Question d'origine :
Bonjour,
Les Plaques offset de type quadrimétal ont été utilisées il y a quelques années. Elles étaient constituées d'une couche acier en armature, d'une couche cuivre, d'une couche chrome, et une couche sensible en photographie haute lumière.
Le traitement de ces plaques après insolation était assez complexe. Parmi les produits utilisés, on trouvait notamment du permanganate de sodium (en mélange avec ???), et du bisulfite de soude (en mélange avec ???) ainsi qu'un acide composé de mélange (notamment chlorhydrique), d'un bain spécifique de développement, d'un fixateur spécifique aussi (dans le sens pas une produit photo standard) et d'un produit de retouche etc.
Ma question :
Malgré toutes mes recherches, je ne trouve pas la liste exacte de ces produits, et leur composition réelle. Une réponse même non exhaustive serait bienvenu.
D'avance merci
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 05/07/2013 à 09h26
Bonjour,
Nous avons recherché dans les quelques ouvrages traitant des procédés d’imprimerie que nous possédons, sans trouver de réponse à votre question.
Nous nous sommes adressés à deux interlocuteurs :
- le Musée de l’imprimerie de Lyon,
- une société fabricant des produits de mouillage spécifiques aux procédés de l’imprimerie.
Nous n’avons reçu pour l’instant que la réponse du Musée de l’imprimerie, reproduite ci-dessous : Bonjour,
S’il s’agit bien de plaques quadrimétal (chrome / cuivre acide + cuivre basique / base acier) je n’ai pas trouvé de renseignement explicite sur la composition des traitements post-insolation.
Nous avons un dossier assez complet dans notre fonds Bargilliat comprenant de nombreux conseils méthodologiques sur le développement des plaques quadrimétal mais elles proviennent de sociétés cherchant à préserver, bien évidemment, le secret de fabrication de leurs produits. Par exemple on peut se douter que la solution Morsure M40 doit être constituée d’un ou plusieurs acides mais rien ne vient préciser lesquels et en quelle proportion. Les composés chimiques énoncés dans sa requête sont d’ailleurs ceux qui apparaissent dans ces brochures promotionnelles.
Nous attendons la réponse de la société spécialisée, mais comme le suggère notre correspondant du Musée de l’imprimerie, si des secrets de fabrication entourent leur composition, nous craignons de n’avoir que peu de détails. Mais nous transmettrons cependant la réponse via le Guichet si nous l’obtenons, à toutes fins utiles.
Notre correspondant du Musée de l’imprimerie vous propose de venir directement poser votre question sur place. Ce qui est une bonne idée, une visite de ce beau petit musée vaut toujours le détour. L’exposition actuelle ( transatlantiques ) est magnifique.
Cordialement
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