisciplinés et irresponsables. Est-ce si sûr ? L'auteur décrit la circulation routière comme un système de relations entre des usagers qui communiquent en permanence. Il apporte des réponses originales au regard des explications psychologiques et sociologiques les plus courantes.
Des considérations historiques
* Usages et usagers de la route : requiem pour un million de morts : 1860-2010 / Jean Orselli, 2012 : En suivant l'histoire de la traction attelée et le développement des transports mécaniques routiers de 1860 à aujourd'hui, l'auteur revient sur l'histoire technique, économique, sociale, administrative et politique des accidents en se confrontant aux documents d'archives et sur l'évolution de la notion de sécurité.
* Histoire de la médecine et des secours routiers: des hommes, des techniques, des combats / Denis Durand de Bousingen, 2010 : A la fin des années 1950, quelques médecins visionnaires mirent en place, notamment dans le Sud de la France, les premiers services de secours aux blessés de la route, dont le nombre augmentait d'années en années, parallèlement au développement rapide de la circulation automobile. Ces initiatives, d'abord isolées, aboutirent à la création des premiers " SMUR " et " SAMU " puis, à partir des années 70-80, à leur généralisation sur l'ensemble du territoire, parallèlement à la naissance d'autres services de secours, comme ceux des sapeurs-pompiers. Cet ouvrage retrace l'histoire de la création des services de secours aux blessés de la route, et montre comment ceux-ci ont contribué à la création de services d'urgences destinés à l'ensemble des blessés et des malades, bien au-delà des seuls accidents de la circulation. En outre, ce livre qui donne largement la parole aux médecins pionniers de la médecine routière évoque l'engagement du corps médical pour une véritable politique de sécurité routière. En effet, les médecins furent parmi les premiers à réclamer des véhicules et des routes plus sûres, mais aussi des mesures préventives comme les limitations de vitesse, la lutte contre l'alcool au volant ou l'obligation du port de la ceinture de sécurité. De même, en partenariat avec les constructeurs et les pouvoirs publics, ils menèrent et mènent encore de nombreux travaux et recherches pour mieux connaître les causes des accidents et en diminuer la fréquence et la gravité. Tout en jouant un rôle de premier plan dans la lutte contre la mortalité routière - divisée par quatre entre 1972 et 2010 - les médecins ont oeuvré pour faire entrer la prévention des accidents de la route dans le champ de la santé publique, au même titre que les autres grands fléaux.
* Usages et usagers de la route: pour une histoire de moyenne durée (1860-2008) / Jean Orselli ; sous la direction de Annie Fourcaut, Université Panthéon-Sorbonne, 2009.
Aspects économique et techniques
* Pour une économie de la sécurité routière: émergence d'une approche pour l'élaboration de politiques publiques / sous la direction de Laurent Carnis et Dominique Mignot, 2012.
* Economie de la sécurité routière : enjeux, état des lieux et réflexions prospectives / PREDIT 3 ; Marc Gaudry, Fredrik Johansson, Matthieu de Lapparent et al., groupe de travail présidé par Yves Geffrin, préface Claude Gilbert, 2007 : Ce document est organisé en quatre chapitres : l'impact des accidents sur l'économie, l'impact de l'économie et de l'organisation territoriale sur les risques routiers et sur le devenir des blessés, l'évaluation et le processus de gestion des risques routiers, et les notes d'enjeux sur l'économie de la sécurité routière.
* Cannabis et sécurité routière: dépistage et techniques d’analyses utilisées par la police scientifique / Isabelle Mandoul ; Mémoire, sous la direction de Jean-Louis Delarbre, Université de Montpellier I. UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques, 2011.
* L' usage des stupéfiants chez les conducteurs automobiles: résultats d'une étude portant sur 3267 conducteurs sur la période 2003-2006 / Catherine Limbert ; sous la direction de Patrick Mura, Université de Poitiers. UFR de médecine et de pharmacie, 2009.
Aspects juridiques
* Usagers de la route : guide de droit pénal routier : automobilistes, motards, cyclistes, piétons... vos principales infractions et leurs conséquences passées au crible / Patrick Ramael, 2013 : Ce guide rappelle les principales infractions au Code de la route. Il évoque leur constatation par les agents verbalisateurs, les possibilités de les contester et les conséquences en matière administrative et pénale. Avec des éléments en matière d'accidentologie.
