la mort dans les societes occidentales
LANGUES ET LITTÉRATURES
+ DE 2 ANS
Le 21/12/2008 à 18h30
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Question d'origine :
J'étudie actuellement "la mort au quotidien" dans nos sociétés occidentales. Pourriez vous me conseiller un roman décrivant le cheminement de l'accompagnant d'une personne agée (pere, mère) qui va mourir. Je ne souhaite pas étudier la mort violente ou la mort par accident mais la mort de personnes agées en "fin de vie", donc la mort naturelle et comment l'accompagnant vie ce chemin.
Merci pour vos conseils
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 23/12/2008 à 14h34
Nous vous proposons ci-dessous quelques romans récents qui abordent le sujet de l'accompagnement de personnes mourantes.
"Jean-Christophe est accompagnateur de personnes en fin de vie dans une unité de soins palliatifs. Lorsqu'il rencontre Alexandra, une jeune femme passionnée, il sait que malgré son refus d'admettre son état, elle n'échappera pas à son sort... Ce roman est une leçon d'apprivoisement de la mort."
"Alex Macklin, peintre célèbre, est mourant. En chaise roulante et dans un état végétatif, il assiste en retrait à la conversation entre sa femme Lia, l'une de ses ex-femmes Toinette et son fils unique Sean qui débattent de son sort, de sa vie et de la leur... L'évocation poétique de la fin de vie et des rapports entre l'art, la vie et la mort."
"Face-à-face entre une mère malade, condamnée à brève échéance, et ses quatre filles. Avant sa mort physique, la mère décide de couper court à toute communication en gardant obstinément les yeux fermés et en refusant de parler. Confrontées à son mutisme, les filles s'interrogent, chacune de son côté, sur la personnalité de leur mère. Mais aucune d'elles ne connaît toutes les clés de l'énigme."
"La narratrice s'interroge, en soignant sa mère, sur la mort, et sur la vie qui continue d'animer le corps de sa mère et son propre corps."
"L'auteur et sa compagne, qui n'a plus que quelques mois à vivre, ont cinquante ans de vie commune. Tous deux ont vécu l'aventure surréaliste auprès d'André Breton. Leur conception de l'amour est en phase absolue avec ce mouvement. Leur rapport à la mort est aussi radical que leur rapport à l'amour. Ils ne peuvent pas supporter l'idée que la vie doive se terminer sous le contrôle de la médecine."
Le narrateur est appelé au chevet de sa mère à l'agonie et durant les six jours où il assiste à cette lutte contre la mort, le passé resurgit. Il s'efforce de retrouver l'image de la femme qu'elle était lorsqu'il était enfant ainsi que celle de l'enfant qu'il fut."
"Lorsqu'on apprend à Midgley que son père est mourant, il est soulagé, lui qui a souvent rêvé de le tuer. Pourtant à l'hôpital, l'agonie est interminable, et le vieillard réussit à faire passer de durs moments à son fils, qui doit aussi supporter une vieille tante, une femme peu solidaire. Les conflits familiaux prennent le dessus, accentués par l'implication du personnel hospitalier"
Atteint de la maladie d'Alzheimer, Monsieur T. perd progressivement la mémoire et la raison, se met à distance du monde et des siens, oublie qui il est, ne contrôle plus ses gestes et tente d'assassiner sa femme en lui plongeant un couteau dans le corps. Ses proches s'en émeuvent.
"A présent, je ne peux plus être avec elle, ni même près ou auprès d'elle. Dans l'état où elle est, ce que je peux espérer en allant la voir et en y passant du temps, c'est qu'elle regardera dans ma direction, sans me reconnaître vraiment, et qu'elle me permettra ainsi d'être devant elle, de lui parler pour réveiller brièvement sa capacité à mimer une conversation, de lui donner à manger. Je la reconnais, je la regarde, je l'écoute. Malgré notre connivence humoristique de toujours, à présent presque totalement détruite, je me sens comme devant une figure très ancienne, une statue faiblement animée mais puissante, monumentale."
"L'auteure aborde le sujet de la fin de vie et témoigne de sa relation avec sa mère. Une femme âgée, qui n'est cependant ni malade, ni réellement diminuée, décide de mettre un terme à ses jours et demande à ses enfants de la soutenir dans ce geste, de lui en donner le courage. Au-delà de la souffrance, se profile le portrait d'une femme généreuse et cocasse"
"Une mort très douce est un court récit autobiographique de Simone de Beauvoir (1964) décrivant des derniers instants qu'elle vécut auprès de sa mère mourante .Françoise de Beauvoir est transportée à l'hôpital à la suite d'une chute dans sa salle de bain. Très rapidement, un cancer de l'intestin grêle est détecté et se révèle foudroyant. Simone de Beauvoir et sa sœur Poupette vont durant trois mois se relayer au chevet de leur mère et assister à ses derniers moments."
bonne lecture
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