Question d'origine :
Bonjour,
L'immeube du 2, rue Thimonnier, qui fait angle avec le quai Saint-Vincent, fut le premier construit, en 1899, dans le cadre du projet "d'amélioration des quartiers Saint-Vincent et de la Martinière" par l'architecte Fançois Clermont.
Cet immeuble a été incendié en 1994, à tel point qu'il a dû être détruit et il fut reconstruit en 1952-53.
Comme pour l'incendie du Dôme de l'Hotel Dieu, diverses versions circulent.
Auriez vous une information précise, ou sauriez vous où je puis trouver l'origine de cet incendie?
Merci d'avance de votre aide
Commentaire de
denis6901 :
Publié le 29/07/2010 à 21:02
re-bonjour,
J'ai été un peu vite dans la rédaction de ma question; je reformule :
L'immeuble du 1, rue Thimonnier, qui fait angle avec le quai Saint-Vincent, fut le premier construit, en 1899, dans le cadre du projet "d'amélioration des quartiers Saint-Vincent et de la Martinière" par l'architecte Fançois Clermont.
Cet immeuble a été incendié en 1944, à tel point qu'il a dû être détruit et il fut reconstruit en 1952-53.
Comme pour l'incendie du Dôme de l'Hotel Dieu, (autre question posée sur le guichet), diverses versions circulent.
Auriez vous une information précise, ou sauriez vous où je puis trouver l'origine de cet incendie?
Merci d'avance de votre aide
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 02/08/2010 à 10h02
Merci tout d’abord d’avoir pris la peine de rectifier votre première question.
Comme l’indique l’ouvrage Rues de Lyon à travers les siècles, la rue Barthélémy Thimonnier a pour tenant le quai Saint-Vincent et pour aboutissant la place Gabriel-Rambaud, dans le 1er arrondissement de Lyon. Créée le 29 juillet 1902, elle se situe entre la passerelle Saint-Vincent (au nord) et le Pont de la Feuillée (au sud).
Si nous arrivons à trouver le contexte de la genèse de l’immeuble dans l’ouvrage Du bourg Saint-Vincent au quartier de la Martinière, il n’est pas mention des causes et dates de sa destruction : « L’immeuble qui portait le numéro 1 de la rue Thimonnier a été détruit et remplacé, mais son pendant le n°2, existe toujours". En illustration, une photo datée de 1901 est reproduite à la page 110.
Nous ne sommes pas en mesure de déterminer la date de destruction ni ses raisons car l’événement n'est pas relaté dans les ouvrages sur Lyon en 1944. Celui-ci a pu être détruit lors de bombardements aériens ou à une toute autre date pour une raison différente.
En ce qui concerne la première hypothèse, Lyon a subi plusieurs bombardements aériens en 1944 mais les principales destructions à Lyon et dans son agglomération sont causées le 26 mai 1944 (Vaise, Gerland, Perrache, avenue Berthelot, Venissieux…).
Début septembre, à proximité de l’immeuble, un autre événement dramatique se produit, la destruction des ponts du Rhône et de la Saône, dynamités, les 1er et 2 septembre 1944, par l’armée allemande en pleine retraite. Lyon, 1940-1944 : la guerre, l'occupation, la libération reproduit une photo des ruines du Pont de la Feuillée avec l’indication « Au total, 22 des 24 ponts lyonnais sont détruits. Seuls, deux ouvrages sur la Saône ne sont pas coupés : le pont de l’Homme de la Roche et la passerelle Saint-Vincent. ». Toutefois, il n'est pas mentionné de "dommages collatéraux" lors du dynamitage.
L’ouvrage Objectif Lyon consacre un chapitre à la destruction des ponts lyonnais ainsi qu’à l’incendie du dôme de l’Hôtel-Dieu du 4 septembre 1944, né – sans équivoque - des concentrations de tirs sur le bâtiment. La libération de Lyon, le 3 septembre 1944, s'est en effet poursuivie par des "tirailleries".
Vie et mort des Lyonnais en guerre 1939-1945 signale que la Ville de Lyon a recensé les décès et faits de guerre de l’année 1944. Si l’incendie est lié aux faits de la Deuxième Guerre mondiale, nous vous conseillons donc de poursuivre vos recherches aux Archives municipales de Lyon, ainsi qu’au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation.
Vous pouvez également consulter la presse (consultable à la Bibliothèque municipale de Lyon sur présentation d'une pièce d'identité) aux dates potentielles de destruction de cet immeuble, afin de rechercher et d’étudier quel traitement en aurait été fait dans les articles de l’époque.
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