Question d'origine :
Bonjour
je suis à la recherche de légendes (éventuellement de contes) conernant plus spécifiquement le pays mornantais (Mornant
St Jean de Toulas Chaussan Sr Didier sous riverie St Laurent d'Agny Riverie Orliénas St Andéol St André la Côte etc=)
Auriez vous des ouvrages à me conseiller ou des articles ?
Merci
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 06/01/2012 à 17h37
Voici quelques exemples de contes du pays de Mornant, les seuls que nous ayons trouvés.
A lire dans Légendes et diableries du Rhône:
L’histoire est celle de la conduite héroïque de Jacques Peyzaret, 22 ans, qui le 7 décembre 1785 terrassa à mains nues un loup qui avait mordu deux personnes et enlevé une brebis.
Jean-Marie, le sacristain, trouve endormie dans son église, au pied de la statue de Saint-Abdon, une punaise de bénitier, la Dorothée. Pour se venger, il lui fait croire qu’il est Saint-Adbon en personne et lui demande de monter dans une corbeille qu’il a attaché au bout d’une corde et fait descendre de la voute. La Dorothée monte dans la corbeille et Jean-Marie la hisse jusqu’à la voute. Il la redescend à l’aube, la réanime, et disparaît. La Dorothée qui ne l’a pas reconnu, est ainsi punie de sa méchanceté par la jaunisse qui la retient 8 jours au lit.
A lire dans
L’histoire se situe dans la région qu’on appelle les Montagnes Russes, pas très loin de Mornant. Il y avait une ferme au lieu-dit les Charettes où s’était engagé un garçon de vingt ans qu’on surnommait Jean-Fou et qui avait peur du diable. L’histoire raconte comment il fut victime d’une plaisanterie de deux compagnons, Antonin et Pétrus, qui lui firent croire que le diable était descendu dans la cheminée la nuit de Noël. Pour cela, ils jetèrent un chat-huant dans la cheminée, après avoir donné à Jean-Fou un bol de gnole en guise d’eau bénite. Jean-Fou, arrosant l’oiseau de cette « eau bénite » déclencha de telles flammes qu’il fut persuadé d’avoir tué le diable en personne.
A lire dans
Ce simple d'esprit, prédicateur, avait prédit divers évènements, dont qu'une église à 4 tours serait construite à Fourvière, mais aussi que lorsqu'une grand croix s'élèverait sur le crêt de Saint-André-la-Côte, une grande guerre éclaterait. On érigea en effet cette croix en juillet 1914 et son inauguration, prévue le dimanche 2 août 1914, fut repoussée par la déclaration de guerre et la mobilisation.
Les pierres de Saint-Martin
Il s'agit de Saint Martin, né en 316, enrolé à 15 ans dans les légions romaines, converti au christianisme et qui devint évêque de Tours. On raconte que les pieds du saint homme s'imprimaient sur les pierres des chemins qu'il parcourait. A Chassagny, près de Charbonnerie, et à Saint-Martin-en-Haut, vers le hameau du Bayard, on trouve des pierres qui portent la marque du saint.
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