Messes privées sous Louis XIV

Réponse du département civilisation

Les ouvrages consultés ne nous ont pas permis de trouver d’éléments précis sur l’organisation de messes à domicile. Ils nous renseignent sur la vie religieuse en France à l’époque concernée, sur la formation du clergé, l’instruction des fidèles, la question janséniste, etc…

A la célébration initialement publique et communautaire s’est bientôt ajoutée une autre forme rituelle, dans laquelle le prêtre peut célébrer seul, ou assisté d’un clergeon. Il s’agit alors de messes privées, dont le développement est attesté à partir des VIIe-VIIIe siècles, en réponse à la demande des fidèles, qui donnent à l’Eglise, en contrepartie de cette offrande sacrificielle, des biens mat »riels, dans l’espoir d’obtenir le salut pour eux-mêmes et pour leurs proches, encore vivants et surtout défunts.
In Christianisme : dictionnaire des temps, des lieux et des figures / dir. André Vauchez

Pour des compléments sur les honoraires de messe, voyez cette entrée dans le Dictionnaire de théologie catholique (Tome 7.1 ; p. 70-91). On y trouve notamment un chapitre sur les "obligations de célébrer résultant de l’acceptation des honoraires quant au lieu où il faut célébrer" (attention aux sources citées, elles n’étaient pas toutes applicables sous Louis XIV)

Pour la seconde partie de votre question, nous vous conseillons la lecture de deux courts chapitres du livre de François Bluche : Louis XIV (Chap. XX : la dévotion du roi et chap. XXI : unité religieuse, unité nationale) qui abordent les termes de votre question, sans qu’il soit question de messe privée.
Et aussi :
Le catholicisme entre Luther et Voltaire
Histoire des catholiques en France du XVè siècle à nos jours
L’Eglise et la vie religieuse dans la France moderne
Histoire de la messe / Robert Cabié
Histoire de la messe : de Grégoire le Grand à nos jours / Lionel de Thorey