Pourriez-vous me donner la date de décès d'André de Montparnasse ?

Bonjour,

La Bibliothèque municipale de Lyon conserve bien ce livre : L'apatride / André De Montparnasse (cote B 484021).

Il est à demander à la banque de distribution des livres du silo, au 2e étage de la bibliothèque de la Part-Dieu et est à consulter sur place.

Il n’est pas possible d’en demander une reproduction complète pour des questions de droit d’auteur mais il est possible de demander sa consultation dans une autre bibliothèque via le PEB (prêt entre bibliothèques). Il convient de se rapprocher d'une bibliothèque universitaire ou d'une grande bibliothèque municipale pour utiliser ce service d'emprunt à distance.

A toutes fins utiles, ce livre est également consultable à la BNF : L'Apatride / André de Montparnasse.

Nous avons parcouru pour vous cet ouvrage. Il n'est pas fait allusion aux dernières années et au décès de l'auteur car il s'agit d'une autobiographie qui n'a pas été augmentée ou rééditée après la mort de son auteur.

 Marc Pluquet dans La sophiale Maria de Naglowska : sa vie - son oeuvre  (consultable en pdf ici) écrit à propos d'André :

A la fin de la "drôle de guerre", je fus fait prisonnier et interné à la cristallerie de Baccarat puis à Lisdorf au Stalag 13 A. Evadé en Mars 1941, je me suis mis en quête d'André, je lui avais laissé pas mal de choses, mais en dehors des deux livres de sa mère en mauvais état et d'un exemplaire de Magia Sexualis, il n'avait plus rien; il n'avait pas été mobilisé, étant apatride, mais avait eu nombre d'aventures, avec la Gestapo, avait fait de la prison. J'étais moi-même en situation irrégulière, sans papiers valables et sans argent; il ne pouvait rien pour moi et moi rien pour lui; nous nous séparâmes en prenant rendez-vous, la guerre finie, à Montparnasse.

Mais à La libération il n'était pas au rendez-vous. J'ai su, bien plus tard, par sa sœur, qu'il avait eu une vie mouvementée et qu'il vivait a Marseille dans des conditions assez précaires.

Je l'ai recherché en Normandie puis en Bretagne où enfin je retrouvais sa trace, mais il avait quitté Brest en 1943 et pour une destination inconnue.

Il a effectivement passé 6 mois en prison d'après ce journal normand du Parti communiste français :

Volontaire du travail
il porte ensuite l’uniforme allemand 6 mois de prison Hopenko André, 35 axs, palestinien, représentant en bijouterie à Saint-Brieuc.
En juillet 1942, il part travailler volontairement en Allemagne. Puis revêt l’uniforme allemand des N.S.K.K. (office de transports) et part sur le front russe
comme chauffeur et interprète. Hopenko André fera six tout petits mois de prison.

Réellement, les collaborateurs sont gâtes cette semaine.

source : L'Avenir normand du 7 septembre 1945

Malgré nos recherches, nous n'avons pas non plus retrouvé sa trace.

Il ne semble pas être décédé à Paris entre 1955 et 1974 car nous avons parcouru les tables décennales des archives de la ville de Paris sans succès.

Son nom n'apparait pas dans la presse ancienne ni dans Retronews et Europresse.

Geneanet et Filae ne nous ont pas dirigé vers d'autres pistes malheureusement.

Nous vous souhaitons bonne chance pour la suite de vos recherches.

Bonne journée