* L'indemnisation du préjudice corporel : l'indemnisation des accidents de la voie publique / Vincet Dang-Vu, 2012 : Un ouvrage de référence qui traite de l'indemnisation suivant les principes de la loi Badinter et des autres modes d'indemnisation selon des différentes procédures juridiques. Aborde l'évaluation du préjudice, et les cas particuliers de l'indemnisation de l'enfant et de la personne âgée en cas de décès de la victime. Tient compte des des évolutions récentes.
* Circulation routière et responsabilité / Rafaël Alvarez Campa, André Bailleux, Christophe Bleret et al. , 2013 : Le point sur les difficultés susceptibles de se présenter en ce qui concerne les conditions de la responsabilité, de l'indemnisation du dommage et des conséquences de celui-ci en cas d'accident de la route que l'on soit victime ou responsable.
* Accidents de la route, infrastructure et responsabilités / Michèle Guilbot, 2008.
Témoignages
* Un jour, sur la route, j'ai tué un homme / Bertrand Parent, 2012 : Qu'est-ce que cela fait de vivre avec un mort sur la conscience ? D'être coupable d'homicide involontaire ? Le témoignage d'un homme, Benjamin Régis qui avait 20 ans lorsqu'il avait tué un homme sur la route. Jugé et condamné, il garde ce secret enfoui chez lui. Mais aujourd'hui, il rompt le silence pour plaidoyer pour la prévention routière. Il raconte comment on réapprend à vivre...
* Il y a une vie après un accident : un miracle, une bataille, une autre vision de la vie / Roland Dalmasso, 2007 : Victime d'un grave accident de la route en juin 2005, l'auteur raconte son douloureux rétablissement, la souffrance, le handicap, mais aussi l'espoir et l'envie de vivre.
* Vivre malgré tout / Blandine Leurent-Deschodt, 2007 : Le témoignage d'une mère dont les deux filles ont été victimes d'un grave accident de la route et dont une, Olivia, a été laissée dans un état végétatif. La mère fait entrer le lecteur dans cette vie qui semble échapper à Olivia et soulève des questions fondamentales sur des sujets tels que les progrès de la médecine, la place de la personne handicapée, l'insécurité routière...
Accidentés de la route, vos droits / Jehanne Collard, préf. de Philippe Mettoux, 2003 : Répond aux questions que chacun peut se poser après un accident. A qui s'adresser pour faire valoir ses droits? Comment connaître la vérité sur les causes réelles de l'accident? Comment obtenir son indemnisation? Peut-on contester les expertises?
A paraître
Contentieux de la circulation routière / Rémy Josseaume, Jean-Baptiste Le Dall, À paraître le 3 avril 2014 : Présentation de la législation régissant le droit des automobilistes. Les auteurs analysent les moyens juridiques mis en oeuvre pour réduire l'insécurité sur les routes, la réglementation relative aux infractions et la jurisprudence des tribunaux sur l'indemnisation des victimes d'accidents.
Ce ne sont là que de premières références et il faudra poursuivre en effectuant des recherches dans le catalogue universitaire sudoc.
Le site de la Securité routière publie fréquemment des statistiques. Ainsi, dresse-t-il un bilan pour le mois de janvier :
238 personnes ont perdu la vie sur les routes de France en janvier 2014 contre 239 en janvier 2013, ce qui correspond à une stagnation de la mortalité routière (-0,5%) pendant cette période et une seule vie épargnée.
Les autres indicateurs de l'accidentalité routière sont orientés à la hausse : le nombre de personnes blessées après un accident routier est en augmentation de +10,6%. Ce fut le cas pour 5 694 personnes en janvier 2014 contre 5 150 en janvier 2013, soit 544 personnes blessées supplémentaires.
Parmi ces personnes blessées, le nombre total de personnes hospitalisées plus de 24 heures est à la hausse (+12,7%). On en dénombre 1 974 en janvier 2014 contre 1 751 en janvier 2013, soit 223 hospitalisations en plus.
Ces augmentations des personnes blessées sont la conséquence directe de l'augmentation des accidents corporels observée en janvier 2014 (+7,5%).
