Question d'origine :
L'eurosceptcisme est -il actuellement présent en Espagne, en Belgique , au Royaume -Unis et en Autriche ?
Réponse du Guichet
bml_soc
- Département : Société
Le 14/02/2013 à 15h20
Vous trouverez des réponses à votre question dans l’actualité immédiate en consultant à la bibliothèque la base de données de périodiques :
Europresse Base de données de presse en texte intégral proposant un vaste choix de journaux généralistes, de publications spécialisées , français et étrangers,ainsi que leurs archives
En tapant en mot clé « euroscepticisme, vous avez déjà plus de 14 references récentes d’articles de journaux en ligne. Un article du « Point « du 13 février 2013 de Patrick Artus résume bien votre problématique.
Le continent est entré dans une vraie crise de confiance. Les individus comme les pays n'ont plus les mêmes priorités ni les mêmes exigences.
Les événements des derniers mois montrent que les pays européens n'ont plus un grand attachement pour l'Europe. La solidarité vis-à-vis des pays en difficulté de la zone euro est très limitée. En ce qui concerne la solidarité financière, même si, en théorie, le potentiel d'achat des dettes publiques des pays en difficulté est considérable (700 milliards d'euros pour le MES, le fonds européen d'achats de dette, pas de limite en principe pour la BCE), dans la pratique, ces achats seraient beaucoup plus faibles : une mutualisation importante des dettes publiques serait inacceptable par les pays du Nord, et en particulier par le Bundestag qui devrait donner son accord. Les investisseurs ont tort de croire à une volonté infime de stabilisation des marchés financiers de la zone euro.
Des désaccords sur des sujets-clés En ce qui concerne la solidarité économique, elle est inexistante : rien n'est fait pour aider les pays du sud de la zone euro à recréer des emplois, à attirer des investissements. Il faudrait une forte solidarité effectivement pour que les pays industriels de la zone euro (Allemagne, Finlande, Autriche...) acceptent par exemple de subventionner la création d'emplois industriels dans les pays du Sud (Espagne, Portugal...), ce qui se ferait essentiellement au détriment de l'emploi dans les pays du Nord. On a vu au début du mois de février 2013 la décision de réduire la taille du budget de l'Union européenne, ce qui ne va évidemment pas dans le sens du soutien aux pays du Sud……..etc
Sur le site de Médiapart consultable à la bibliothèque ,en selectionnant le mot " euro-sceptiques " , vous aurez d'autres références sur le sujet.
En complément
L’'euroscepticisme est une idée politique qui peut être définie comme l’ensemble des doutes ou des critiques plus ou moins forts exprimés quant à l’efficacité ou aux résultats des programmes des communautés européennes. Les eurosceptiques s'opposent aux pro-européens. À l'instar des pro-européens, les eurosceptiques ne constituent pas un bloc homogène. Les adversaires des eurosceptiques sont les partisans de l'Union européenne actuelle, et les partisans du fédéralisme européen.
La marque la plus forte d'euroscepticisme s'est produite lors des refus successifs du référendum sur le projet de traité de Constitution européenne par la France, puis les Pays-Bas en 2005. En juin 2008, l'Irlande, repousse par référendum le traité de Lisbonne.
La faible participation aux élections européennes témoigne aussi, d'après de nombreux observateurs, du désintérêt voire d'un désaveu des institutions européennes
in: wikipedia
Le Hors série n° 95 d’ Alternatives économiques hors série 1er trimestre 2013 disponible à la bibliothèque consacre un dossier intitulé : l’Europe a-t-elle un avenir ?
Au sommaire: Faut-il en finir avec l’euro ? Comment relancer l’union ? Une Europe sociale est-elle possible ? Quel modèle pour la zone euro ? .
Un article de Jacques Delors fondateur du think tank » Notre Europe « met en garde dans ce dossier sur la montée de l’euroscepticisme depuis le début de la crise..
Vous pouvez trouver chaque année des informations ciblées par pays sur l'économie de l'Union européenne dans le Ramses : rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies sous la direction de Thierry de Montbrial et Philippe Moreau Defarges à la cote 327 RAM..
A titre d’exemple au sommaire du Ramses 2013 :
Union européenne : risques d’orages.
L’Europe des peuples démocratie impossible ? Crise de la zone euro.
L’Union à l’épreuve. France-Allemagne. Une relation à l’épreuve de la crise de la zone euro. Royaume-Uni. La gouvernance à l’épreuve
Pour approfondir, l'ouvrage de Christian Saint-Etienne : La fin de l'euro
L'auteur, professeur d'économie, s'interroge sur l'avenir de la monnaie unique européenne, en partant du constat que l'Union à 27, au lieu de renforcer les liens entre les Etats membres, a exacerbé les concurrences fiscales et sociales.
Jacques Sapir:
Faut-il sortir de l'euro?
Ce court ouvrage rappelle les problèmes fondamentaux posés par la monnaie unique et fait l'analyse critique des diverses positions politiques françaises sur l'Euro. Il dessine enfin un programme d'action concret pour le cas où la France devrait se résoudre à sortir de l'euro
Bruno Moschetto :
Tout savoir ou presque sur la face cachée de l'euro
Jean Pisani-Ferry : Le réveil des démons :la crise de l'euro et comment s'en sortir
En partant de la crise financière de 2008, l'auteur revient sur l'historique de l'euro et dénonce les choix politiques des dirigeants européens en matière d'économie. Face, selon lui, à un manque de réactivité des Etats, il expose différents plans de sortie de crise et évalue leurs chances de succès.
Jacques Nikonoff:Sortons de l'euro ! Restituer la souveraineté monétaire au peuple
La crise de l'euro traduit d'abord une fragmentation de l'Europe et de la zone euro. Le mythe de l'unité a vécu, le couple franco-allemand connaît un divorce de fait : la gestion de la monnaie s'est faite au détriment des intérêts de la France, mais aussi de la majorité de ses partenaires de la zone euro. Seuls les dirigeants allemands ont tiré profit de l'euro fort, ont engrangé les excédents commerciaux réalisés en grande partie sur les autres pays européens….
Un article du huffingtonpost pour la situation en Grande Bretagne :
Euroscepticisme
Le n° 331 de la revue
Challenges du 7 au 13 février 2013 intitulé :good bye England ! Ce qu’ils perdraient –Ce que nous perdrions,, ce que les Britanniques ne supportent plus de l’Europe.
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