Question d'origine :
Quel est le sens de la vie?
Réponse du Guichet
Nous vous proposons quelques pistes de réflexion et des références bibliographiques pour approfondir sur ce thème hautement philosophique.
Bonjour,
Des questions similaires nous ont déjà été adressées. Voici plusieurs réponses qui, bien que relativement anciennes, vous fourniront des pistes de réflexion ainsi que des références bibliographiques sur ce sujet :
Quel est l'intérêt d'une vie ?
Pourquoi vivons-nous, dans quel but ?
La condition humaine et l'apparition de la vie
En complément, nous ajoutons quelques documents plus récents issus de notre catalogue, qui vous permettront d'approfondir :
- Qu'est-ce qu'une vie accomplie ? François Galichet
Une analogie de la vie comme une oeuvre littéraire ou d'art, achevée quand on la juge accomplie. Se fondant sur le témoignage de personnes ayant le moyen de mourir volontairement, le philosophe questionne leur conception de la dignité, d'une vie digne d'être vécue et propose une réflexion sur la mort et l'exercice de la liberté.
- Qu'est-ce qu'une vie bonne ? Judith Butler
La philosophe s'interroge sur la possibilité de mener une bonne vie au sein d'une société qui institue des inégalités. Elle propose une réflexion sur les aspirations morales de chacun face à une vie dure, fragile et précaire.
- Notre vie a un sens ! / Bertrand Vergely
En posant la question du sens de la vie qui taraude l'être humain, B. Vergely veut éviter d'apporter une réponse toute faite. Si la société, bien souvent, n'y parvient pas, c'est à chacun d'y répondre et de trouver, avec art, une direction, une signification et une valeur à l'existence. Poser cette question, c'est alors, en allant au-delà du hasard et de la nécessité, vivre l'aventure de l'esprit.
- Le sens de la vie [Disque compact] / Laurence Vanin, Brigitte Lascombe
Réflexions sur les différentes interprétations données au sens de la vie, notamment en philosophie, renvoyant aux notions de naissance, de mort, de bonheur ou encore de liberté.
- Fonctionner ou exister ? / Miguel Benasayag
Mais que se passe-t-il, dans nos sociétés occidentales, pour que les Anciens de naguère soient devenus des " vieux ", que les jeunes n'aient plus le temps d'être jeunes, pour que la fragilité, les failles ne soient plus assimilées qu'à des dysfonctionnements ? Comment en est-on arrivé là ? A une époque où on nous demande de gérer nos existences comme on gère des entreprises, où les technologies digitales nous promettent de nous débarrasser des complications de la vie, ce livre s'adresse à tous ceux qui ne veulent pas céder à cette peur qui nous invite à " entrer dans la cage pour notre plus grand bonheur ". Car quelque chose reste et résiste. Ce quelque chose nous dit que la vie, la culture, l'amour ne se résument pas à leurs seuls mécanismes identifiables et modélisables. Ce quelque chose résonne aujourd'hui comme une plainte, un appel mais il est aussi un pari. Notre futur ne doit pas être de devenir des machines.
- La vie / introd., choix de textes, comment., vade-mecum et bibliogr. par Thierry Hoquet
Fécondations in vitro, greffes, clonage, modifications génétiques : le temps est venu de la manipulation de la vie et de l'hybridation du vivant et de la machine. Mais que cache ce mot, "vie", qui dit le plus intime et le plus mystérieux ? Et qui a autorité pour en parler ? Relevant à la fois du champ de l'éthique, du droit, de la science et de la métaphysique, la vie est tantôt décrite par les biologistes comme une somme de phénomènes quantifiables, tantôt assimilée par les métaphysiciens à l'âme, à l'esprit, au souffle. Suis-je en vie parce que mon coeur bat ou parce que j'exerce ma pensée, libre et autonome ? La vie se manifeste d'abord parce qu'il y a des êtres qui se forment, croissent et dépérissent. Est-elle donc toujours la durée qui s'écoule entre la naissance et la mort ? Finalement, faudrait-il se taire sur la vie car elle est un concept si général qu'elle en devient vide de sens, en cela rebelle à toute tentative de définition ? Mieux comprendre la vie, est-ce mieux vivre ?