Pour autant, ces statistiques semblent faire l’objet de controverses comme le montre l’article » Sécurité routière : les chiffres polémiques » publié dans Le Parisien le 10 février 2014 :
L'association 40 Millions d'automobilistes dénonce un communiqué « faux » sur le nombre de morts sur les routes en janvier qui aurait selon eux baissé. La Sécurité routière défend son comptage.
Peut-on vraiment se fier aux statistiques mensuelles de la Sécurité routière ? L'association 40 Millions d'automobilistes, qui scrute chaque mois les chiffres officiels, affirme que le dernier communiqué détaillant le nombre de morts sur les routes au mois de janvier est faux. Dans ce document envoyé à la presse, daté du 7 février, la délégation interministérielle à la sécurité routière affirme que « 238 personnes ont perdu la vie sur les routes de France en janvier 2014 contre 239 en janvier 2013, ce qui correspond à une stabilisation de la mortalité pendant cette période ». Sauf qu'en janvier 2013, la Sécurité routière annonçait que... « 271 personnes » avaient été tuées sur les routes.
« On nous attaque toujours sur la crédibilité de nos chiffres, mais la Sécurité routière ferait bien de balayer devant sa porte » estime le délégué général de l'association pro-automobile, Pierre Chasseray. Interrogé hier sur l'approximation de ces données, l'institution tente de défendre son système de calcul statistique.
Un logiciel qui extrapole... le nombre de morts. Lorsque la Sécurité routière présente son bilan mensuel, elle s'appuie sur les chiffres provisoires du nombre de tués et blessés que lui font remonter les services de police de chaque département. « Le nombre de morts fourni le 8 février 2013 n'était qu'un résultat provisoire car il ne donnait le nombre de tués qu'à la fin du mois de janvier et ne prenait pas en compte le nombre de tués trente jours après l'accident, explique le directeur adjoint de la Sécurité routière, Henri Prevost. Pour fournir des statistiques rapides, un logiciel extrapole le nombre de tués à trente jours. » En janvier 2013, ce logiciel avait surévalué de 32 le nombre réel de décès !
Une « approximation statistique ». Comment la Sécurité routière peut-elle parler de « stabilité de la mortalité » en comparant des chiffres définitifs de janvier 2013 (239 morts) avec les chiffres provisoires de janvier 2014 (238 morts) qui ne seront « consolidés » qu'en... juin prochain …
Néanmoins, le site de la sécurité routière recense toutes les causes d’accident : vitesse, alcool, téléphone, fatigue.
A ce propos, Le Monde consacrait un article le 29 février 2012 aux dangers de la somnolence :
L'association 40 Millions d'automobilistes, puissant lobby qui revendique 320 000 adhérents, assure qu'elle cause « autant d'accidents que la vitesse ». Hors autoroutes et agglomérations, elle aurait entraîné 622 décès, soit 22,52 % des morts sur ce réseau, en 2011. « Les accidents concernés ont eu lieu en ligne droite, précise Laurent Hecquet, son délégué général. Les explications officielles invoquent la vitesse, alors que plus on va vite, plus on serre les mains sur le volant sans dévier de sa trajectoire », observe-t-il.
Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr), qui fonde ses statistiques sur ces bulletins, le facteur « malaise-fatigue » était, en 2010, la cause de 18 % des accidents mortels sur autoroute, de 15 % des accidents sur route nationale, de 7 % sur départementale et de 3 % sur route communale. Ces accidents étaient plus fréquents le jour que la nuit (22 % le jour sur autoroute, 14 % la nuit, par exemple), la somnolence étant souvent due à une dette de sommeil ou à une conduite postprandiale.
L'Association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA), qui rassemble les sociétés d'autoroutes concédées à péage, soit 74,5 % de ces voies, estime pour sa part que « la somnolence intervient dans 33 % des accidents mortels » sur son réseau - soit 50 morts sur 153 en 2010. C'est plus que pour l'Onisr (18 %). La différence s'expliquerait par la nature des sources qu'exploitent les soixante analystes sécurité des sociétés d'autoroutes : ils examinent les procès-verbaux des forces de l'ordre, et non les bulletins qui les codifient, jugés réducteurs. « Ces procès-verbaux, qui peuvent comprendre 70 pages, et de nombreuses photographies, détaillent par exemple la journée qui a précédé l'accident », explique Pascal Contremoulins, responsable sécurité routière du groupe Sanef
La base de données Europresse, disponible dans les Bibliothèques du réseau BML, vous permettra de trouver bien d’autres données.
