Dans quel cimetière est enterré Claude Bourgelat ?

Le 3 janvier 1779, Claude Bourgelat meurt à Paris, rue Saint-Louis, au 80 de l'actuelle rue de Turenne dans la paroisse Saint-Gervais.

Claude Bourgelat : un lyonnais fondateur des deux premières écoles vétérinaires du monde, 1712-1779 rapporte (p.507) :

Nous connaissons presque tout de la vie de cet homme : sa naissance, sa famille, ses relations, sa carrière et son rôle dans tous les domaines, ses ambitions mais aussi ses échecs, sa vie privée avec quelques taches d'ombre mais, en revanche, on ne sait rien du destin qui fut réservé à sa dépouille.

Les documents d’état civil conservés à l'hôtel de ville de Paris furent complètement détruits lors de l'incendie des bâtiments par les Communards en 1871. C’est la raison pour laquelle il n'existe aujourd’hui aucun document sur Bourgelat dans les archives du département de la Seine.

Louis Baillet interrogea en 1909 le curé de la paroisse Saint-Gervais :

[-..] qui a bien voulu fouiller dans les vieux registres de cette paroisse, mais les recherches ont été vaines faute d’un document écrit, j'espérais (dit-il), avoir au moins des indications sur la sépulture de notre grand Ancêtre ; hélas! Encore une illusion évanouie. Les paroissiens de St Gervais étaient inhumés soit dans l’église même, soit au cimetière St Marcel. Or en ce qui concerne le sous-sol de l'église, M. le curé qui pourtant a remué bien de la terre il y a quelques années en cherchant les restes de Philippe de Champaigne, n’a pas trouvé de trace de Bourgelat. Quant au cimetière St Marcel, aussi connu sous le nom de cimetière de Clamart, l’amphithéâtre d'anatomie, rue du Fer au Moulin, et les maisons d’alentour s'élèvent sur l'emplacement qu'il occupait. C'est-à-dire que seul un possible mais improbable coup de pioche peut nous découvrir un jour les restes de Bourgelat, s'ils ne sont depuis longtemps ensevelis dans le mystère des catacombes.

Même constat dans L'écuyer du Roy : Claude Bourgelat, 1712-1779 : fondateur des Écoles vétérinaires de Lyon et d'Alfort (p.175) :

Nous ne savons rien du sort de la dépouille de notre Écuyer. Après ses funérailles célébrées probablement en l’église Saint-Gervais, l’inhumation dut avoir lieu dans cette même église ou au cimetière Saint Marcel, alias le cimetière de Clamart, désaffecté en 1793.