- Intuition de la vie / Georg Simmel
Certains des plus beaux textes de La philosophie ont été écrits à l'approche de La mort. Ce livre ultime de Georg Simmel ne fait pas exception. Atteint d'un cancer, le célèbre philosophe et sociologue allemand, disparu en 1918, à soixante ans, se penche avec intensité, émotion et subtilité sur le mouvement de la vie, le temps et le dépassement de la mort. Inédit en français, animé par une vision sereine, non angoissante, de la mort, Intuition de la vie, où Simmel offre une alternative à l'impératif moral kantien et repense l'élan vital de Bergson, a suscité l'admiration de philosophes parmi les plus importants du XXe siècle, dont Martin Heidegger, Raymond Aron et Vladimir Jankélévitch.
- Une seconde vie / François Jullien
Quand on avance dans la vie, il est une question qu'on ne peut plus, peu à peu, ne pas se poser : pourquoi est-ce que je continue de vivre ? Cette question, on peut la maintenir au niveau bas du développement personnel, affublé en "sagesse", et du marché du bonheur.Ou bien l'affronter philosophiquement pour y chercher une issue plus ambitieuse qui soit la promotion d'une "seconde" vie. Une seconde vie est une vie qui, du cours même de la vie, se décale lentement d'elle-même et commence de se choisir et de se réformer.Pour y accéder, il faudra penser ce que sont des vérités, non pas démontrées, mais décantées à partir de la vie même ; ou comment, de l'expérience accumulée, on peut à nouveau essayer ; ou comment la lucidité est ce savoir négatif (de l'effectif) qui nous vient malgré nous, mais qu'on peut assumer ; ou comment la vie peut ouvrir, non sur une conversion, mais sur une vie dégagée. Ou comment un second amour, fondé, non plus sur la possession, mais sur l'infini de l'intime, peut débuter. Puis-je, non plus répéter ma vie, mais la reprendre, et commencer véritablement d'exister ?
- Le monde a-t-il un sens ? essai / Jean-Marie Pelt, Pierre Rabhi
Deux figures majeures de la pensée écologique partagent leurs réflexions autour de cette question aussi ancienne que la naissance sur Terre d'êtres doués de pensée. En retraçant les différentes étapes de l'évolution, du big bang à l'émergence de l'homme, Jean-Marie Pelt montre que le moteur de ces changements est l'associativité, ou comment des éléments simples s'unissent pour aboutir à des entités plus complexes faisant émerger de nouvelles propriétés. L'apparition de la vie résulte de ce système de coopération, n'en déplaise à ceux qui n'y voient que hasard et contingence. Pierre Rabhi prolonge la pensée du scientifique en défendant avec vigueur et générosité le principe d'associativité dans nos sociétés modernes corrompues par l'individualisme et la compétition.
- Vivre en existant : une nouvelle éthique / par François Jullien
Entre ces deux grands termes rivaux, l'être et le vivre, exister est le verbe moderne qui fait lever un nouveau possible. Mais comment décrire l'existence sans plus construire - comme la philosophie l'a fait de l'Etre - en s'en tenant au ras du vécu ? Je cherche ici des concepts qui décolleraient le moins de l'expérience : on reste dans l'adhérence au vital ou on en désadhère. Car exister, c'est d'abord résister.Sinon ma vie s'enlise ; ou bien elle peut basculer. Elle s'amorce et se résorbe. Elle reste prise dans le " dur désir de durer " ou bien je peux en émerger. Car si vivre, c'est déjà dé-coïncider d'avec soi (sinon c'est la mort), exister est ce verbe nouveau qui, détaché de l'Etre, se promeut en ressource. " Ex-ister ", c'est en effet, littéralement, " se tenir hors " - il faudra dire de quoi. Ou comment émerger du monde, mais dans le monde, sans verser dans l'au-delà de la métaphysique ? De là se dégage une nouvelle éthique qui ne prêche pas : vivre en existant.
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