Question d'origine :
Quelle est le nom de la sainte née au 1er siècle au pied de la cathédrale de Troyes ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/09/2012 à 13h03
Bonjour,
Nous ne savons d’où découlent vos informations mais nous n’avons pas trouvé de sainte née au pied de la cathédrale !!
Il existe en revanche une saint Mâthie qui pourrait peut être correspondre au personnage que vous recherchez.
Sainte Mâthie est plus connue par l’histoire du culte rendu à sa mémoire que par les actes de sa vie dont il ne reste aucun monument. On s’accorde assez généralement à dire qu’elle naquit à Troyes ; mais on ignore le temps où elle a vécu et l’on ne fait que conjecturer qu’elle existait en cette ville dès les premiers temps de la religion chrétienne y fut prêchée. Quelques auteurs prétendent qu’elle était fille d’un comte ou d’un gouverneur de la cité (…) D’autres historiens croient de leur côté – et c’est l’opinion la plus répandue parmi le peuple, bien qu’elle paraisse moins fondée – que Mâthie était fille ou servante d’un boulanger (…) Camusat nous apprend que consacrée à Dieu dès ses plus jeunes années, cette vierge incomparable se faisait remarquer par l’ardeur de sa foi (…) Déjà, dès le Ixe siècle, sainte Mâthie était honorée d’un culte public dans notre ville, comme saint Prudence en fait foi dans son panégyrique de sainte Maure ; mais ce fut au siècle suivant, que ce culte prit une extension plus grande. Vers 980, Milon Ier 43e évêque de Troyes, voulant agrandir l’église cathédrale fit détruire un ancien autel où il savait par la tradition que reposait el corps de sainte Mâthie…
Source : Vie des Saints du Diocèse de Troyes et histoire de leur culte jusqu'à nos jours, Eugène-Edmond Defer, p. 220-277 également consultable en ligne.
Dans Le Diocèse de Troyes des origines à nos jours (IIIe siècle 1955), De Melin indique que Mâthie est une vierge (époque inconnue), honorée à la cathédrale de Troyes où son corps était conservé dès le Ixe siècle.
Néanmoins, alors que deux sites, l’un de jschweitzer.jimdo.com et l’autre nominis.cef.fr affirment effectivement que Mâthie était la fille d’un riche Troyen au Ier siècle, on ne peut avancer que des hypothèses.
D’ailleurs, Isabelle Crété-Protin rappelle dans Église et vie chrétienne dans le diocèse de Troyes du IVe au IXe ... qu’à Troyes, rien ne permet d’estimer qu’une communauté chrétienne ait existé antérieurement à l’édit de Milan et, à plus forte raison, qu’il ait existé un quelconque lieu de réunion dans l’enceinte ou à la périphérie de la ville antique. En vérité, nous l’avons vu, nous sommes très peu renseignés sur la topographie chrétienne de la cité au Bas-Empire.
Pour finir, sachez que le diocèse de Troyes compte bien d’autres saintes dont Sainte Maure, Sainte Jule, Sainte Sabine , sainte Syre, sainte Elisabeth de Chelles etc.
Voir là-dessus : Histoire de la ville de Troyes et de la Champagne méridionale.
Nous ne savons d’où découlent vos informations mais nous n’avons pas trouvé de sainte née au pied de la cathédrale !!
Il existe en revanche une saint Mâthie qui pourrait peut être correspondre au personnage que vous recherchez.
Sainte Mâthie est plus connue par l’histoire du culte rendu à sa mémoire que par les actes de sa vie dont il ne reste aucun monument. On s’accorde assez généralement à dire qu’elle naquit à Troyes ; mais on ignore le temps où elle a vécu et l’on ne fait que conjecturer qu’elle existait en cette ville dès les premiers temps de la religion chrétienne y fut prêchée. Quelques auteurs prétendent qu’elle était fille d’un comte ou d’un gouverneur de la cité (…) D’autres historiens croient de leur côté – et c’est l’opinion la plus répandue parmi le peuple, bien qu’elle paraisse moins fondée – que Mâthie était fille ou servante d’un boulanger (…) Camusat nous apprend que consacrée à Dieu dès ses plus jeunes années, cette vierge incomparable se faisait remarquer par l’ardeur de sa foi (…) Déjà, dès le Ixe siècle, sainte Mâthie était honorée d’un culte public dans notre ville, comme saint Prudence en fait foi dans son panégyrique de sainte Maure ; mais ce fut au siècle suivant, que ce culte prit une extension plus grande. Vers 980, Milon Ier 43e évêque de Troyes, voulant agrandir l’église cathédrale fit détruire un ancien autel où il savait par la tradition que reposait el corps de sainte Mâthie…
Source : Vie des Saints du Diocèse de Troyes et histoire de leur culte jusqu'à nos jours, Eugène-Edmond Defer, p. 220-277 également consultable en ligne.
Dans Le Diocèse de Troyes des origines à nos jours (IIIe siècle 1955), De Melin indique que Mâthie est une vierge (époque inconnue), honorée à la cathédrale de Troyes où son corps était conservé dès le Ixe siècle.
Néanmoins, alors que deux sites, l’un de jschweitzer.jimdo.com et l’autre nominis.cef.fr affirment effectivement que Mâthie était la fille d’un riche Troyen au Ier siècle, on ne peut avancer que des hypothèses.
D’ailleurs, Isabelle Crété-Protin rappelle dans Église et vie chrétienne dans le diocèse de Troyes du IVe au IXe ... qu’à Troyes, rien ne permet d’estimer qu’une communauté chrétienne ait existé antérieurement à l’édit de Milan et, à plus forte raison, qu’il ait existé un quelconque lieu de réunion dans l’enceinte ou à la périphérie de la ville antique. En vérité, nous l’avons vu, nous sommes très peu renseignés sur la topographie chrétienne de la cité au Bas-Empire.
Pour finir, sachez que le diocèse de Troyes compte bien d’autres saintes dont Sainte Maure, Sainte Jule, Sainte Sabine , sainte Syre, sainte Elisabeth de Chelles etc.
Voir là-dessus : Histoire de la ville de Troyes et de la Champagne méridionale.
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