Je recherche des informations sur le sculpteur Léopold de Ruolz

Bonjour,

Nous vous recommandons la lecture du Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016 publié sous la direction de Dominique Saint-Pierre qui propose une notice biographique très fournie de ce sculpteur aux pages 1189 et 1190. Elle a été écrite par Jean-Pol Donné. En voici un court extrait :

Le comte Léopold Marie Philippe de Ruolz est né le 25 pluviôse an XIII [14 février 1805] à Francheville (Rhône), fils de François Xavier Marie de Ruolz (1779-1846) et de Anne Marie Henriette Camille Sophie Bataille de Mandelot (1781-1843), mariés le 29 avril 1801. [...]

Après une "éducation forte et sévère", Léopold Ruolz poursuit des études de droit couronnées par une thèse soutenue à Paris en 1827 [non retrouvée, bien qu'elle ait été offerte à l'Académie], avant d'être reçu avocat. Il se forme ainsi à  la sculpture auprès de Raymond Gayrard à Paris et de Jean-François Legendre-Héral à l'école des beaux-arts de Lyon, ce qui lui permet de présenter en 1831 un buste à l'effigie de Jean-Jacques de Boissieu.

Dès 1833, il participe aux Salons de Lyon - en particulier aux premiers salons de la Société des Amis des Arts -, et de Paris, ainsi qu'à l'exposition du Louvre en 1834 et 1838. Outre de nombreux bustes, il sculpte quelques bas-reliefs.

Il est nommé le 18 décembre 1839 professeur de sculpture à l'école des beaux-arts de Lyon où il succède à Legendre-Héral. Mais, victime de graves crises de rhumatismes aux mains, il doit progressivement se décharger de ses responsabilités à partir de 1843, avant de cesser ses fonctions le 11 octobre 1844. [...]

Après avoir cédé son atelier à Guillaume Bonnet, Léopold Ruolz cesse pratiquement son activité de sculpteur.

Il est membre de la société phrénologique de Paris.

Il séjourne régulièrement dans la propriété familiale du Châtelard (qui appartient aujourd'hui à la Compagnie de Jésus) à Francheville, dont il fait modifier la façade dans le style néo-classique par son ami Antoine Marie Chenavard.

Il décède à son domicile, 12 rue du Peyrat Lyon 2e, le 16 mai 1879. [...]

Dans sa notice nécrologique, un de ses confrères de l'Académie estime que :

«L’art grec était son objectif préféré, mais il l’entendait en homme de son temps. Comme Chénier aspirait à faire des vers antiques avec un esprit nouveau, il tentait, lui, d’unir la belle forme hellénique aux expressions supérieures de l’esprit moderne et chrétien. C’est ce que prouvent les trop rares créations qui nous restent de lui, et notamment le Christ qui orne une des chapelles de notre église d’Ainay.»

source : Antoine Mollière, Décentralisation, 20 mai 1879 (Lyon, Archives Municipales, coupures de presses sur Ruolz-Montchal)

Suit son action à l'Académie, son iconographie, une liste de ses œuvres et une bibliographie.

 

Nommé titulaire émérite de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon en 1848.

Il a publié son Discours sur les études du sculpteur, prononcé à l'Académie royale de Lyon consultable sur Numélyo.

Le Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-neuvième siècle de Stanislas Lami est consultable en ligne sur Gallica.

Le Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs d'Emmanuel Bénézit indique qu'"il figura au Salon de Paris de 1834 à 1838. Le Musée de Lyon possède de cet artiste les bustes de Bouchet, chirurgien, Suchet duc d'Albuféra et J. J. de Boissieu."

Dans Salons et expositions à Lyon, 1786-1918 : catalogue des exposants et liste de leurs oeuvres de Dominique Dumas on trouve en page1148 du tome III la liste de ses œuvres exposées à Lyon de 1833 à 1842.

Voici la notice du Dictionnaire des artistes et ouvriers d'art du Lyonnais de Marius Audin et Eugène Vial :

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Quelques éléments de généalogie :

- Geneanet.org

- Francheville [Article] : généalogie de la famille de Ruolz

Bonne journée.