En complément, nous vous proposons une bibliographie prenant en compte vos différents besoins :
* Accidents de la route et inégalités sociales : les morts, les médias et l'Etat / Mathieu Grossetête, 2012 : Etude qui explore l'incidence de l'origine sociale sur la survenue des accidents de la route.
* Mobilités urbaines et risques des transports : approches géographiques sous la direction de Arnaud Banos, Thomas Thévenin, 2010 : Ce tour d'horizon des nouvelles approches pour explorer la mobilité quotidienne inclut les aspects suivants : la mobilité, coupable et victime d'externalités négatives (congestion, etc.), de nuisances (bruit) et de dangers (pollution, accidents). Tout déplacement, même piéton, engendre ces trois phénomènes à partir du moment où il est réalisé par un grand nombre d'individus.
* As du volant et chauffards: Sociologie de la circulation routière / Jean-Marie Renouard, 2000 : Les automobilistes sont indisciplinés et irresponsables. Est-ce si sûr ? L'auteur décrit la circulation routière comme un système de relations entre des usagers qui communiquent en permanence. Il apporte des réponses originales au regard des explications psychologiques et sociologiques les plus courantes.
* Usages et usagers de la route : requiem pour un million de morts : 1860-2010 / Jean Orselli, 2012 : En suivant l'histoire de la traction attelée et le développement des transports mécaniques routiers de 1860 à aujourd'hui, l'auteur revient sur l'histoire technique, économique, sociale, administrative et politique des accidents en se confrontant aux documents d'archives et sur l'évolution de la notion de sécurité.
* Histoire de la médecine et des secours routiers: des hommes, des techniques, des combats / Denis Durand de Bousingen, 2010 : A la fin des années 1950, quelques médecins visionnaires mirent en place, notamment dans le Sud de la France, les premiers services de secours aux blessés de la route, dont le nombre augmentait d'années en années, parallèlement au développement rapide de la circulation automobile. Ces initiatives, d'abord isolées, aboutirent à la création des premiers " SMUR " et " SAMU " puis, à partir des années 70-80, à leur généralisation sur l'ensemble du territoire, parallèlement à la naissance d'autres services de secours, comme ceux des sapeurs-pompiers. Cet ouvrage retrace l'histoire de la création des services de secours aux blessés de la route, et montre comment ceux-ci ont contribué à la création de services d'urgences destinés à l'ensemble des blessés et des malades, bien au-delà des seuls accidents de la circulation. En outre, ce livre qui donne largement la parole aux médecins pionniers de la médecine routière évoque l'engagement du corps médical pour une véritable politique de sécurité routière. En effet, les médecins furent parmi les premiers à réclamer des véhicules et des routes plus sûres, mais aussi des mesures préventives comme les limitations de vitesse, la lutte contre l'alcool au volant ou l'obligation du port de la ceinture de sécurité. De même, en partenariat avec les constructeurs et les pouvoirs publics, ils menèrent et mènent encore de nombreux travaux et recherches pour mieux connaître les causes des accidents et en diminuer la fréquence et la gravité. Tout en jouant un rôle de premier plan dans la lutte contre la mortalité routière - divisée par quatre entre 1972 et 2010 - les médecins ont oeuvré pour faire entrer la prévention des accidents de la route dans le champ de la santé publique, au même titre que les autres grands fléaux.
* Usages et usagers de la route: pour une histoire de moyenne durée (1860-2008) / Jean Orselli ; sous la direction de Annie Fourcaut, Université Panthéon-Sorbonne, 2009.
* Pour une économie de la sécurité routière: émergence d'une approche pour l'élaboration de politiques publiques / sous la direction de Laurent Carnis et Dominique Mignot, 2012.
* Economie de la sécurité routière : enjeux, état des lieux et réflexions prospectives / PREDIT 3 ; Marc Gaudry, Fredrik Johansson, Matthieu de Lapparent et al., groupe de travail présidé par Yves Geffrin, préface Claude Gilbert, 2007 : Ce document est organisé en quatre chapitres : l'impact des accidents sur l'économie, l'impact de l'économie et de l'organisation territoriale sur les risques routiers et sur le devenir des blessés, l'évaluation et le processus de gestion des risques routiers, et les notes d'enjeux sur l'économie de la sécurité routière.
