Question d'origine :
Bonjour, je suis venu vous demander quelques mots de vocabulaire compliqué avec une définition qui prête a la rigolade ou alors une prononciation rigolote cela me permettra d'enrichir mon vocabulaire et de les réutiliser afin de faire de faire rire genre de mots: soliveau, tergiverser ou encore consensus j'attends votre aide avec impatience merci de votre aide.
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 19/09/2012 à 12h39
Bonjour,
Nous ne sommes pas surs de bien comprendre votre question et avons du mal à voir ce que vous recherchez précisément.
Nous allons cependant tenter de vous répondre en vous proposant les pistes suivantes.
Dans un premier temps, si vous désirez accroître votre vocabulaire, il existe plusieurs méthodes, comme celle par exemple de parcourir des dictionnaires, Le Littré, Le petit Robert, Le petit Larousse, pour ne citer qu'eux, lire la presse, la littérature contemporaine, ou encore visionner des films en V.O., etc…
Ensuite, si vous êtes animés par l’idée de faire rire votre entourage ou d’étonner, voire épater la galerie en jouant avec les mots, nous vous recommandons vivement la lecture, bien souvent hilarante, des ouvrages qui suivent et dans lesquels vous trouverez des définitions et des mots fictifs « qui prêtent à la rigolade », comme vous le dites :
Le Baleinié Dictionnaire humoristique des tracas, fait de néologismes et de leurs définitions, par Christine Murillo, Jean-Claude Leguay, Grégoire Oestermann, éditions du Seuil
Ainsi, pourrez-vous y découvrir qu’une OOZIE est une mouche qui se cogne et se recogne contre la vitre au lieu de sortir par la fenêtre qu’on lui a ouverte, que S’IMIOUER c’est se changer sur la plage et qu’un ESTERPANGO est une personne qui monopolise le piano sans savoir en jouer. Ce dictionnaire comporte trois tomes, un lexique et un classement par rubriques. Fou rire garanti ! Et aussi une bonne idée de cadeaux pour dérider les rabat-joie.
Dieu, Shakespeare et moi, de Woody ALLEN, deuxième partie, Traditions et croyances populaires, Animaux fabuleux, éditions Solar : « Vous ignoriez jusqu’à aujourd’hui l’existence de la MOUGNARDE ? Vous saurez dorénavant, grâce à ce chapitre en particulier, qu’il s’agit d’une grande souris blanche avec, imprimées sur l’estomac, les paroles de « Chantons sous la pluie ». La mougnarde est absolument unique parmi les rongeurs, en ce qu’on peut en jouer comme d’un accordéon. Proche parent de la mougnarde est le bistacle, un petit écureuil qui sait siffler et connaît personnellement le maire de Detroit ». Etonnant, non ?
La comédie du langage de Jean TARDIEU, éditions Gallimard,et dans ce recueil, caractérisé par l’intérêt passionné qu’il a longtemps porté au langage, la pièce de théâtre « Un mot pour un autre ». Son préambule en lui-même, dont voici un extrait, donne immédiatement envie de se plonger dans la pièce :
« Vers l’année 1900-époque étrange entre toutes-, une curieuse épidémie s’abattit sur la population des villes, principalement sur les classes fortunées. Les misérables atteints de ce mal prenaient soudain les mots les uns pour les autres, comme s’ils eussent puisé au hasard les paroles dans un sac.
Le plus curieux est que les malades ne s’apercevaient pas de leur infirmité, qu’ils restaient d’ailleurs sains d’esprit, tout en tenant des propos en apparence incohérents, que, même au plus fort du fléau, les conversations mondaines allaient bon train, bref, que le seul organe atteint était : le « vocabulaire »
Ce fait historique-hélas contesté par quelques savants- appelle les remarques suivantes :
que nous parlons souvent pour ne rien dire
que si, par chance, nous avons quelque chose à dire, nous pouvons le dire de mille façons différentes,
que les prétendus fous ne sont appelés tels que parce que l’on ne comprend pas leur langage,
que dans le commerce des humains, bien souvent les mouvements du corps, les intonations de la voix et l’expression du visage en disent plus long que les paroles, et aussi que les mots n’ont, par eux-mêmes, d’autres sens que ceux qu’il nous plaît de leur attribuer. »
Les mots ne voudraient donc dire que ce qu’on veut bien leur faire dire !
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