* Cannabis et sécurité routière: dépistage et techniques d’analyses utilisées par la police scientifique / Isabelle Mandoul ; Mémoire, sous la direction de Jean-Louis Delarbre, Université de Montpellier I. UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques, 2011.
* L' usage des stupéfiants chez les conducteurs automobiles: résultats d'une étude portant sur 3267 conducteurs sur la période 2003-2006 / Catherine Limbert ; sous la direction de Patrick Mura, Université de Poitiers. UFR de médecine et de pharmacie, 2009.
* Usagers de la route : guide de droit pénal routier : automobilistes, motards, cyclistes, piétons... vos principales infractions et leurs conséquences passées au crible / Patrick Ramael, 2013 : Ce guide rappelle les principales infractions au Code de la route. Il évoque leur constatation par les agents verbalisateurs, les possibilités de les contester et les conséquences en matière administrative et pénale. Avec des éléments en matière d'accidentologie.
* L'indemnisation du préjudice corporel : l'indemnisation des accidents de la voie publique / Vincet Dang-Vu, 2012 : Un ouvrage de référence qui traite de l'indemnisation suivant les principes de la loi Badinter et des autres modes d'indemnisation selon des différentes procédures juridiques. Aborde l'évaluation du préjudice, et les cas particuliers de l'indemnisation de l'enfant et de la personne âgée en cas de décès de la victime. Tient compte des des évolutions récentes.
* Circulation routière et responsabilité / Rafaël Alvarez Campa, André Bailleux, Christophe Bleret et al. , 2013 : Le point sur les difficultés susceptibles de se présenter en ce qui concerne les conditions de la responsabilité, de l'indemnisation du dommage et des conséquences de celui-ci en cas d'accident de la route que l'on soit victime ou responsable.
* Accidents de la route, infrastructure et responsabilités / Michèle Guilbot, 2008.
* Un jour, sur la route, j'ai tué un homme / Bertrand Parent, 2012 : Qu'est-ce que cela fait de vivre avec un mort sur la conscience ? D'être coupable d'homicide involontaire ? Le témoignage d'un homme, Benjamin Régis qui avait 20 ans lorsqu'il avait tué un homme sur la route. Jugé et condamné, il garde ce secret enfoui chez lui. Mais aujourd'hui, il rompt le silence pour plaidoyer pour la prévention routière. Il raconte comment on réapprend à vivre...
* Il y a une vie après un accident : un miracle, une bataille, une autre vision de la vie / Roland Dalmasso, 2007 : Victime d'un grave accident de la route en juin 2005, l'auteur raconte son douloureux rétablissement, la souffrance, le handicap, mais aussi l'espoir et l'envie de vivre.
* Vivre malgré tout / Blandine Leurent-Deschodt, 2007 : Le témoignage d'une mère dont les deux filles ont été victimes d'un grave accident de la route et dont une, Olivia, a été laissée dans un état végétatif. La mère fait entrer le lecteur dans cette vie qui semble échapper à Olivia et soulève des questions fondamentales sur des sujets tels que les progrès de la médecine, la place de la personne handicapée, l'insécurité routière...
Accidentés de la route, vos droits / Jehanne Collard, préf. de Philippe Mettoux, 2003 : Répond aux questions que chacun peut se poser après un accident. A qui s'adresser pour faire valoir ses droits? Comment connaître la vérité sur les causes réelles de l'accident? Comment obtenir son indemnisation? Peut-on contester les expertises?
Contentieux de la circulation routière / Rémy Josseaume, Jean-Baptiste Le Dall, À paraître le 3 avril 2014 : Présentation de la législation régissant le droit des automobilistes. Les auteurs analysent les moyens juridiques mis en oeuvre pour réduire l'insécurité sur les routes, la réglementation relative aux infractions et la jurisprudence des tribunaux sur l'indemnisation des victimes d'accidents.
Ce ne sont là que de premières références et il faudra poursuivre en effectuant des recherches dans le catalogue universitaire sudoc.
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